Deux jours après la création d’un nouveau gouvernement libyen d’union nationale, la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique (EI) a lancé, ce jeudi, une nouvelle attaque contre des installations pétrolières dans la ville de Ras Lanouf, un vaste site pétrolier, dans le nord de la Libye.
Un gouvernement libyen d’union nationale prévu dans l’accord parrainé par l’ONU a été formé mardi 19 janvier. La nouvelle équipe, dirigée par l’homme d’affaires tripolitain Fayez el-Sarraj, est composée de 32 ministres, a-t-on appris.
Les gardes des installations pétrolières (GIP) ont affirmé avoir repoussé dimanche une tentative d’incursion du groupe jihadiste dans le terminal de Zueitina, dans le nord de la Libye, a indiqué l’un de leurs responsables.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué vendredi l’attentat au camion piégé qui a fait la veille plus de 50 morts dans un centre de police à Zliten, à 170 km à l’est de la capitale libyenne, Tripoli.
Le Parlement britannique a dévoilé jeudi les retranscriptions inédites de deux conversations téléphoniques entre Tony Blair et Mouammar Kadhafi dans lesquelles l’ancien Premier ministre britannique demande au leader libyen de l’époque de partir et se mettre en sécurité, peu avant sa chute en 2011.
De source sécuritaire, plus de 50 personnes ont péri jeudi dans un attentat suicide contre un centre de la police dans la ville de Zliten, située dans l’ouest de la Libye. Le même jour, un autre kamikaze s’est fait exploser dans la ville pétrolière de Ras Lanouf, entraînant la mort d’au moins six personnes.
Près de 55 personnes ont été tuées dans un attentat au camion piégé le 7 janvier contre un centre de formation de la police à Zliten dans l’ouest de la Libye, l’une des attaques les plus sanglantes dans ce pays plongé dans le chaos.
Au moins quatre réservoirs de brut ont pris feu mercredi autour des ports d’Al-Sedra et Ras Lanouf, dans le nord de la Libye, conséquence des attaques de l’État islamique (Daesh, selon son acronyme arabe). L’émissaire des Nations unies, Martin Kober, a lancé un avertissement aux autorités libyennes.
Les affrontements se poursuivaient mardi en Libye entre les combattants de la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique et les gardes des sites pétroliers autour du port d’al-Sedra, au nord du pays.
La filiale libyenne du groupe jihadiste État islamique a mené lundi deux attaques à proximité d’importantes installations pétrolières dans les villes d’Al-Sedra et de Ras Lanouf au nord du pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a validé mercredi l’accord de Skhirat qui prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye. Il espère que ce dernier pourrait contrer la montée de l’État islamique dans le pays.
Les discussions entre les deux autorités rivales ont débouché sur… deux textes concurrents, l’un élaboré sous l’égide de l’ONU, l’autre négocié directement entre Libyens.
Après le saccage de Palmyre, en Syrie, et de Nimrod, en Irak, quel sort attend le site antique de Sabratha, où rôdent les vandales iconoclastes. Destruction ou pillage ? Les deux, sans doute, hélas.
Martin Kobler, l’émissaire de l’ONU pour la Libye a indiqué dimanche 20 décembre que des contacts avaient été établis à Tripoli avec des responsables de la sécurité, notamment des milices, en vue d’installer le gouvernement d’union nationale dans la capitale.
Des députés et des hommes politiques libyens ont signé jeudi au Maroc un accord pour sortir le pays du chaos. Celui-ci a pourtant d’ores et déjà été rejeté par les deux Parlements rivaux.
Pour contrebalancer ses défaites en Irak et en Syrie, Daesh tente de gagner du terrain dans le pays. Au sein de l’ancien fief de Kadhafi, à Syrte, il fait déjà régner la terreur.
Deux jours avant la signature au Maroc d’un accord de sortie de crise sous l’égide de l’ONU, les chefs des deux Parlements libyens rivaux se sont rencontrés mardi à Malte. La première depuis la division du pays.
Les représentants des Parlements rivaux libyens signeront le 16 décembre l’accord parrainé par l’ONU, qui prévoit la formation d’un gouvernement d’union pour sortir la Libye du conflit, ont affirmé vendredi des membres des deux camps réunis à Tunis sous l’égide des Nations unies.
Avant une conférence internationale décisive prévue dimanche à Rome, les protagonistes de la crise libyenne se sont réunis jeudi à Tunis pour tenter de faire avancer le projet contesté de gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies.
Une nouvelle réunion entre parties rivales libyennes s’est ouverte jeudi à Tunis sous l’égide de l’ONU, qui tente de faire avancer son projet contesté de gouvernement d’union nationale à l’approche d’un sommet international prévu dimanche à Rome.
La conférence a été officiellement annoncée par le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni. Elle aura pour but d’éviter la désagrégation totale du pays et stopper l’avancée de l’organisation État islamique (EI).
Selon plusieurs déclarations d’experts et d’acteurs sur le terrain, le groupe État islamique (EI) ne cesse de se renforcer en Libye. De nouvelles recrues étrangères affluent vers Syrte, à l’heure où l’attention du monde est focalisée sur la Syrie et l’Irak.
La mission de l’ONU en Libye (Unsmil) s’en est félicitée, et le Qatar, en concurrence sur ce dossier avec les Émirats arabes unis, n’a pas manqué de le faire savoir.
Réunis mardi à Alger, les ministres et représentants des pays voisins de la Libye ont appelé à l’intensification et la coordination des efforts pour lutter contre l’expansion du terrorisme.
Malgré le chaos politique et sécuritaire dans leur pays, les dirigeants officiels de la Libyan Investment Authority se démènent pour restructurer et redynamiser les actifs du fonds souverain sur le continent.
À la suite d’un entretien avec François Hollande, Matteo Renzi a apporté jeudi 26 novembre son soutien à la France et à son offensive diplomatique et militaire contre l’État Islamique, en insistant sur l’urgence de stabiliser la Libye.
Au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 13 morts à Tunis, les autorités tunisiennes ont annoncé mercredi la fermeture pendant 15 jours de la frontière terrestre du pays avec la Libye.
Au moins 93 Africains sont passés par les geôles de la base américaine de Guantánamo, à Cuba, depuis 2002. Parmi eux, plusieurs y sont encore détenus, la plupart depuis plus de treize ans. Qui sont-ils ?
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.