Mehdi Bouaouaja, l’un des avocats tunisiens de Baghdadi Mahmoudi, l’ex-secrétaire général du Congrès général du peuple (CGP) libyen (fonction équivalente à celle de Premier ministre), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Six ans après la disparition du « Guide », ses principaux et derniers acolytes ont changé de geôliers et bénéficient désormais d’un traitement de faveur. Enquête.
Les protagonistes de la crise politique libyenne sont réunis depuis dimanche à Tunis, à l’instigation des Nations unies. Mais les pourparlers ont rapidement tourné court, après l’annonce de la « suspension » de la participation d’une délégation parlementaire.
La Libye est devenue au fil des années l’une des principales zones de départ vers l’Europe pour les migrants, victimes de nombreux sévices malgré les appels incessants en faveur d’une action urgente de la communauté internationale.
Que peut bien espérer le Front international de la société civile panafricaine, quand il dépose une plainte contre un ancien président français ? Peut-être plus qu’une inculpation…
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
Le président de la National Oil Corporation (NOC), Mustafa Sanalla, est l’une figure clé du pays. Pour Jeune Afrique, il revient sur les enjeux de la sécurisation de la production pétrolière et en appelle à toutes les parties pour mettre un terme aux blocages et attaques qui ont coûté 180 milliards de dollars au pays depuis le début de la crise.
Les dépouilles de 21 chrétiens coptes exécutés en Libye par le groupe Etat islamique (EI) en 2015 ont été découvertes dans un charnier près de Syrte, l’ancien bastion des jihadistes.
Des organisations de la société civile ouest-africaine ont créé le 7 octobre à Bamako un Front pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme en Afrique. L’une des premières actions de ce mouvement parrainé notamment par le reggaeman Tiken Jah Fakoly ? Déposer une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour avoir déclenché la guerre en Libye.
Après des semaines d’affrontements meurtriers, plus de 3 000 migrants ont été interpellés le 7 octobre à Sabratha, ville libyenne devenue le principal point de départ de l’immigration clandestine.
Après des semaines d’affrontements meurtriers, une force soutenue par le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a annoncé le 6 octobre avoir chassé de la ville de Sabratha une milice dirigée par un ancien baron local du trafic de migrants.
Après plusieurs mois d’affrontements entre groupes armés, le calme semble être revenu dans la capitale. Mais l’insouciance et la relative prospérité d’antan ne sont plus qu’un vieux souvenir.
Le nombre des migrants partis de Libye pour rallier l’Europe a baissé de 20% en 2017, affirme le commandant de l’opération européenne Sophia, chargée de lutter contre les passeurs.
En Libye, la condition des femmes est en pleine régression. Depuis février dernier, les femmes de moins de 60 ans de l’Est libyen, ne peuvent plus voyager seules à l’étranger.
Une milice a bloqué pendant plus de deux jours la production du principal site pétrolier du pays. Des tribus touaregs l’ont rouvert, a affirmé Mustapha Sanalla, directeur de la National Oil Corporation (NOC), mais l’avenir reste incertain.
Le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson se trouvait sous le feu des critiques mardi après avoir déclaré que la Libye pourrait devenir attractive pour les touristes et les investisseurs si toutefois elle parvenait à « se débarrasser des cadavres ».
Alors que la Tunisie, le Nigeria et l’Égypte pourraient se qualifier avant la fin des éliminatoires, de nombreuses sélections vont jouer très gros à l’occasion de cette cinquième journée. Certaines confrontations directes seront lourdes de conséquences, notamment pour la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Gabon, le Sénégal ou le Burkina Faso.
Réunis à Tunis depuis une semaine sous l’égide de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, des représentants du maréchal Khalifa Haftar et de Fayez el-Sarraj – qui se disputent le pouvoir – sont parvenus à « des consensus sur un nombre de points importants qui doivent être amendés » dans l’accord de 2015.
Deux chefs issus du clan Werfallah, qui avait soutenu jusqu’au bout l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, ont été tués alors qu’ils revenaient d’une mission de réconciliation entre tribus libyennes.
Lors d’un événement organisé à Paris pour poser la question cruciale de l’avenir de la Libye, des invités passionnés ont vertement hué l’ancien président français Nicolas Sarkozy et salué la mémoire de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Le maréchal Khalifa Haftar renforce encore un peu plus son statut d’interlocuteur indispensable à la résolution de la crise libyenne. L’homme fort de l’est de la Libye rencontre ce jeudi 28 septembre à Paris le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. La veille, il a été reçu à Rome par les autorités italiennes.
Longtemps discrète et mesurée, la famille royale de Libye n’en souhaite pas moins prendre sa part dans la reconstruction nationale. Mais ses principaux membres sont aussi divisés que le pays.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a estimé vendredi que les partisans de l’ancien régime kadhafiste pouvaient participer au processus politique, et a demandé à tous les pays impliqués dans le dossier d’agir sous le parapluie de l’ONU.
Ses relations avec le « Guide » et la chute de celui-ci, le rôle de Nicolas Sarkozy, mais aussi sa vie en Afrique du Sud et ses tentatives pour influer sur le sort de son pays. Pour la première fois, Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, livre une part de sa vérité.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a présenté mercredi sa feuille de route, qui consiste en plusieurs étapes institutionnelles avant l’organisation d’élections générales dans le pays.
La France et l’Union africaine souhaitent organiser une conférence nationale interlibyenne avant fin 2017. Un événement qui aura pour but de définir un plan d’action pour sortir la Libye du « chaos ».
Le Français Jean-Yves Ollivier a organisé une rencontre entre l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh, et le leader islamiste libyen Abdelhakim Belhadj.
L’organisation allemande Sea Eye a annoncé samedi la reprise de ses opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée, un mois après les avoir suspendues en raison de l’interdiction faite aux ONG de patrouiller au large de la Libye.
Pour la première fois depuis la chute de Kadhafi, Béchir Saleh, son ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, accorde une interview à un média. Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans l’édition de Jeune Afrique, en kiosque à partir du 10 septembre.