L’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar et le Gouvernement d’entente nationale de Fayez al-Sarraj se rejettent la responsabilité de la mort, mardi soir en banlieue de Tripoli, de 53 migrants dans la frappe aérienne d’un camp de détention. Un nouvel épisode qui illustre l’instrumentalisation de la question migratoire par les deux camps.
Près de 40 migrants ont été tués mardi 2 juillet dans une frappe aérienne contre leur centre de détention dans la banlieue de Tripoli, attribuée aux forces du maréchal Khalifa Haftar. Le bilan pourrait s’alourdir.
Alors que les photos d’armes étrangères utilisées en Libye se multiplient ces dernières semaines, comme autant de preuves de violations flagrantes de l’embargo imposé depuis 2011, la justice internationale peine à se faire entendre, tandis que la justice libyenne a laissé se développer un sentiment d’impunité quasi total.
Les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont présenté samedi à des journalistes des armes « modernes » de fabrication américaine et chinoise, qu’elles affirment avoir saisi dans une base des combattants rivaux du maréchal Haftar.
Lancée le 4 avril à l’initiative du maréchal Khalifa Haftar, l’opération Déluge de dignité s’embourbe dans les faubourgs de la capitale Tripoli. Et ne fait que désespérer un peu plus la population.
En dépit des considérables moyens humains et financiers mis en œuvre pour enquêter dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, le juge Tournaire n’a rassemblé en six ans aucune preuve qui corrobore la thèse d’un financement libyen de la campagne de l’ex-président français.
Mis en cause dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle française de 2007, l’homme d’affaires franco-algérien, proche de Nicolas Sarkozy, se défend pied à pied. Et se dévoile…
Jean-Yves Le Drian et son homologue Nasser Bourita ont tenu une conférence de presse conjointe, samedi 8 juin, à l’occasion d’un déplacement du ministre français des Affaires étrangères à Rabat. L’occasion pour chacun de marquer une position commune sur le conflit israélo-palestinien, mais un peu plus nuancée sur la question libyenne.
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a remis mardi soir à l’Égypte un chef jihadiste égyptien très recherché par le Caire et qui avait été arrêté en Libye en octobre dernier.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé est devenu « un médiateur partial » dans le conflit, a accusé le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, dans une interview publiée en France par le « Journal du dimanche » (JDD).
La Libye n’a besoin de personne pour « se suicider », a mis en garde l’émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ghassan Salamé, en référence à la dégradation de la situation dans ce pays riche en pétrole, regrettant le manque de réaction de la communauté internationale.
Le chef de guerre libyen, en visite officielle mercredi à Paris où il a rencontré le président français Emmanuel Macron, a déclaré que les conditions n’étaient « pas réunies » pour un cessez-le-feu dans un pays en plein chaos.
Le maréchal Khalifa Haftar, dont l’offensive sur Tripoli se poursuit, nourrit-il des ambitions autoritaires, comme l’en accusent ses adversaires ? Réponse du ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
Les combats ont gagné en intensité mardi au sud de la capitale libyenne, alors que l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, mettait en garde devant le Conseil de sécurité contre « le début d’une guerre longue et sanglante ».
Les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli ont annoncé samedi avoir reçu des dizaines de blindés en renfort pour repousser les troupes du maréchal Khalifa Haftar qui mènent une offensive contre la capitale libyenne.
Ici et là dans le monde arabo-musulman, la main invisible qui souhaite imposer son leadership est celle des Émirats arabes unis, activée en réalité par l’Arabie saoudite.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Si certains la considéraient vaincue en Libye après sa défaite à Syrte en 2016, l’organisation État islamique (EI) s’est en réalité réfugiée dans le sud du pays et réorganisée en plus petits groupes pour mener une guerre de guérilla. Ses attaques se sont multipliées depuis le début de l’offensive du général Haftar dans l’ouest du pays. Analyse.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a reçu jeudi le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois.
Emmanuel Macron a « réaffirmé » mercredi le « soutien » de la France au chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj, a fait savoir l’Élysée après une rencontre entre les deux dirigeants à Paris.
Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, va entamer mardi une tournée des principales capitales européennes pour y « réunir des soutiens contre l’agression » du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.
Les garde-côtes libyens ont intercepté jeudi soir 161 migrants à bord de deux embarcations en mer Méditerranée et les ont ramenés en Libye, ont annoncé le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la marine libyenne.
« Il faut s’attendre à une détérioration » de la situation humanitaire déjà « grave » dans la région de Tripoli, en proie à des combats depuis le 4 avril, a déclaré dimanche Maria do Valle Ribeiro, l’adjointe de l’émissaire de l’ONU en Libye.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
L’annonce tardive d’un contact direct entre Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar pendant son offensive sur Tripoli clarifie un jeu international dans lequel Washington et Moscou apparaissent sur un même bord, au risque de marginaliser l’ONU en Libye.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Fayez-al-Sarraj a accusé la France d’appuyer le maréchal Haftar dans son avancée vers Tripoli, et décidé de suspendre toute relation avec l’Hexagone. Si un appui militaire direct est peu probable, le « silence complice » de Paris permet au maréchal de s’arroger une place diplomatique importante, estime le spécialiste Jalel Harchaoui.