Quelques jours avant la réunion de Paris qui a débouché sur un accord de principe sur l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives en décembre, Dakar a accueilli du 11 au 13 mai un dialogue interlibyen qui a permis de faire avancer les dossiers. Les perspectives de règlement de la crise dans l’ex-Jamahiriya semblent cependant toujours aussi lointaines, accentuant l’inquiétude de ses voisins, qui sont sur le qui-vive.
Après la chute de Mouammar Kadhafi, ses réserves d’armes sont devenues des stocks en libre accès. Plongée dans une crise, la Libye est peu à peu devenue le paradis des trafiquants d’armes. Aujourd’hui l’export aussi bien que l’import ont créés une économie des armes.
Le dialogue interlibyen entamé à Dakar les 11, 12 et 13 mai a réunit des personnalités libyennes issues de nombreuses communautés, courants politiques et mouvements différents. Un large éventail représentatif rassemblé pour tenter de venir à bout de la crise libyenne. Résumé des forces en présence en une infographie.
Les principaux acteurs politiques libyens se sont engagés mardi 29 mai, à Paris, à assurer l’organisation d’élections présidentielle et législatives le 10 décembre 2018. Bien que nombre de questions restent en suspens sur ce document qui n’a pas encore été paraphé, le ton était à l’optimisme à l’issue de la rencontre.
Les représentants des différentes parties prenantes de la crise libyenne, réunis mardi 29 mai à l’Élysée, à Paris, ont signé une déclaration commune prévoyant notamment l’organisation des élections législatives et de la présidentielle le 10 décembre 2018.
Les acteurs majeurs du dossier libyen se réunissent le 29 mai à l’Élysée sur invitation d’Emmanuel Macron. Objectifs : obtenir leur accord concernant la tenue des élections avant 2019 et mettre toutes les parties prenantes face à leurs responsabilités.
Selon les informations de Jeune Afrique, Paris accueillera mardi 29 mai une réunion entre les acteurs de la crise libyenne pour accélérer la mise en place d’une feuille de route pour le bon déroulement des élections prévues à la fin de l’année.
L’ancienne ministre française de la Francophonie était à Dakar lors du dialogue interlibyen, du 11 au 13 mai. Elle y a mené des négociations très confidentielles avec des membres de la Fondation Brazzaville et les parties libyennes.
En marge du dialogue inter-libyen qui a eu lieu le week-end dernier à Dakar, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal estime que le continent doit s’impliquer davantage pour faire revenir la paix dans ce pays. Interview.
Pour sortir de la crise libyenne qui secoue le pays depuis la chute de Kadhafi en 2011, une vingtaine de dirigeants libyens ont conclu le 11 mai à Dakar, après trois jours de réflexion, un accord remettant les cartes de la paix aux Libyens.
Le gouvernement britannique a officiellement présenté ses excuses à Abdelhakim Belhadj et son épouse, en reconnaissant avoir joué un rôle dans leur capture en Malaisie, en 2004, en collaboration avec les services américains, puis leur transfert vers la Libye du colonel Kadhafi, où ils avaient été torturés. Le leader islamiste avait entamé une bataille juridique en 2012 pour exiger la vérité.
Confronté à une situation politique et militaire libyenne confuse, l’émissaire de l’ONU Ghassan Salamé ne ménage pas ses efforts pour accompagner la transition pacifique vers un gouvernement central. Ce qui semble loin d’être gagné…
Alors que les banques libyennes ont prêté en 2017 pour moins de 20 millions de dinars (12,3 millions d’euros au marché officiel) au secteur privé, la banque libyenne Assaray lance son agence Assaray Namaa, qui proposera des micro-crédits d’ici à la fin de l’année.
Alors que l’état de santé du maréchal Khalifa Haftar donne lieu à des spéculations depuis le 13 avril, la Libye s’interroge sur l’identité d’un éventuel successeur. Un général discret, proche d’Abou Dhabi, qui a été actif sur le front contre les jihadistes, semble représenter l’option la plus concrète.
Après la chute de Kadhafi, l’ONU a tenté de mettre au point des solutions parfois imposées ou négociées officieusement afin de résoudre la crise. Depuis le 5 avril, les Nations unies ont décidé de donner la parole aux citoyens en organisant des consultations à travers le pays. Et des centaines de participants affluent…
Selon un communiqué de l’Armée nationale libyenne (ANL), un proche du maréchal Khalifa Haftar, le général Abdelrazak al-Nadhouri, a échappé à un attentat à la voiture piégée mercredi, à Benghazi. Un civil a été tué dans l’attentat.
L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, reçoit actuellement des soins dans un hôpital à Paris, a indiqué son porte-parole dans la nuit de vendredi à samedi, confirmant des informations de presse.
Selon ses nombreux soutiens, le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, se présentera à la prochaine élection présidentielle. Encore faut-il qu’il réapparaisse…
Le groupe armé tchadien Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) a affirmé avoir été la cible de frappes de l’aviation de Khalifa Haftar et soutient que ces attaques sont le signe d’une coopération étroite entre le président tchadien Idriss Déby Itno et le maréchal libyen.
En Libye et au Sénégal, Seif el-Islam Kadhafi et Karim Wade, tous deux fils d’anciens dirigeants politiques, viennent de se porter candidats à l’élection présidentielle de leur pays.
Mis en examen le 21 mars, Nicolas Sarkozy nie farouchement avoir bénéficié des largesses du « Guide » libyen. Retour sur une idylle qui a tourné à l’aigre.
Les conséquences néfastes de l’implosion de la Libye en 2011 sous les raids aériens de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis continuent de se faire sentir, et même de se propager dans les pays voisins. Retour sur les origines de ce mal lybien.
« Coup de tonnerre » dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 : après plus de 24 heures de garde à vue, l’ancien chef de l’État français a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Si l’ONU incite fortement à la tenue, cette année, d’un référendum constitutionnel et d’élections présidentielle et législatives en Libye, cette perspective pourrait ne pas être la solution. L’ONU ne semble en effet pas avoir retenu les leçons de ses errements répétés.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé ce mardi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Il est entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne lors de l’élection présidentielle de 2007.
Avec son film « L’ordre des choses », sorti ce mercredi en France, Andrea Segre met en lumière les migrants retenus en Libye et souhaitant traverser la Méditerranée, dont le destin dépend de la décision d’un policier italien envoyé dans le pays pour négocier.
En visite à Tunis, le président français a reconnu la responsabilité française dans le chaos libyen d’aujourd’hui. Mais, quelques mois après être parvenu à réunir le maréchal Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, la stratégie diplomatique française peine à faire sentir ses effets.
Des milliers de Libyens ont célébré samedi le 7e anniversaire de la révolution qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, malgré leur calvaire quotidien dans un pays miné par une crise politique et économique sans précédent.
Un document confidentiel des Nations unies rapporte une hausse du trafic d’êtres humains en Libye. D’après les experts onusiens, les forces libyennes aident les groupes rebelles dans leur contrôle des routes migratoires.