L’ambassade d’Italie à Tripoli a suspendu dimanche ses activités en raison de l’aggravation des conditions de sécurité, et son personnel a été rapatrié à titre provisoire, a annoncé un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La liberté de la presse a connu une “régression brutale” en 2014 selon Reporters sans frontières (RSF) qui a publié jeudi son classement annuel 2015. La zone « Afrique du Nord – Moyen-Orient » est celle où on compte le plus grand nombre d’atteintes à la liberté de l’information. L’Afrique subsaharienne figure, elle, dans la moyenne.
Au Maghreb, l’avortement clandestin est une réalité que connaissent de nombreuses femmes. Une pratique dangereuse qui brise de nombreuses vies. Pays par pays, « Jeune Afrique » fait le point sur la question.
300 migrants sont portés disparus après un naufrage mercredi au large des côtes libyennes, selon le récit de neuf survivants. Un drame qui vient s’ajouter à une longue série.
À Benghazi, le vieux général libyen mène une bataille à mort contre les islamistes. Patriote pour les uns, opportuniste pour les autres, saura-t-il faire oublier ses zones d’ombre ?
Alors que Robert Mugabe vient de prendre la présidence de l’Union africaine, les grincements de dents ne sont pas sans rappeler l’époque où Mouammar Kadhafi avait lui aussi pris la tête de l’organisation. « Jeune Afrique » vous propose de vous replonger dans quelques-unes de leurs déclarations les plus savoureuses. Saurez-vous les attribuer à la bonne personne ?
Les deux factions rivales qui revendiquent le pouvoir se disputent désormais le butin. Et tentent, pour cela, de mettre la main sur la Banque centrale.
Un groupe armé inconnu a attaqué dans la nuit de mardi à mercredi le champ pétrolier d’Al-Mabrouk situé à 100 km de la ville de Syrte. Celui-ci était exploité par le groupe pétrolier français Total et la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).
À Tripoli, un pouvoir autoproclamé aux mains d’islamistes. À Tobrouk, un gouvernement reconnu par la communauté internationale. Partout des milices rivales. Et maintenant, l’État islamique, qui a signé un attentat sanglant et cherche à s’implanter dans le pays. Il ne manquait plus que ça !
Alors que 30 personnes, en majorité des militaires, sont mortes aujourd’hui dans des attaques de la branche égyptienne de l’État islamique (EI) dans le Sinaï, tour d’horizon des groupes jihadsites attirés par l’EI ces derniers mois en Afrique.
Les négociations interlibyennes, qui se déroulent actuellement à Genève, pourraient se délocaliser en Libye, du moins si les conditions de sécurité y sont « suffisantes », a indiqué jeudi l’ONU.
Réunis ce mercredi à Addis-Abeba à l’occasion du sommet de l’UA, les pays membres du groupe international de contact sur la Libye se sont prononcés en faveur d’une solution politique au détriment d’une intervention militaire.
L’hôtel Corinthia à Tripoli a été la cible mardi d’une attaque revendiquée par la branche libyenne de l’État islamique. Neuf personnes, dont cinq étrangers, ont été tuées ainsi que trois assaillants, selon le dernier bilan. Retour en trois questions sur l’assaut qui a frappé l’un des sites les plus sécurisés de la capitale libyenne.
L’hôtel Corinthia, qui accueille régulièrement diplomates et journalistes à Tripoli, a été la cible mardi d’une attaque terroriste. Des hommes armés ont fait au moins douze morts (dont trois assaillants et cinq étrangers), avant de se faire exploser dans l’enceinte de l’établissement.
Le groupe libyen Ansar al-Charia, classé comme « terroriste » par les Etats-Unis et l’ONU, a confirmé samedi soir dans un communiqué la mort de son chef Mohamed al-Zehawi, annoncée plus tôt par des groupes islamistes.
Emboîtant le pas à la coalition de milices Fajr Libya, l’armée libyenne a annoncé dimanche 18 janvier un cessez-le-feu dans le pays. Objectif : donner une petite chance à des négociations de paix qui se déroulent en Suisse sous l’égide de l’ONU.
L’armée libyenne a annoncé dimanche un cessez-le-feu, comme l’a fait il y a deux jours la milice Fajr Libya, pour soutenir les négociations de Genève en faveur d’un règlement du conflit qui déchire ce pays livré aux milices depuis la chute de Kadhafi.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a salué samedi l’annonce par une coalition de milices, notamment islamistes, d’un cessez-le-feu en Libye et a menacé de sanctions ceux qui feraient obstacle aux efforts de paix dans ce pays.
Principale source de revenus de l’État libyen, l’or noir est plus que jamais au coeur de la guerre sans merci que se livrent les différentes factions qui se disputent le pouvoir.
Après 48 heures de discussions, les protagonistes du conflit armé en Libye sont parvenus à un accord à Genève sur la fin des hostilités et la formation d’un gouvernement d’unité nationale. L’annonce a été faite vendredi par la mission onusienne dans le pays qui a facilité ce premier round de dialogue. Que dit ce premier document de paix signé ?
Alors que l’option militaire est dans toutes les bouches, l’ONU réunit depuis mercredi à Genève les parties libyennes en conflit pour tenter de trouver une solution politique à la crise.
Une rencontre des parties en conflit en Libye doit commencermercredi après-midi à Genève sous l’égide de l’ONU pour tenter de trouver une solution à la crise politique.
Les parties en conflit en Libye doivent se rencontrer la semaine prochaine à Genève sous l’égide de l’ONU en vue mettre fin aux violences et à la crise politique. Mais l’issue de ce dialogue semble très incertaine au vu l’ampleur des divisions.
L’auteur tunisien de « Ma religion c’est la liberté » n’en démord pas : le Coran est porteur de modernité et de rationalité, mais son message a été altéré par les hadiths et la charia. Rencontre avec le doyen de la pensée critique musulmane, Mohamed Talbi. Une interview parue dans « Jeune Afrique » n° 2793 (20-27 juillet 2014).
L’annonce par la branche libyenne du groupe terroriste État islamique de l’assassinat de deux journalistes libyens a été démentie vendredi par Tunis. Les images sanglantes précédemment diffusées dans les médias dateraient de 2013.
La branche libyenne de l’organisation État islamique, implantée dans l’est du pays, a annoncé jeudi l’exécution de deux journalistes tunisiens portés disparus depuis le 8 septembre dernier.
Selon les autorités libyennes, les forces armées ont bombardé dimanche un pétrolier grec présenté comme « suspect » au large de Derna (Est). Deux membres d’équipage, un Grec et un Roumain, ont été tués.
Vingt chrétiens coptes égyptiens ont été enlevés ces derniers jours à Syrte, dans le centre la Libye, a-t-on appris samedi auprès d’une source proche du gouvernement reconnu par la communauté internationale, attribuant ces rapts à des miliciens islamistes.
Le Libyen Abou Anas al-Libi, qui devait être jugé aux États-Unis dans une semaine pour sa participation présumée aux attentats d’Al-Qaïda contre deux ambassades américaines d’Afrique de l’Est en 1998, est mort vendredi près de New York des suites d’un cancer.