Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte s’est rendu le dimanche 23 décembre à Tripoli où il a discuté avec les responsables libyens de coopération bilatérale et de processus politique.
La Russie s’est affirmée comme un acteur déterminant dans le chaos libyen. Allié du maréchal Haftar, le Kremlin maintient un contact avec toutes les principales parties impliquées dans le conflit – y compris Seif al-Islam Kadhafi, qui vient d’annoncer son retour sur la scène politique via Moscou.
Ses soutiens l’assurent : Seif el-Islam Kadhafi, le fils de feu le « Guide » de la Jamahiriya a annoncé à Vladimir Poutine sa candidature à la prochaine présidentielle. Nouveau coup de bluff ?
L’interruption de la mission humanitaire du bateau Aquarius repose la sensible question du secours des migrants en Méditerranée. Ses eaux ont beau être découpées en zones distinctes aux mains de différents pays, l’efficacité d’une telle répartition laisse à désirer et complique les sauvetages.
Il a beau cumuler les postes de Premier ministre et de chef du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj peine à asseoir son autorité sur la Libye. Et à s’imposer face à l’ambitieux maréchal Haftar.
Dans la foulée de la conférence de Palerme, l’émissaire onusien pour la Libye fait le point sur sa mission. Entre avancées sécuritaires et flou institutionnel, Ghassan Salamé veut croire en de réels progrès.
Lundi 26 novembre, la Chambre des représentants de Tobrouk a adopté l’amendement constitutionnel complétant la loi référendaire. Un nouveau pas important vers la tenue d’élections générales en 2019.
Plus de 15 000 migrants ayant tenté sans succès et au risque de leur vie de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe ont été rapatriés de Libye vers leurs pays d’origine depuis le début de l’année, a annoncé vendredi 23 novembre l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Le processus électoral ayant été réenclenché la semaine dernière à Palerme, les instances internationales cherchent maintenant à prendre la question sécuritaire à bras-le-corps. En imposant des sanctions à plusieurs responsables locaux, elles ont suscité de nouvelles tensions politiques.
En marge de la conférence de Palerme consacrée au dialogue interlibyen (12‑13 novembre), une réunion privée a été discrètement organisée dans l’une des chambres de la Villa Igiea.
Marquée par l’imbroglio autour de la présence du maréchal Haftar, mais aussi la communication d’un hôte italien soucieux de montrer qu’il a repris la main sur le dossier libyen, la conférence de Palerme a rappelé à l’auteur de ces lignes la commedia dell’arte, ce genre théâtral italien mettant en scène des comédies improvisées par des acteurs masqués.
Sourires, photos et petites phrases. C’est le modeste bilan de la conférence de Palerme sur la Libye, qui s’est clôturée mardi 13 novembre en début de soirée.
Attendu à Palerme le 12 novembre pour la conférence internationale sur la Libye organisée par le président du Conseil italien Giuseppe Conte, le maréchal Haftar devait finalement arriver dans la soirée, après avoir fait planer le doute sur sa participation.
En 2011, les femmes libyennes témoignaient avoir subi des viols de la part de l’armée de Kadhafi durant la révolution. Mais les méthodes brutales de l’ancien « Guide » libyen n’ont pas disparu avec lui : ces dernières années, les hommes sont aussi victimes de cette arme de guerre.
Entre 3 et 5 milliards d’euros. C’est le montant qui a disparu des comptes belges appartenant à la Libyan Investment Authority, selon une enquête de la RTBF. La justice du royaume vient de se saisir de l’affaire.
Un sommet international sur la Libye s’ouvre le 12 novembre à Palerme, dans le sud de l’Italie. Les principaux acteurs libyens et étrangers s’assiéront à la même table pour chercher un compromis difficile à la crise qui secoue le pays depuis sept ans. La présence de la France reste encore incertaine.
Armes, migrants, pétrole, drogues… La Libye sert de zone de transit pour une multitude de trafics, dont le manque à gagner s’élève à plusieurs millions de dollars. Décryptage en une infographie.
Forte de 400 à 700 éléments, l’organisation État islamique est en pleine restructuration en Libye. De Syrte, les jihadistes sont descendus plus au sud, délaissant leur stratégie d’expansion territoriale au profit de méthodes de guérilla.
Le chaos qu’a connu la Libye en 2013-2017 a fait chuter la production. Et le retour à une relative stabilité n’a pas rassuré les grands opérateurs internationaux.
Crise migratoire, reprise en main du processus politique en Libye… Ces deux dossiers, intimement liés, empoisonnent les relations entre la France et l’Italie. Dans le dossier libyen, Paris et Rome ne sont d’accord sur rien.
La major britannique BP a signé le 8 octobre une lettre d’intention entérinant la cession de 50 % de ses parts dans une licence pétrolière et gazière au groupe italien Eni, avec pour objectif de relancer la prospection dès 2019 grâce à l’appui de ce nouveau partenaire très présent en Libye.
Présence de groupes armés, trafics, absence mesures concrètes de conservation… Comme d’autres sites du patrimoine libyen, l’antique cité de Sabratha, inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’Unesco en juillet 2016, est aujourd’hui menacée.
Réuni à l’occasion d’un forum d’affaires Tunisie-Libye organisé 27 et 28 septembre par le Tunisia-Africa Business Council (TABC), les hommes d’affaires tunisiens se préparent à la reconquête du marché libyen, alors que les exportations à destination de ce pays ont été divisées par trois entre 2009 et 2017. Mais les difficultés pour les entreprises sont nombreuses.
L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, s’est dit sceptique sur la possibilité d’organiser des élections en décembre selon le calendrier adopté à Paris fin mai, en raison des violences et des retards dans le processus législatif.
Le gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par la communauté internationale, a annoncé le 26 septembre la signature d’un nouvel accord de cessez-le-feu entre milices rivales dans la banlieue sud de la capitale Tripoli.
Le fonds souverain spécialisé dans les actifs pétroliers poursuit JP Morgan pour un versement de 6 millions de dollars en pots-de-vin effectué par la banque Bear Stearns, qu’elle a racheté en 2008.
À l’approche d’échéances électorales de plus en plus hypothétiques, tensions et violence refont surface, tandis que les protagonistes de la crise semblent naviguer à vue. Décryptage.
L’ancien ministre français de l’Intérieur, qui fut directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, a de nouveau été mis en examen par la justice française, pour « corruption passive » cette fois.
Malgré l’adoption le 13 septembre d’une loi sur le référendum constitutionnel par la Chambre des représentants, la perspective d’un scrutin en Libye avant la fin de l’année 2018, selon les vœux de Paris, s’éloigne un peu plus.
Les récentes déclarations belliqueuses du maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l’Armée nationale libyenne, ont ravivé les tensions avec Alger, qui a redoublé de vigilance face à son voisin de l’Est.