Depuis septembre 2022, l’ancien ministre sénégalais représente l’ONU en Libye et tente, après ses six prédécesseurs, de ramener autour de la table des négociations des personnalités qui s’opposent depuis 2011. Une mission complexe, que l’éclatement d’une nouvelle guerre à Gaza a rendu plus délicate encore.
Le Parlement proche du maréchal Haftar a menacé de suspendre l’approvisionnement de ces pays en hydrocarbures si « les massacres » de Palestiniens ne cessent pas.
Organisée par les autorités de l’est du pays, cette rencontre visant à réunir les pays apportant une aide financière a été accueillie avec scepticisme par une partie de la communauté internationale. Elle aura finalement lieu au début de novembre.
Ce fonds a été annoncé par le gouvernement de l’Est, non reconnu par la communauté internationale. Les pays donneront-ils à une instance non institutionnelle ?
La coopération bilatérale entre Tripoli et Moscou est au programme de la rencontre entre l’homme fort de l’Est libyen et le vice-ministre russe de la Défense.
Quelques jours après les inondations qui ont ravagé la ville côtière de Derna le 10 septembre, la justice avait pointé du doigt le défaut d’entretien des barrages de la région. Huit responsables ou ancien responsables vont maintenant devoir répondre de ce qui est qualifié de « négligence ».
Communications coupées et journalistes chassés, la ville de l’est libyen meurtrie se retrouve isolée alors que les habitants commencent à demander des comptes aux autorités. Un nouveau bilan fait état de 3 351 morts.
Tandis que les équipes de secours internationales continuent à arriver dans le pays, de nouveaux corps de victimes sont découverts chaque jour et les recherches sont compliquées par le boue et les difficultés logistiques.
Depuis 1998, les deux édifices qui ont rompu à Derna, provoquant des inondations meurtrières dans cette ville de l’est de la Libye, présentaient des fissures qui n’ont jamais été réparées.
Six jours après les inondations catastrophiques qui ont frappé l’est de la Libye, faisant des milliers de morts et de disparus, des organisations humanitaires ont mis en garde contre le risque croissant de propagation de maladies.
L’état du pays après des années de conflit et l’inefficacité des autorités sont pointés du doigt par les habitants et la communauté internationale pour expliquer l’ampleur du désastre.
Alors que les secours étrangers continuent à arriver dans le pays, le décompte officiel atteint 3 800 morts, mais les sauveteurs redoutent un bilan beaucoup plus élevé.
Phénomène directement lié au réchauffement climatique en cours, la tempête Daniel qui a ravagé Derna a aussi vu ses conséquences amplifiées par le chaos politique dans lequel est plongé le pays depuis 2011.
L’Allemagne, la Roumanie et la Finlande envoient du matériel de secours dans le cadre des mécanismes d’aide prévus par l’Union européenne, tandis que le chiffre de 30 000 personnes déplacées a été annoncé par les autorités.
2 300 morts, 7 000 blessés, 5 000 disparus… Le bilan du passage de la tempête Daniel dans cette ville de l’est libyen ne cesse de s’alourdir. L’aide internationale s’organise.
Les deux principaux barrages en amont de cette ville de 100 000 habitants ont lâché dans la nuit du 10 au 11 septembre, provoquant d’énormes coulées de boue, détruisant les ponts et emportant de nombreux immeubles.
À Tripoli, l’annonce par Israël d’une brève rencontre entre le chef de la diplomatie et son homologue libyenne a provoqué des manifestations violentes et l’éviction de la ministre. Décryptage d’une réaction épidermique.
En 1980, un DC-9 civil italien s’abîmait en Méditerranée, faisant 81 victimes. Une affaire qu’un procès, tardif, n’a pas permis d’élucider. Aujourd’hui, l’ancien président du Conseil italien, Giuliano Amato, accuse la France, qui aurait visé un avion à bord duquel se trouvait Kadhafi, d’avoir abattu l’appareil par erreur.
La réunification de la Banque centrale devrait permettre d’absorber la dette accumulée par le gouvernement parallèle de l’est. Mais au prix d’une politisation de l’institution qui menace sa stabilité.
Nouveau retournement de situation en Libye : l’ambassadeur de l’Union européenne, l’Italien Nicola Orlando, initialement éconduit par les autorités de Tripoli, a finalement été agréé ce dimanche.
Scène ubuesque cet été en plein centre-ville : dans la quiétude estivale, au milieu des passants, des milices rivales font le coup de feu. Ces règlements de compte fréquents s’inscrivent dans l’histoire d’une capitale au passé violent et à l’instabilité chronique.
Choisi par les Européens, le diplomate italien Nicola Orlando a vu ses lettres de créance refusées par les autorités libyennes. Qui semblent réagir ainsi à l’activisme de Rome en Méditerranée.
Najla al-Mangoush a rencontré Eli Cohen lors d’un entretien qualifié d’ « inédit ». La ministre affirme qu’elle a rappelé la position de la Libye à l’égard de la cause palestinienne.
Suivant les préconisations des magistrats ayant enquêté sur l’affaire, les juges ont décidé de renvoyer l’ancien président et plusieurs de ses ministres devant la justice. Ils devront s’expliquer sur le rôle joué par le régime Kadhafi dans le financement de sa campagne en 2007.
Le vice-ministre russe de la Défense a discuté de coopération militaire avec les hommes du clan Haftar, qui a eu recours au groupe Wagner dans sa lutte pour le pouvoir en Libye.
Après des journées de révolte des habitants d’al-Khoms, dans le nord du pays, le Gouvernement d’union nationale dément vouloir laisser exploiter son port par la Turquie.