Influente et toute-puissante au lendemain de la révolution libyenne, le petite ville arabe de Zintan, nichée dans le Djebel Nefoussa, est aujourd’hui considérablement affaiblie. Et cernée de toutes parts.
Sept personnes sont décédées et 25 autres ont été blessées mardi dans des raids aériens menés par les forces progouvernementales sur la ville de Zouara, dans l’ouest de la Libye. Parmi les sept tués figurent cinq travailleurs étrangers.
Selon des témoins, un avion de combat a visé lundi le seul aéroport encore en service à Tripoli, qui est sous contrôle des milices de Fajr Libya. Le raid aérien a été revendiqué par des forces du général Khalifa Haftar.
En décidant d’invalider le Parlement de Tobrouk, pourtant élu et reconnu par la communauté internationale, la Cour suprême a ajouté à la confusion ambiante. Et semé le trouble.
Fethi Benkhalifa, ex-président du Congrès mondial amazigh, s’est rendu à Paris. À cette occasion, il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique » et de donner son point de vue sur la situation en Libye.
L’administration Obama n’a pas failli dans sa réponse à l’attaque du complexe américain de Benghazi, en Libye, qui avait fait quatre morts le 11 septembre 2012, a conclu une commission parlementaire dont le rapport a été publié vendredi.
Selon des sources militaires libyennes, des combats ont opposé, dimanche, des milices islamistes aux partisans du général Khalifa Haftar, à Tripoli. Le premier bilan fait état d’au moins quatre personnes tuées.
Au moins 356 personnes ont péri à Benghazi depuis le lancement il y a un mois d’une nouvelle offensive du général Haftar pour tenter de reprendre cette ville de l’Est libyen tombée en juillet aux mains de milices islamistes, rapportent des sources médicales.
Au moins 340 personnes ont péri à Benghazi depuis le lancement il y a un mois d’une nouvelle offensive du général Haftar pour tenter de reprendre cette ville de l’est libyen tombée en juillet aux mains de milices islamistes, rapportent des sources médicales.
L’homme d’affaires malien Bany Kanté a fini par reconnaître devant les juges qu’il connaissait Jacques Dupuydauby, PDG de Progosa. C’est dans l’affaire du financement présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par Kadhafi que les versions des deux hommes s’opposent.
L’Assemblée nationale togolaise a adopté le projet de loi de nationalisation de l’hôtel 2 février. Cédé en 2006 au holding Libyan African Investment Company, qui s’était engagé à le réhabiliter, ce fleuron de l’hôtellerie togolaise est à l’arrêt et dans un état dégradé.
Deux médecins ukrainiens enlevés en septembre en Libye ont été libérés, a annoncé samedi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine, ajoutant que ses deux compatriotes se trouvaient désormais dans un « endroit sûr ».
Nommé chef d’état-major de l’armée en août, ce quinquagénaire à l’allure débonnaire mène contre les jihadistes une guerre moins médiatisée que celle en cours contre Daesh. Mais tout aussi cruciale pour l’avenir de la région. Confidences.
Le Parlement libyen de Tobrouk, issu du scrutin du 25 juin, a rejeté la décision de la Cour suprême libyenne d’invalider son élection. Il estime que celle-ci a été arrachée « sous la menace des armes » des islamistes.
Selon l’agence libyenne Lana, la Cour suprême a invalidé jeudi le Parlement issu des élections de 25 juin. Une institution pourtant reconnue par la communauté internationale.
Des sources militaires et médicales ont indiqué mercredi que plus de 30 personnes ont été tuées en trois jours dans des combats violents entre les forces pro-gouvernementales et des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty International accuse des milices et des groupes armés d’avoir commis « des violations généralisées des droits de l’Homme, y compris des crimes de guerre » dans l’ouest de la Libye.
Des miliciens ont assiégé de lundi à mardi au petit matin l’ambassade du Niger en Libye. Un « incident » qualifié de « gravissime » par les autorités nigériennes.
Trois ans après la fin tragique du « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, le renversement d’alliances qui est en train de s’opérer en douceur a remis en selle une frange des partisans de l’ancien régime. Au nom de la guerre contre le terrorisme.
Principal artisan du dialogue intermalien, Alger a été mandaté pour piloter la médiation entre les belligérants libyens. Un rôle de facilitateur dans lequel le pays a toujours excellé.
Le 20 octobre 2011 chutait Mouammar Kadhafi. Trois ans plus tard, nombre de Libyens sont déçus, tant le pays est plongé dans le chaos et livré aux milices.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce quatrième et avant-dernier billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Neuf personnes ont été tuées dimanche dans de nouvelles violences à Benghazi, portant à 75 le bilan des morts depuis le début d’une offensive contre les groupes islamistes qui contrôlent cette ville de l’est de la Libye.
Les Etats-Unis et les grandes puissances d’Europe occidentale ont réclamé samedi la « fin immédiate » des combats en Libye, où des forces gouvernementales ont lancé des opérations contre des milices islamistes pour tenter de reprendre Tripoli et Benghazi.