Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, le pays est livré aux milices rivales sans que les autorités de transition parviennent à rétablir l’ordre ni que la communauté internationale se sente très concernée.
L’armée libyenne a mené dimanche pour la première fois des raids sur des positions islamistes à Misrata, d’où sont originaires la plupart des miliciens qui se sont emparés de la capitale, Tripoli, selon une source militaire.
Le sud de la Libye « est devenu un hub terroriste » mais il n’est pas question pour l’instant d’y envisager une intervention militaire directe, assure dans le Journal du Dimanche le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian.
Trois réservoirs de pétrole étaient en feu vendredi dans le terminal d’al-Sedra, un des plus importants de Libye, après des combats ayant opposé la veille les forces gouvernementales aux miliciens islamistes qui tentent de s’emparer du site, a indiqué un responsable militaire.
Au moins 22 soldats ont été tués jeudi dans plusieurs attaques lancées par des miliciens islamistes pour tenter de prendre le contrôle de terminaux pétroliers et d’une centrale électrique dans l’est de la Libye.
Alarmés par la dégradation de la situation dans l’ex-Jamahiriya, dont ils rendent les Occidentaux responsables, trois chefs d’État africains ont profité du forum sur la sécurité organisé à Dakar pour réclamer une intervention armée de la communauté internationale. À leur tête, le Tchadien Idriss Déby Itno.
Seize personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre forces pro-gouvernementales et milices islamistes dans les villes de Benghazi et Derna, dans l’est de la Libye.
Les dirigeants des cinq pays du « G5 du Sahel » (Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie), réunis vendredi en sommet à Nouakchott, ont appelé l’ONU à mettre en place une force internationale « pour neutraliser les groupes armés » en Libye.
Les chefs d’État du Sénégal, du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et le ministre français de la Défense ont clôturé mardi le Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar par un panel au cours duquel Idriss Déby Itno a abordé longuement et très librement la crise libyenne.
Des miliciens islamistes de Fajr Libya ont tenté de s’emparer ce week-end d’Al-Sedra, le principal terminal pétrolier en Libye. Les forces loyales au gouvernement ont réussi, temporairement, à repousser leur offensive.
Des miliciens islamistes cherchaient à s’emparer dimanche, pour la deuxième journée consécutive, du principal terminal pétrolier de Libye, se heurtant aux forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale, selon des sources des deux bords.
Des islamistes ont lancé samedi une attaque sur une des principales régions pétrolières de la Libye, dans l’est du pays, mais les forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale ont repoussé l’assaut, ont annoncé des responsables militaires.
La Cour pénale internationale a indiqué mercredi qu’elle saisissait le Conseil de sécurité des Nations unies dans l’affaire Seif el-Islam Kadhafi. Le tribunal réclame que lui soit livré le fils de l’ancien « Guide » libyen.
Influente et toute-puissante au lendemain de la révolution libyenne, le petite ville arabe de Zintan, nichée dans le Djebel Nefoussa, est aujourd’hui considérablement affaiblie. Et cernée de toutes parts.
Sept personnes sont décédées et 25 autres ont été blessées mardi dans des raids aériens menés par les forces progouvernementales sur la ville de Zouara, dans l’ouest de la Libye. Parmi les sept tués figurent cinq travailleurs étrangers.
Selon des témoins, un avion de combat a visé lundi le seul aéroport encore en service à Tripoli, qui est sous contrôle des milices de Fajr Libya. Le raid aérien a été revendiqué par des forces du général Khalifa Haftar.
En décidant d’invalider le Parlement de Tobrouk, pourtant élu et reconnu par la communauté internationale, la Cour suprême a ajouté à la confusion ambiante. Et semé le trouble.
Fethi Benkhalifa, ex-président du Congrès mondial amazigh, s’est rendu à Paris. À cette occasion, il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique » et de donner son point de vue sur la situation en Libye.
L’administration Obama n’a pas failli dans sa réponse à l’attaque du complexe américain de Benghazi, en Libye, qui avait fait quatre morts le 11 septembre 2012, a conclu une commission parlementaire dont le rapport a été publié vendredi.
Selon des sources militaires libyennes, des combats ont opposé, dimanche, des milices islamistes aux partisans du général Khalifa Haftar, à Tripoli. Le premier bilan fait état d’au moins quatre personnes tuées.
Au moins 356 personnes ont péri à Benghazi depuis le lancement il y a un mois d’une nouvelle offensive du général Haftar pour tenter de reprendre cette ville de l’Est libyen tombée en juillet aux mains de milices islamistes, rapportent des sources médicales.
Au moins 340 personnes ont péri à Benghazi depuis le lancement il y a un mois d’une nouvelle offensive du général Haftar pour tenter de reprendre cette ville de l’est libyen tombée en juillet aux mains de milices islamistes, rapportent des sources médicales.
L’homme d’affaires malien Bany Kanté a fini par reconnaître devant les juges qu’il connaissait Jacques Dupuydauby, PDG de Progosa. C’est dans l’affaire du financement présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par Kadhafi que les versions des deux hommes s’opposent.
L’Assemblée nationale togolaise a adopté le projet de loi de nationalisation de l’hôtel 2 février. Cédé en 2006 au holding Libyan African Investment Company, qui s’était engagé à le réhabiliter, ce fleuron de l’hôtellerie togolaise est à l’arrêt et dans un état dégradé.
Deux médecins ukrainiens enlevés en septembre en Libye ont été libérés, a annoncé samedi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine, ajoutant que ses deux compatriotes se trouvaient désormais dans un « endroit sûr ».
Nommé chef d’état-major de l’armée en août, ce quinquagénaire à l’allure débonnaire mène contre les jihadistes une guerre moins médiatisée que celle en cours contre Daesh. Mais tout aussi cruciale pour l’avenir de la région. Confidences.
Le Parlement libyen de Tobrouk, issu du scrutin du 25 juin, a rejeté la décision de la Cour suprême libyenne d’invalider son élection. Il estime que celle-ci a été arrachée « sous la menace des armes » des islamistes.