Les belligérants en Libye ont donné leur accord sur le principe d’une trêve pendant les festivités de l’Aïd al-Adha, donnant l’espoir d’un répit pour le pays, qui a connu le même jour un attentat meurtrier contre un convoi de l’ONU.
Face à l’enlisement de la bataille pour le contrôle de Tripoli, les belligérants libyens changent de tactique et intensifient leurs raids aériens, une escalade militaire dont s’est alarmé l’émissaire spécial de l’ONU, en les exhortant à la trêve.
Les forces loyales à l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont revendiqué lundi la frappe aérienne contre un hôpital de campagne au sud de Tripoli, sous le contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNA), tuant cinq médecins et blessant huit autres personnes.
Les forces loyales au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, ont annoncé vendredi soir avoir mené un raid contre une base aérienne, dans le centre du pays, contrôlée par les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Après le naufrage en Méditerranée d’une embarcation transportant environ 250 migrants, une centaine sont toujours portés disparus. Il s’agit de la « pire » tragédie en Méditerranée cette année, selon l’ONU. Les rescapés iront dans des centres de détention en Libye.
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, s’est dit samedi « inquiet » d’une nouvelle « escalade militaire » qui se prépare selon lui contre la capitale, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Les autorités libyennes ont libéré le dernier Premier ministre du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, al-Baghdadi al-Mahmoudi, dont le nom est cité dans l’affaire du financement libyen de la campagne de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, selon une source officielle samedi.
Le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, a demandé jeudi des explications « urgentes » à Paris, après que la France a reconnu que des missiles découverts dans un QG du maréchal Khalifa Haftar près de Tripoli lui appartenaient.
Le lot de missiles Javelin retrouvé il y a dix jours à Gharyan, dans une base abandonnée par les combattants pro-Haftar, appartiennent à la France, selon le Pentagone. Ainsi Paris s’est vu contraint une nouvelle fois de donner des explications sur la position française en Libye, un pays soumis depuis 2011 à un embargo sur les armes.
La crise libyenne a fait l’objet d’âpres discussions lors du sommet de l’Union africaine à Niamey. L’organisation continentale devrait rapidement soumettre l’idée d’envoyer en Libye un émissaire conjoint à l’UA et l’ONU.
Le pape François, réagissant le 7 juillet au récent bombardement meurtrier en Libye d’un centre de détention de migrants, a appelé à l’organisation de « corridors humanitaires » pour venir en aide aux migrants « les plus nécessiteux ».
L’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur la capitale a fait émerger une génération de jeunes combattants tripolitains inexpérimentés et en mal de reconnaissance.
L’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar et le Gouvernement d’entente nationale de Fayez al-Sarraj se rejettent la responsabilité de la mort, mardi soir en banlieue de Tripoli, de 53 migrants dans la frappe aérienne d’un camp de détention. Un nouvel épisode qui illustre l’instrumentalisation de la question migratoire par les deux camps.
Près de 40 migrants ont été tués mardi 2 juillet dans une frappe aérienne contre leur centre de détention dans la banlieue de Tripoli, attribuée aux forces du maréchal Khalifa Haftar. Le bilan pourrait s’alourdir.
Alors que les photos d’armes étrangères utilisées en Libye se multiplient ces dernières semaines, comme autant de preuves de violations flagrantes de l’embargo imposé depuis 2011, la justice internationale peine à se faire entendre, tandis que la justice libyenne a laissé se développer un sentiment d’impunité quasi total.
Les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont présenté samedi à des journalistes des armes « modernes » de fabrication américaine et chinoise, qu’elles affirment avoir saisi dans une base des combattants rivaux du maréchal Haftar.
Lancée le 4 avril à l’initiative du maréchal Khalifa Haftar, l’opération Déluge de dignité s’embourbe dans les faubourgs de la capitale Tripoli. Et ne fait que désespérer un peu plus la population.
En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle française de 2007, l’homme d’affaires franco-algérien, proche de Nicolas Sarkozy, se défend pied à pied. Et se dévoile…
Jean-Yves Le Drian et son homologue Nasser Bourita ont tenu une conférence de presse conjointe, samedi 8 juin, à l’occasion d’un déplacement du ministre français des Affaires étrangères à Rabat. L’occasion pour chacun de marquer une position commune sur le conflit israélo-palestinien, mais un peu plus nuancée sur la question libyenne.
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a remis mardi soir à l’Égypte un chef jihadiste égyptien très recherché par le Caire et qui avait été arrêté en Libye en octobre dernier.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé est devenu « un médiateur partial » dans le conflit, a accusé le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, dans une interview publiée en France par le « Journal du dimanche » (JDD).
La Libye n’a besoin de personne pour « se suicider », a mis en garde l’émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ghassan Salamé, en référence à la dégradation de la situation dans ce pays riche en pétrole, regrettant le manque de réaction de la communauté internationale.
Le chef de guerre libyen, en visite officielle mercredi à Paris où il a rencontré le président français Emmanuel Macron, a déclaré que les conditions n’étaient « pas réunies » pour un cessez-le-feu dans un pays en plein chaos.
Le maréchal Khalifa Haftar, dont l’offensive sur Tripoli se poursuit, nourrit-il des ambitions autoritaires, comme l’en accusent ses adversaires ? Réponse du ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
Les combats ont gagné en intensité mardi au sud de la capitale libyenne, alors que l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, mettait en garde devant le Conseil de sécurité contre « le début d’une guerre longue et sanglante ».
Les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli ont annoncé samedi avoir reçu des dizaines de blindés en renfort pour repousser les troupes du maréchal Khalifa Haftar qui mènent une offensive contre la capitale libyenne.
Ici et là dans le monde arabo-musulman, la main invisible qui souhaite imposer son leadership est celle des Émirats arabes unis, activée en réalité par l’Arabie saoudite.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.