Dans son fief de Benghazi débarrassé, assure-t-il, des dernières poches de résistance, le maréchal libyen a reçu Jeune Afrique. Celui qui ambitionne de réunifier sous sa houlette – et au besoin par la force – ce pays déchiré fait le point sur ses alliés, ses ennemis et les tentatives de médiation internationales. Avec l’assurance de l’homme providentiel qu’il est persuadé d’incarner.
La cartographie des États qui soutiennent l’action de Khalifa Haftar et de ceux qu’il considère comme ennemis recoupe celle du dernier damier géopolitique arabe partagé entre les capitales anti-Frères musulmans et celles réputées les soutenir.
Le maréchal a-t-il confiance en un autre qu’en lui-même ? Trahi par le colonel Kadhafi alors qu’il est dans une geôle tchadienne en 1987, puis poursuivi par les sicaires du « Guide », peut-être vendu par l’un des siens lors de sa tentative de coup d’État de 1993, aujourd’hui bête noire des chefs de milices ennemies ciblée par plusieurs attentats ou tentatives d’attentats, il a su changer de camp quand la nécessité le lui imposait.
Emmanuel Macron avait fait du dossier libyen sa priorité lors de sa visite à Tunis. Preuve supplémentaire de la volonté du président français de se poser en médiateur dans le dossier libyen : en marge de sa visite à Tunis, la semaine dernière, son ministre des Affaires étrangères a rencontré le président du conseil présidentielle libyen.
Écrivaine rwandaise et lauréate du Prix Renaudot 2012 pour son roman « Notre-Dame du Nil », Scholastique Mukasonga évoque dans cette tribune l’accueil réservé aux migrants.
Les résultats de l’enquête sur les scènes de migrants subsahariens réduits en esclavage diffusées par CNN en novembre dernier seront prêts « dans un mois », a assuré Mohamed Tahar Siala, ministre libyen des Affaires étrangères, dans une interview à Jeune Afrique. D’ici là, il considère que « ce reportage n’est pas fiable ».
Liste électorale, constitution, élections, sécurité… l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, qui a répondu à JA en marge du 30e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, est optimiste, même s’il sait que de nombreux défis restent à relever pour aboutir à des élections avant la fin de l’année.
Deux femmes sont mortes et de nombreuses personnes sont portées disparues et « présumées noyées », annoncent samedi SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières (MSF) qui sont parvenus à sauver 83 migrants lors d’une opération en Méditerranée.
Le classement éventuel du couscous au patrimoine mondial de l’humanité réconciliera-t-il les Maghrébins, la classe politique française et l’espèce humaine toute entière ? Algériens, Marocains et Tunisiens tentent un front commun.
Deux véhicules piégés ont explosé à trente minutes d’intervalle, mardi 23 janvier au soir, devant une mosquée du quartier d’al-Sleimani, dans le centre-ville de Benghazi. Le bilan encore provisoire fait état de 34 morts et une vingtaine de blessés.
Le passage de l’interview accordée à Jeune Afrique par le maréchal Khalifa Haftar (n°2974), dans lequel il dit tout ignorer des efforts de médiation de l’Algérie et de l’Union africaine dans la crise libyenne, n’a guère été apprécié par les intéressés.
Onze opérations distinctes ont été nécessaires ce mardi pour secourir les passagers des différentes embarcations qui tentaient de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord. Parmi les rescapés : au moins 175 femmes et 75 enfants.
Recherché par Paris dans l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, le sulfureux homme d’affaires français, arrêté à Londres, a été libéré sous caution. Jusqu’à son extradition ?
Trois jours après son arrestation à l’aéroport de Londres, Alexandre Djouhri a obtenu mercredi sa liberté sous caution. Intermédiaire financier à la réputation sulfureuse, il fait figure de personnage-clé dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Alexandre Djouhri, intermédiaire présumé entre la France sarkozienne et la Libye de Kadhafi, a été arrêté ce dimanche à Londres. Rebondissement de moyenne envergure dans une affaire qui ressemble à un western de Sergio Leone : « le court, la brute et le truand » ?
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri a été interpellé dimanche à Londres. Intermédiaire financier à la réputation sulfureuse, il est au cœur de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.
Le Nigeria va accélérer le rapatriement de ses ressortissants de Libye, pointée du doigt pour l’exploitation et les mauvais traitements infligés aux migrants, a annoncé samedi à Tripoli son ministre des Affaires étrangères.
La Libye a engrangé l’an dernier 14 milliards de dollars (11,6 mds EUR) de recettes pétrolières, soit près de trois fois plus qu’en 2016, malgré l’insécurité et une crise politique persistante, selon un communiqué de la Banque centrale libyenne (BCL) transmis vendredi à l’AFP.
Le chef de la diplomatie italienne a dit espérer un retour à la stabilité en Libye en 2018, deux jours après que son homologue français a appelé à des élections rapides pour sortir le pays du chaos.
Depuis le mois de septembre, Diego Garzitto entraîne Al-Ittihad Tripoli, un des clubs libyens les plus puissants. Le coach français s’est installé dans la capitale libyenne. Pour Jeune Afrique, il a accepté de raconter longuement cette expérience particulière vécue dans un pays instable et dangereux, et où le quotidien impose de prendre de nombreuses précautions.
Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) compte évacuer vers des pays tiers entre 5 000 et 10 000 réfugiés en situation très vulnérable en Libye, a annoncé mardi son représentant en Libye Roberto Mignone.
L’accord prévoyait la formation du gouvernement d’union nationale (GNA) pour un mandat d’un an. L’ONU a réaffirmé son soutien à une sortie de crise par un processus politique.
Béchir Saleh, ancien bras droit de Mouammar Kadhafi multiplie les voyages à l’étranger afin de trouver des solutions politiques à l’instabilité de la Libye. Après quelques jours passés en Russie, mi-décembre, il rendra visite au président Idriss Déby Itno au Tchad.
Siemens a conclu un accord de 700 millions d’euros avec la compagnie d’électricité publique libyenne pour la construction de deux centrales au gaz, dotées d’une capacité de production combinée de 1,3 gigawatt.
« Task force » africano-européenne policière et de renseignement, évacuation d’urgence des migrants, commission d’enquête de l’UA. Ce sont les trois axes de la politique anti-esclavagisme en Libye décidée lors du sommet UA-UE qui s’est achevé à Abidjan jeudi.
En octobre, j’ai eu une discussion avec un ami adepte de l’une de ces innombrables Églises dites de réveil qui pullulent sur le continent. Il me demandait de me repentir, de me convertir avant qu’il ne soit trop tard.
Membre du comité de direction de la Banque centrale de Libye, Abdurrahman Habil propose d’avoir recours aux obligations islamiques « sukuk » pour réintroduire de la liquidité dans le système bancaire libyen.