14 Tunisiens avaient été pris en otage alors qu’ils se rendaient en bus à la raffinerie de pétrole dans laquelle ils travaillent. Ils ont été libérés par les forces de sécurité libyennes. Ce n’est pas la première fois que des Tunisiens sont pris pour cible en Libye.
Les travailleurs ont été kidnappés, jeudi, par des éléments armés libyens à la périphérie de la ville de Zaouïa (48 km à l’ouest de Tripoli), ont indiqué les autorités tunisiennes. Il s’agit de la plus importante prise d’otage depuis l’enlèvement, le 12 juin 2015, de dix agents consulaires.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est achevé lundi 11 février, à Addis-Abeba, sous la présidence de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Retour sur ses principales conclusions.
Lors du 32e sommet de l’Union africaine (UA), le commissaire pour la paix et la sécurité de l’institution panafricaine, l’Algérien Smaïl Chergui, a fait une série d’annonces sur la Libye et la situation au Sahel.
L’Armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée par l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar, a indiqué avoir procédé samedi à une frappe aérienne « d’avertissement » alors qu’un avion décollait près d’un champ pétrolier dans le sud libyen.
Premier voyage à Addis-Abeba pour Félix Tshisekedi, début de la présidence continentale pour Abdel Fattah al-Sissi, et même candidature inédite du roi d’Eswatini Mswati III pour lui succéder… Le 32e sommet de l’Union africaine devrait être celui des nouveautés.
Le sud-ouest libyen revient au cœur du combat politique entre le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. L’opération militaire lancée à la mi-janvier par ce dernier ravive les tensions dans la région du Fezzan.
Le 17 mars 2011, quand le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit pour prévoir la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne en Libye, la Russie laisse faire en ne mettant pas son veto. Pour voir. Et elle a vu : la coalition de forces occidentales et arabes guide la rébellion jusqu’à la mort du dictateur, en octobre 2011, à Syrte. Le pays sombre dans le chaos.
Dans sa grande offensive diplomatique et commerciale en Afrique du Nord, la Russie a fait de la Libye un dossier prioritaire. Pour quels objectifs et avec quelle stratégie ? Eléments de réponse avec Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et enseignant en géopolitique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (France).
À l’approche des élections générales prévues dans le courant de l’année, la population et les forces politiques de Cyrénaïque sont loin de parler d’une seule et même voix. Reportage.
Alors que le processus politique semblait relancé, les tensions au sein du Conseil présidentiel et la reprise des combats entre milices à Tripoli remettent en cause les progrès de ces derniers mois.
Au moins cinq personnes ont été tuées dans de nouveaux combats entre des milices rivales mercredi au sud de la capitale libyenne, faisant voler en éclats un accord de cessez-le-feu conclu en septembre sous l’égide de l’ONU.
Le chercheur tunisien Rafaa Tabib, spécialiste de la Libye, appelle les autorités de son pays à interroger le ravisseur des deux journalistes tunisiens disparus chez le voisin de l’est en 2014. Il revient pour Jeune Afrique sur les relations bilatérales et les écueils de la diplomatie tunisienne en Libye.
Les autorités libyennes ont lancé 37 mandats d’arrêt contre des Libyens ainsi que des rebelles tchadiens et soudanais suspectés d’implication dans des attaques contre des installations pétrolières et une base militaire, a indiqué samedi une source judiciaire.
À Tripoli, le procureur de la République libyenne a émis un mandat d’amener à l’encontre de plusieurs individus dont Abdelhakim Belhadj, président du parti Al Watan, dans le cadre d’une enquête sur diverses attaques et crimes commis en Libye.
Trois personnes, dont un diplomate libyen, ont été tuées dans une attaque « terroriste », revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), contre le ministère des Affaires étrangères mardi à Tripoli, illustrant le « chaos sécuritaire » qui prévaut dans le pays.
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte s’est rendu le dimanche 23 décembre à Tripoli où il a discuté avec les responsables libyens de coopération bilatérale et de processus politique.
La Russie s’est affirmée comme un acteur déterminant dans le chaos libyen. Allié du maréchal Haftar, le Kremlin maintient un contact avec toutes les principales parties impliquées dans le conflit – y compris Seif al-Islam Kadhafi, qui vient d’annoncer son retour sur la scène politique via Moscou.
Ses soutiens l’assurent : Seif el-Islam Kadhafi, le fils de feu le « Guide » de la Jamahiriya a annoncé à Vladimir Poutine sa candidature à la prochaine présidentielle. Nouveau coup de bluff ?
L’interruption de la mission humanitaire du bateau Aquarius repose la sensible question du secours des migrants en Méditerranée. Ses eaux ont beau être découpées en zones distinctes aux mains de différents pays, l’efficacité d’une telle répartition laisse à désirer et complique les sauvetages.
Il a beau cumuler les postes de Premier ministre et de chef du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj peine à asseoir son autorité sur la Libye. Et à s’imposer face à l’ambitieux maréchal Haftar.
Dans la foulée de la conférence de Palerme, l’émissaire onusien pour la Libye fait le point sur sa mission. Entre avancées sécuritaires et flou institutionnel, Ghassan Salamé veut croire en de réels progrès.
Lundi 26 novembre, la Chambre des représentants de Tobrouk a adopté l’amendement constitutionnel complétant la loi référendaire. Un nouveau pas important vers la tenue d’élections générales en 2019.
Plus de 15 000 migrants ayant tenté sans succès et au risque de leur vie de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe ont été rapatriés de Libye vers leurs pays d’origine depuis le début de l’année, a annoncé vendredi 23 novembre l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Le processus électoral ayant été réenclenché la semaine dernière à Palerme, les instances internationales cherchent maintenant à prendre la question sécuritaire à bras-le-corps. En imposant des sanctions à plusieurs responsables locaux, elles ont suscité de nouvelles tensions politiques.
En marge de la conférence de Palerme consacrée au dialogue interlibyen (12‑13 novembre), une réunion privée a été discrètement organisée dans l’une des chambres de la Villa Igiea.
Marquée par l’imbroglio autour de la présence du maréchal Haftar, mais aussi la communication d’un hôte italien soucieux de montrer qu’il a repris la main sur le dossier libyen, la conférence de Palerme a rappelé à l’auteur de ces lignes la commedia dell’arte, ce genre théâtral italien mettant en scène des comédies improvisées par des acteurs masqués.
Sourires, photos et petites phrases. C’est le modeste bilan de la conférence de Palerme sur la Libye, qui s’est clôturée mardi 13 novembre en début de soirée.
Attendu à Palerme le 12 novembre pour la conférence internationale sur la Libye organisée par le président du Conseil italien Giuseppe Conte, le maréchal Haftar devait finalement arriver dans la soirée, après avoir fait planer le doute sur sa participation.