Ce devait être le sommet de la Libye. Mais le grand rendez-vous annuel des États-membres de l’Union africaine n’a pas permis d’unifier la voix de l’Afrique sur la crise libyenne.
Chercheur au Clingendael Institute de La Haye, le politologue Jalel Harchaoui estime que l’Algérie d’Abdelmajid Tebboune peut jouer un rôle clé dans la résolution du conflit qui déchire son voisin de l’est. Voici ses arguments.
À l’issue de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine consacrée à la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’entente nationale (GNA) Mohamed Siyala a fait le point sur les négociations et la situation sur le terrain avec Jeune Afrique.
Les enjeux sécuritaires devraient dominer les débats du 33e sommet de l’Union africaine, les 9 et 10 février à Addis-Abeba. L’UA espère, enfin, proposer d’une seule voix une solution à la crise en Libye.
Personnage-clé dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, Alexandre Djouhri a été remis aux autorités françaises depuis Londres, où il avait été arrêté en janvier 2018.
Un nouveau sommet dédié à la crise libyenne s’est tenu dans la capitale congolaise, le 30 janvier. L’occasion de relancer la médiation africaine en Libye, alors que la feuille de route de Berlin peine à être appliquée et que les combats se sont intensifiés.
Chutant à 320 000 barils par jour (b/j), contre 1,2 million, la production de pétrole libyen est fortement affectée par le blocage des sites pétroliers par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, depuis le 18 janvier.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
Plusieurs fois reportée depuis octobre, la conférence de Berlin sur la paix en Libye a finalement eu lieu ce dimanche 19 janvier. Alors que l’escalade militaire a pris une nouvelle ampleur ces dernières semaines, les résultats affichés paraissent maigres.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
À la veille de la conférence de Berlin sur la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville plaide pour une solution africaine au conflit. Une réunion consacrée à la crise libyenne se tiendra le 30 janvier prochain dans la capitale congolaise.
La paix en Afrique se fera avec les Africains, ou ne se fera pas. L’Europe doit le comprendre et accepter la main tendue l’Union africaine, à l’heure où la Turquie s’apprête à s’engager militairement en Libye.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
La Tunisie se prépare à subir les conséquences d’une détérioration de la situation chez son voisin libyen. Le gouvernement a mis en place, conjointement avec des organisations nationales et internationales, un plan d’urgence en cas d’afflux à ses frontières de personnes fuyant les combats. Le point sur les scénarios prévus.
Dans un rapport fourni, l’organisation Global Initiative against Transnational Organized Crime détaille les évolutions du crime organisé dans l’espace sahélo-saharien depuis 2011. Mercenariat, trafic d’armes, liens avec les groupes terroristes : le chercheur Raouf Farrah, l’un des auteurs de l’étude, revient sur les stratégies des groupes clandestins. Interview.
Bien que la présidence assure vouloir maintenir le principe de neutralité dans le conflit libyen, certains députés craignent que, sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, Tunis ne finisse par se ranger derrière le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj.
Les visites simultanées à Alger du chef du gouvernement d’union nationale libyen Fayez al-Sarraj et du ministre turc des Affaires étrangères, lundi 6 janvier, illustrent l’effort diplomatique de l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune dans la résolution du conflit en Libye, où Ankara vient d’annoncer le début du déploiement de ses troupes.
Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar se sont emparées lundi de la ville de Syrte, portant un coup dur au Gouvernement d’union nationale (GNA), dans un contexte régional tendu après l’annonce par la Turquie d’envoi de troupes en Libye.
Le maréchal Khalifa Haftar, qui tente depuis le 4 avril de s’emparer de la capitale libyenne, a annoncé vendredi soir la « mobilisation générale » et le « jihad » contre une éventuelle intervention militaire turque en Libye en soutien au gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli.
La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) n’a pas statué sur le cas de Zahra Mansour, ex-garde du corps de Mouammar Kadhafi réfugiée en France, qui argue qu’elle ne pourrait retourner en Libye sans y être menacée de mort.
Les députés turcs se sont prononcés jeudi pour autoriser l’envoi de militaires par Ankara en Libye pour y soutenir le gouvernement reconnu par l’ONU. Quelles sont les options pour Ankara ? Décryptage du spécialiste Jalel Harchaoui.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.
Le président tunisien a lancé une initiative de dialogue entre tribus libyennes en vue d’œuvrer à la réconciliation chez son voisin, toujours en proie à de violents affrontements. Kaïs Saïed promet de rester à égale distance de ses interlocuteurs et de s’appuyer sur la légitimité populaire, mais en a-t-il les moyens ?
Le Qatar fait du lobbying pour que l’Union africaine (UA) prenne une part plus active à la résolution du conflit libyen et se dit prêt à financer ses initiatives.
Depuis l’offensive sur Tripoli, en avril, de l’Armée nationale libyenne (ALN), dirigée par le maréchal Haftar, la Libye est le théâtre d’un déploiement massif de drones de combat.