En Libye, la condition des femmes est en pleine régression. Depuis février dernier, les femmes de moins de 60 ans de l’Est libyen, ne peuvent plus voyager seules à l’étranger.
Une milice a bloqué pendant plus de deux jours la production du principal site pétrolier du pays. Des tribus touaregs l’ont rouvert, a affirmé Mustapha Sanalla, directeur de la National Oil Corporation (NOC), mais l’avenir reste incertain.
Le ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson se trouvait sous le feu des critiques mardi après avoir déclaré que la Libye pourrait devenir attractive pour les touristes et les investisseurs si toutefois elle parvenait à « se débarrasser des cadavres ».
Alors que la Tunisie, le Nigeria et l’Égypte pourraient se qualifier avant la fin des éliminatoires, de nombreuses sélections vont jouer très gros à l’occasion de cette cinquième journée. Certaines confrontations directes seront lourdes de conséquences, notamment pour la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Gabon, le Sénégal ou le Burkina Faso.
Réunis à Tunis depuis une semaine sous l’égide de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, des représentants du maréchal Khalifa Haftar et de Fayez el-Sarraj – qui se disputent le pouvoir – sont parvenus à « des consensus sur un nombre de points importants qui doivent être amendés » dans l’accord de 2015.
Deux chefs issus du clan Werfallah, qui avait soutenu jusqu’au bout l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, ont été tués alors qu’ils revenaient d’une mission de réconciliation entre tribus libyennes.
Lors d’un événement organisé à Paris pour poser la question cruciale de l’avenir de la Libye, des invités passionnés ont vertement hué l’ancien président français Nicolas Sarkozy et salué la mémoire de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Le maréchal Khalifa Haftar renforce encore un peu plus son statut d’interlocuteur indispensable à la résolution de la crise libyenne. L’homme fort de l’est de la Libye rencontre ce jeudi 28 septembre à Paris le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. La veille, il a été reçu à Rome par les autorités italiennes.
Longtemps discrète et mesurée, la famille royale de Libye n’en souhaite pas moins prendre sa part dans la reconstruction nationale. Mais ses principaux membres sont aussi divisés que le pays.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a estimé vendredi que les partisans de l’ancien régime kadhafiste pouvaient participer au processus politique, et a demandé à tous les pays impliqués dans le dossier d’agir sous le parapluie de l’ONU.
Ses relations avec le « Guide » et la chute de celui-ci, le rôle de Nicolas Sarkozy, mais aussi sa vie en Afrique du Sud et ses tentatives pour influer sur le sort de son pays. Pour la première fois, Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, livre une part de sa vérité.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a présenté mercredi sa feuille de route, qui consiste en plusieurs étapes institutionnelles avant l’organisation d’élections générales dans le pays.
La France et l’Union africaine souhaitent organiser une conférence nationale interlibyenne avant fin 2017. Un événement qui aura pour but de définir un plan d’action pour sortir la Libye du « chaos ».
Le Français Jean-Yves Ollivier a organisé une rencontre entre l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh, et le leader islamiste libyen Abdelhakim Belhadj.
L’organisation allemande Sea Eye a annoncé samedi la reprise de ses opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée, un mois après les avoir suspendues en raison de l’interdiction faite aux ONG de patrouiller au large de la Libye.
Pour la première fois depuis la chute de Kadhafi, Béchir Saleh, son ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, accorde une interview à un média. Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans l’édition de Jeune Afrique, en kiosque à partir du 10 septembre.
Celui qui se présente comme le successeur de la dynastie renversée par Kadhafi en 1969 demande le retour à la Constitution de 1951, mais en remplaçant le mot « monarque » par celui de « chef de l’État ». Rien ne dit qu’Idriss Al-Sanoussi sera entendu.
Dans une lettre ouverte adressée jeudi aux gouvernements européens, l’ONG Médecins sans Frontières (MSF) critique la politique migratoire de l’UE accusée d’« alimenter un système criminel » en Libye, et fustige les mauvais traitements infligés aux migrants qui tentent de traverser la Méditerranée depuis ce pays.
L’organisation jhadiste Daesh (État islamique) semble remettre un pied dans la région de Syrte, ville côtière libyenne qu’elle a occupée plusieurs mois avant d’en être délogée en décembre 2016.
À l’issue du mini-sommet de lundi à Paris entre des chefs de gouvernements européens et des dirigeants africains sur la crise migratoire, le président français Emmanuel Macron a proposé d’identifier dès le Niger et le Tchad « les ressortissants qui ont droit à l’asile ».
Dans un rapport publié lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle les autorités libyennes à relâcher immédiatement les migrants les plus vulnérables détenus en Libye.
Le président français Emmanuel Macron a convié des dirigeants africains et européens à Paris lundi après-midi. L’objectif : conjuguer leurs efforts pour faire face à la crise migratoire.
Le président français Emmanuel Macron réunira lundi à Paris des chefs de gouvernement européens et des dirigeants africains pour tenter de conjuguer leurs efforts face à la crise migratoire.
Les victimes ont été décapitées lors d’une attaque mercredi 23 août à l’aube contre une position de l’Armée nationale libyenne (ANL), loyale au maréchal Khalifa Haftar, dans le sud-est du pays, a annoncé le même jour un porte-parole de cette force.
Les proches de l’ancien Premier ministre libyen Ali Zeidan ont confirmé sa libération mercredi. L’ex-chef du gouvernement avait été enlevé il y a dix jours par un groupe armé à Tripoli, la capitale libyenne.
Ali Zeidan a été enlevé le 13 août dans la capitale libyenne par des hommes armés, qui le retiennent captif depuis maintenant neuf jours, a-t-on appris mardi 22 août.
La CPI, la Cour pénale internationale, a délivré mardi un mandat d’arrêt d’arrêt international à l’encontre d’un officier des forces du maréchal Haftar pour crimes de guerre, pour des meurtres présumés commis à Benghazi et ses environs. Mahmoud Al-Werfalli est soupçonné d’avoir été impliqué ces deux dernières années dans la mort de 33 personnes à Benghazi, la deuxième ville du pays.
Le combattant Abdelhakim Belhadj traqué par les services secrets du monde entier est devenu un acteur clé de la révolution libyenne, doublé d’un homme d’affaires fortuné.
Afghanistan, Al-Qaïda, prisons secrètes de la CIA, chute de Kadhafi, fortune, ambitions… L’ancien chef jihadiste libyen, Abdelhakim Belhadj, devenu leader politique et businessman prospère lève un coin de voile sur son itinéraire tourmenté.