Les forces du maréchal Khalifa Haftar ont annoncé samedi soir avoir arraisonné un cargo turc battant pavillon de la Grenade, au large de l’est de la Libye, pour le fouiller.
L’envoyé spécial des Nations unies en Libye a récemment déclaré qu’il était à la recherche d’un « minimum de consensus » entre les acteurs internationaux du conflit avant de réunir les parties libyennes.
Ghassan Salamé, envoyé spécial des Nations unies en Libye, et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, s’opposent notamment sur l’opportunité de créer un poste de médiateur conjoint ONU-UA pour résoudre la crise qui secoue le pays depuis plusieurs années.
L’Union européenne, la France et le Royaume-Uni multiplient les projets envers les jeunes entrepreneurs libyens. Pour les éloigner des milices, préparer l’après-guerre et se positionner auprès des futurs décideurs comme alliés stratégiques.
Pour empêcher la production de la National Oil Corporation (NOC) de flancher, le gouvernement de Fayez al-Sarraj met la main à la poche, et l’addition va rapidement se chiffrer en milliards de dollars.
Les trois membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU ont échoué mercredi à obtenir la nomination d’un émissaire conjoint de l’Union africaine et des Nations unies pour la Libye, les Occidentaux refusant d’évincer le Libanais Ghassan Salamé, selon des diplomates.
Ce « compte d’urgence » alimenté par les taxes sur les transactions en devises étrangères doit permettre à la NOC de maintenir sa production, de rembourser ses dettes et de développer ses capacités de production. La société, tiraillée entre le gouvernement de Tripoli et le camp du maréchal Haftar, se plaignait de manquer de ressources.
Les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont accusé les forces du maréchal Khalifa Haftar d’avoir bombardé samedi l’aéroport civil de Misrata, blessant une personne, endommageant deux avions et provoquant une brève suspension des vols.
Si les combats se poursuivent au sol, au sud de Tripoli, une autre bataille fait rage depuis quelques mois dans le ciel libyen entre drones turcs et émiratis, sans pour autant changer l’équilibre des forces, selon des analystes.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen a cité les Émirats arabes unis, la France et l’Égypte mercredi devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il a également a qualifié son adversaire Khalifa Haftar de « criminel assoiffé de sang ».
Après la signature d’un accord mardi avec l’Union africaine (UA) et le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le Rwanda va devenir le second pays africain à accueillir temporairement des réfugiés et demandeurs d’asile africains bloqués en Libye.
Tripoli a soif. Les robinets tournent de plus en plus souvent à vide tandis que se multiplient les délestages. Autant de coupures qui mettent en lumière le morcellement territorial du pays.
La marine libyenne a mené plusieurs opérations distinctes dans la Méditerranée au large de Tripoli ces derniers jours, pour secourir des embarcations de migrants. Un corps a été repêché par les garde-côtes.
Selon un rapport parlementaire canadien, Justin Trudeau aurait fait pression sur la justice de son pays pour éviter le procès de la multinationale québécoise SNC Lavalin, accusée de fraude et de corruption en Libye.
Des tirs de roquette ont visé dimanche l’aéroport international de Mitiga, le seul fonctionnel de Tripoli, en violation d’une trêve temporaire entre les belligérants qui s’affrontent depuis plus de quatre mois autour de la capitale libyenne.
Les belligérants en Libye ont donné leur accord sur le principe d’une trêve pendant les festivités de l’Aïd al-Adha, donnant l’espoir d’un répit pour le pays, qui a connu le même jour un attentat meurtrier contre un convoi de l’ONU.
Face à l’enlisement de la bataille pour le contrôle de Tripoli, les belligérants libyens changent de tactique et intensifient leurs raids aériens, une escalade militaire dont s’est alarmé l’émissaire spécial de l’ONU, en les exhortant à la trêve.
Les forces loyales à l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont revendiqué lundi la frappe aérienne contre un hôpital de campagne au sud de Tripoli, sous le contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNA), tuant cinq médecins et blessant huit autres personnes.
Les forces loyales au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, ont annoncé vendredi soir avoir mené un raid contre une base aérienne, dans le centre du pays, contrôlée par les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Après le naufrage en Méditerranée d’une embarcation transportant environ 250 migrants, une centaine sont toujours portés disparus. Il s’agit de la « pire » tragédie en Méditerranée cette année, selon l’ONU. Les rescapés iront dans des centres de détention en Libye.
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, s’est dit samedi « inquiet » d’une nouvelle « escalade militaire » qui se prépare selon lui contre la capitale, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Les autorités libyennes ont libéré le dernier Premier ministre du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, al-Baghdadi al-Mahmoudi, dont le nom est cité dans l’affaire du financement libyen de la campagne de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, selon une source officielle samedi.
Le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, a demandé jeudi des explications « urgentes » à Paris, après que la France a reconnu que des missiles découverts dans un QG du maréchal Khalifa Haftar près de Tripoli lui appartenaient.
Le lot de missiles Javelin retrouvé il y a dix jours à Gharyan, dans une base abandonnée par les combattants pro-Haftar, appartiennent à la France, selon le Pentagone. Ainsi Paris s’est vu contraint une nouvelle fois de donner des explications sur la position française en Libye, un pays soumis depuis 2011 à un embargo sur les armes.
La crise libyenne a fait l’objet d’âpres discussions lors du sommet de l’Union africaine à Niamey. L’organisation continentale devrait rapidement soumettre l’idée d’envoyer en Libye un émissaire conjoint à l’UA et l’ONU.
Le pape François, réagissant le 7 juillet au récent bombardement meurtrier en Libye d’un centre de détention de migrants, a appelé à l’organisation de « corridors humanitaires » pour venir en aide aux migrants « les plus nécessiteux ».
L’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur la capitale a fait émerger une génération de jeunes combattants tripolitains inexpérimentés et en mal de reconnaissance.