Berne et Tripoli sont toujours à couteaux tirés, alors que la Libye a réglé son contentieux avec l’Union Européenne. Le différend qui l’oppose aux autorités helvétiques est « un autre sujet »‘, affirme le ministre libyen des Affaires étrangères.
Après avoir été fortement déçu par l’Union africaine (UA), dont il a été l’avant-dernier président en exercice, le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi veut jeter son dévolu sur la Ligue arabe, dont il dirige le sommet pendant un an.
Le fils du numéro un libyen a annoncé la sortie de prison de plusieurs dizaines de combattants islamistes. Une libération qui s’inscrit dans le programme de réconciliation et de dialogue avec les djihadistes instauré par la Fondation Kadhafi.
Pour solutionner le problème des affrontements intercommunautaires qui agitent le Nigeria depuis plusieurs semaines, Mouammar Kadhafi a suggéré de diviser le pays en deux. Le gouvernement a vivement dénoncé la « folie » de la proposition du Guide libyen.
Au risque de leur vie, ils ont traversé le continent et la Méditerranée. Arrivés en France, ils espèrent passer en Angleterre. Tous sont jeunes et ont voulu éviter l’armée.
Dès son arrivée au pouvoir, la junte nigérienne a multiplié les contacts avec les pays du Maghreb. Objectif : s’assurer de leur soutien, malgré le changement de régime.
Sept pays du Sahel ont participé à une « conférence de coordination » de la lutte contre le terrorisme à Alger mardi 16 mars. En ouverture de la réunion, la diplomatie algérienne s’était inquiétée des « développements dangereux » des groupes islamistes de la région et a insisté sur la nécessité « d’un engagement sans faille et sans conditions » des pays concernés.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Philip J. Crowley, a présenté ses excuses à la Libye hier pour ses commentaires ironiques à propos d’un discours de Mouammar Kadhafi devant l’ONU en septembre 2009. Répondant à la question d’un journaliste, il avait estimé que le « Guide » libyen avait « beaucoup trop de paroles, mais pas nécessairement du bon sens », ce qui avait provoqué la fureur de Tripoli.
Après sa colère contre la Suisse, suite à l’affaire Hannibal Kadhafi, Tripoli menace de prendre des sanctions contre les entreprises américaines. En cause, les commentaires ironiques d’un officiel américain, visiblement restés en travers de la gorge du « Guide ».
Soutenu par la plupart des 76 actionnaires de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka est assuré d’être reconduit à la tête de l’institution, faute d’autre candidats.
À l’instar de ses consœurs occidentales, la compagnie du Golfe, future partenaire de Sénégal Airlines, renforce sa présence en Afrique, l’une des rares régions qui résistent à la récession mondiale dans le secteur.
Le fils de Mouammar Kadhafi, au coeur d’une des affaires qui empoisonnent les relations entre la Suisse et la Libye, a rendu visite à Max Goldi, un ressortissant helvète emprisonné à Tripoli.
L’appel du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi au « djihad » contre la Suisse constitue des « propos inacceptables », a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères, estimant que le différend suisso-libyen doit être réglé par la « négociation ».
Une Kadhafiade supplémentaire ? Le guide libyen a appelé jeudi 25 février, devant un parterre de milliers de personnes comptant de nombreux dirigeants de pays islamiques, à boycotter la Suisse. Il est même allé jusqu’à encourager au « djihad » contre la confédération helvète.
Pour obliger Kadhafi à faire libérer deux de ses ressortissants, Berne a émis une « liste noire » de personnalités libyennes indésirables dans l’espace Schengen. Riposte de Tripoli, qui déclare les Européens persona non grata.
L’un des deux hommes d’affaires suisses retenus en Libye, Rachid Hamdani, devrait quitter le pays lundi 22 février. L’autre, Max Göldi, condamné par la justice libyenne pour exercice d’activités économiques illégales, va se rendre aux autorités à Tripoli.
Les promoteurs du projet de centrales électriques solaires dans le Sahara ont proposé à un ancien ministre allemand de l’Environnement de les représenter. Au risque d’attiser la polémique sur la mainmise germanique.
La Suisse avait interdit à 188 responsables libyens, dont Mouammar Kadhafi de se rendre en Suisse. En retour, Tripoli a décidé d’empêcher les citoyens de l’espace Schengen de se rendre en Libye.
Lors du 14e sommet de l’organisation panafricaine (Addis-Abeba, 31 janvier-2 février), le « Guide » libyen a cédé son fauteuil de président en exercice au Malawite Bingu wa Mutharika. Fini les foucades, place à la rigueur. Un autre style s’impose. Et, avec lui, le poids des pays d’Afrique australe.
Le Suisse Rachid Hamdani, retenu en Libye depis 2008 a été blanchi des accusations qui pesaient contre lui et devrait pouvoir quitter le pays très prochainement.
La guerre fait rage entre les caciques du régime, opposés à toute réforme, et le successeur putatif du « Guide », porteur d’un projet de Constitution moderne.