Laurent Fabius a quitté le gouvernement par la grande porte. Remplacé par Jean-Marc Ayrault, l’ex-chef de la diplomatie française pourrait prendre la tête du prestigieux Conseil constitutionnel, sur proposition de François Hollande. Quel est son bilan en Afrique ?
Une campagne de bombardements aériens visant les sites et les arsenaux de l’État islamique en Libye, sur le modèle de celle menée en Syrie et en Irak ?
Des responsables de l’administration américaine ont fait état jeudi d’une présence « de l’ordre de 5 000 combattants en Libye. Un nombre qui s’est multiplié par deux par rapport aux précédentes estimations.
Après l’Irak et la Syrie, la communauté internationale doit-elle intervenir en Libye ? Les États-Unis et d’autres pays, réunis mardi à Rome, envisagent sérieusement cette hypothèse. Dans quelles conditions ? Explication en six questions.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a démenti mardi 2 février toute velléité de la France d’intervenir militairement contre l’État Islamique (EI) en Libye.
Cinq ans après avoir écrasé sous les bombes le régime psychopathe de Mouammar Kadhafi, les stratèges de l’Otan s’apprêtent à remettre le couvert pour « finir le travail » – à moins que ce ne soit pour réparer leur coupable imprévoyance.
À l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité nationale jeudi à Washington, Barack Obama a affirmé que les États-Unis étaient prêts à traquer le groupe État islamique au-delà de la Syrie et l’Irak, jusqu’en Libye si nécessaire.
Le parlement de Tobrouk-Baïda, reconnu par la communauté internationale, a rejeté lundi le gouvernement d’union nationale formé sous l’égide les Nations Unies.
En Libye, les négociations se poursuivent autour de la composition du futur gouvernement. Après le rejet de sa première proposition à une large majorité par le Parlement de Tobrouk, ce lundi, le Premier ministre libyen, Fayez el-Sarraj, dispose d’une dizaine de jours pour soumettre aux députés un nouveau cabinet.
Le parlement libyen basé à Tobrouk et reconnu par la communauté internationale a rejeté ce lundi le gouvernement d’union nationale parrainé par l’ONU, demandant la formation d’un nouveau gouvernement plus restreint.
Les pompiers ont maîtrisé les incendies ayant ravagé des réservoirs pétroliers à la suite d’une attaque du groupe Etat islamique (EI) à Ras Lanouf (est), selon un responsable des gardes des installations pétrolières.
Deux jours après la création d’un nouveau gouvernement libyen d’union nationale, la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique (EI) a lancé, ce jeudi, une nouvelle attaque contre des installations pétrolières dans la ville de Ras Lanouf, un vaste site pétrolier, dans le nord de la Libye.
Un gouvernement libyen d’union nationale prévu dans l’accord parrainé par l’ONU a été formé mardi 19 janvier. La nouvelle équipe, dirigée par l’homme d’affaires tripolitain Fayez el-Sarraj, est composée de 32 ministres, a-t-on appris.
Les gardes des installations pétrolières (GIP) ont affirmé avoir repoussé dimanche une tentative d’incursion du groupe jihadiste dans le terminal de Zueitina, dans le nord de la Libye, a indiqué l’un de leurs responsables.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué vendredi l’attentat au camion piégé qui a fait la veille plus de 50 morts dans un centre de police à Zliten, à 170 km à l’est de la capitale libyenne, Tripoli.
Le Parlement britannique a dévoilé jeudi les retranscriptions inédites de deux conversations téléphoniques entre Tony Blair et Mouammar Kadhafi dans lesquelles l’ancien Premier ministre britannique demande au leader libyen de l’époque de partir et se mettre en sécurité, peu avant sa chute en 2011.
De source sécuritaire, plus de 50 personnes ont péri jeudi dans un attentat suicide contre un centre de la police dans la ville de Zliten, située dans l’ouest de la Libye. Le même jour, un autre kamikaze s’est fait exploser dans la ville pétrolière de Ras Lanouf, entraînant la mort d’au moins six personnes.
Près de 55 personnes ont été tuées dans un attentat au camion piégé le 7 janvier contre un centre de formation de la police à Zliten dans l’ouest de la Libye, l’une des attaques les plus sanglantes dans ce pays plongé dans le chaos.
Au moins quatre réservoirs de brut ont pris feu mercredi autour des ports d’Al-Sedra et Ras Lanouf, dans le nord de la Libye, conséquence des attaques de l’État islamique (Daesh, selon son acronyme arabe). L’émissaire des Nations unies, Martin Kober, a lancé un avertissement aux autorités libyennes.
Les affrontements se poursuivaient mardi en Libye entre les combattants de la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique et les gardes des sites pétroliers autour du port d’al-Sedra, au nord du pays.
La filiale libyenne du groupe jihadiste État islamique a mené lundi deux attaques à proximité d’importantes installations pétrolières dans les villes d’Al-Sedra et de Ras Lanouf au nord du pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a validé mercredi l’accord de Skhirat qui prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye. Il espère que ce dernier pourrait contrer la montée de l’État islamique dans le pays.
Les discussions entre les deux autorités rivales ont débouché sur… deux textes concurrents, l’un élaboré sous l’égide de l’ONU, l’autre négocié directement entre Libyens.
Après le saccage de Palmyre, en Syrie, et de Nimrod, en Irak, quel sort attend le site antique de Sabratha, où rôdent les vandales iconoclastes. Destruction ou pillage ? Les deux, sans doute, hélas.
Martin Kobler, l’émissaire de l’ONU pour la Libye a indiqué dimanche 20 décembre que des contacts avaient été établis à Tripoli avec des responsables de la sécurité, notamment des milices, en vue d’installer le gouvernement d’union nationale dans la capitale.
Des députés et des hommes politiques libyens ont signé jeudi au Maroc un accord pour sortir le pays du chaos. Celui-ci a pourtant d’ores et déjà été rejeté par les deux Parlements rivaux.