Les autorités de Tripoli ont relâché un aviateur des forces de l’homme fort de l’Est, Khalifa Haftar, capturé en 2019, dans le cadre d’un échange de détenus entre camps rivaux, selon les médias locaux.
Le principal planificateur de l’attentat a été arrêté à Tripoli avant d’être transféré aux États-Unis. Cette opération révèle les liaisons dangereuses entre milices, gouvernement et puissances étrangères. Enquête.
À la veille du sommet Afrique-États-Unis qui doit se tenir à Washington du 13 au 15 décembre, l’ambassadeur et envoyé spécial pour les États-Unis à Tripoli, Richard Norland, revient sur le très brulant dossier dont il a la charge.
L’instance faisant office de Sénat accuse le Premier ministre d’avoir empêché la tenue d’une réunion visant à organiser des élections, dont la tenue est reportée depuis près d’un an.
Hulusi Akar, le ministre turc de la Défense, et Abdulhamid Dabaiba, le Premier ministre du gouvernement de Tripoli, ont signé ce 26 octobre deux accords, portant notamment sur la modernisation par Ankara de l’aviation militaire libyenne.
C’est à Syrte, sa ville natale, que le colonel libyen est mort, lynché par la foule, le 20 octobre 2011, après quarante-deux ans de dictature. Voici le récit qu’en fit alors François Soudan, dans JA.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Un mémorandum signé entre Tripoli et Ankara prévoit de « développer des projets liés à l’exploration, la production et le transport de pétrole et de gaz ».
Abdel Fattah al-Sissi s’est rendu à Doha pour une rencontre qui scelle le rétablissement des relations avec les Qataris, et qui a nourri les spéculations sur un éventuel accord libyen, où les deux pays sont impliqués.
Le tribunal judiciaire de Paris, en confirmant que la NOC est une émanation de l’État libyen, autorise les créanciers de la Libye à se rembourser via les actifs de la compagnie nationale pétrolière libyenne.
Annoncée dès le 15 août, la nomination du diplomate sénégalais au poste de représentant spécial des Nations unies avait d’abord été refusée par Tripoli. Elle a finalement été entérinée le 2 septembre.
Détenu au Liban depuis 2015, le quatrième fils de Mouammar Kadhafi est sorti de son silence. Sa libération continue de faire l’objet de tractations en coulisses.
Après avoir assuré la relance de la production pétrolière, l’ancien banquier, aux commandes de la National Oil Corporation depuis le 14 juillet, veut doubler la cadence. Son objectif ? Passer de 1,2 million à 3 millions de barils par jour.
L’ancien ministre sénégalais va être proposé par António Guterres au Conseil de sécurité ce lundi 15 août pour occuper ce poste qui était vacant depuis huit mois. Il serait le premier Africain à être nommé à cette fonction particulièrement difficile.
Alors chef de milice, Ejmi al-Atiri a vu sa vie basculer lorsqu’il a arrêté le fils de Mouammar Kadhafi, un jour de novembre 2011. Il livre en exclusivité le récit de cette capture qui a sans doute changé la face de la Libye.
Il a fait son retour à l’occasion de l’éphémère course à la présidence libyenne en décembre. Mais depuis le report du scrutin, le fils de Mouammar Kadhafi est de nouveau insaisissable. JA est parti sur ses traces.
Débouté en appel après sa plainte en diffamation à l’encontre du fondateur de Blast, BHL a été accusé par le média en ligne d’avoir été le destinataire d’un chèque de 9,1 millions d’euros du Qatar en contrepartie du déclenchement de la guerre en Libye. Explications.
Le Premier ministre désigné par le Parlement et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar assure qu’il prendra ses fonctions prochainement dans la capitale.
C’est le paradoxe libyen, la population s’appauvrit dans le pays le plus riche du continent en réserves de pétrole, avec 48,4 milliards de barils dans ses sols. Depuis le 1er juillet, les manifestations se multiplient.
Des manifestants ont investi vendredi 1er juillet le siège du Parlement libyen à Tobrouk, dans l’est du pays, protestant contre la détérioration des conditions de vie et l’impasse politique.
Alors que le pays compte toujours deux Premiers ministres, le chef du Conseil présidentiel tente de se poser en arbitre de la crise libyenne. Son intervention a été cruciale dans l’obtention d’un accord entre le président de la Chambre des représentants et le patron du Haut conseil d’État. Explications.
La candidature de l’ex-chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum au poste d’émissaire de l’ONU en Libye a été rejetée par les Émirats arabes unis, membre non permanent du Conseil de sécurité. L’Algérie soupçonne les États-Unis d’être derrière ce refus.
Abdallah Senoussi, l’ancien chef du renseignement militaire de Mouammar Kadhafi, négocie depuis plusieurs mois sa libération. Il est l’un des derniers cadres de la Jamahiriya encore derrière les barreaux depuis la libération de plusieurs anciens ministres et des fils de Kadhafi. Enquête.
L’ancien ministre de la Défense devenu commandant de la côte ouest de l’armée libyenne a reçu Jeune Afrique. Il livre sa vision de la crise sécuritaire et institutionnelle dont la Libye ne parvient pas à s’extirper depuis 2011.
Toutes-puissantes en Tripolitaine, les groupes armés jouent un rôle central dans la lutte pour le pouvoir que se livrent les deux Premiers ministres, Abdulhamid Dabaiba et Fathi Bachagha.
Le rival d’Abdulhamid Dabaiba – qui reste le Premier ministre reconnu par la communauté internationale – a publié une tribune sur le site du journal britannique où il s’en prend à la Russie. Avant de rétropédaler. Explications.
Après l’échec de son offensive militaire contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) en 2020, Khalifa Haftar est parvenu à maintenir son emprise sur une grande partie du pays. Notamment en réduisant au silence les voix discordantes. Jeune Afrique a rencontré des témoins et victimes en exil.