Selon l’agence libyenne Lana, la Cour suprême a invalidé jeudi le Parlement issu des élections de 25 juin. Une institution pourtant reconnue par la communauté internationale.
Des sources militaires et médicales ont indiqué mercredi que plus de 30 personnes ont été tuées en trois jours dans des combats violents entre les forces pro-gouvernementales et des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty International accuse des milices et des groupes armés d’avoir commis « des violations généralisées des droits de l’Homme, y compris des crimes de guerre » dans l’ouest de la Libye.
Des miliciens ont assiégé de lundi à mardi au petit matin l’ambassade du Niger en Libye. Un « incident » qualifié de « gravissime » par les autorités nigériennes.
Trois ans après la fin tragique du « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, le renversement d’alliances qui est en train de s’opérer en douceur a remis en selle une frange des partisans de l’ancien régime. Au nom de la guerre contre le terrorisme.
Principal artisan du dialogue intermalien, Alger a été mandaté pour piloter la médiation entre les belligérants libyens. Un rôle de facilitateur dans lequel le pays a toujours excellé.
Le 20 octobre 2011 chutait Mouammar Kadhafi. Trois ans plus tard, nombre de Libyens sont déçus, tant le pays est plongé dans le chaos et livré aux milices.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce quatrième et avant-dernier billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Neuf personnes ont été tuées dimanche dans de nouvelles violences à Benghazi, portant à 75 le bilan des morts depuis le début d’une offensive contre les groupes islamistes qui contrôlent cette ville de l’est de la Libye.
Les Etats-Unis et les grandes puissances d’Europe occidentale ont réclamé samedi la « fin immédiate » des combats en Libye, où des forces gouvernementales ont lancé des opérations contre des milices islamistes pour tenter de reprendre Tripoli et Benghazi.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce troisième billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Un jury américain a prononcé mardi une nouvelle série d’inculpations à l’encontre d’Ahmed Abou Khattala, le cerveau présumé de l’attaque du consulat américain de Benghazi, en 2012. Le Libyen encourt désormais la peine de mort.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé samedi à la fin des hostilités en Libye, au cours d’une visite éclair destinée à donner un coup de pouce au dialogue politique lancé en septembre pour tenter de mettre fin à l’anarchie.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé samedi à Tripoli afin de donner un coup de pouce au dialogue lancé fin septembre pour tenter rétablir la stabilité en Libye, selon une source de la mission de l’ONU dans ce pays (UNSMIL).
Au lendemain de l’annonce par Moscou de la libération d’une vingtaine de citoyens russes, ukrainiens et bélarusses détenus en Libye, Tripoli a dénoncé mercredi « l’évasion » de ces prisonniers. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de leur sortie du territoire libyen.
Muni d’un mandat d’Abdallah al-Thani, le Premier ministre libyen, Othman Mileiktah, le chef d’une milice anti-islamiste de Zintan, a séjourné à Paris du 30 septembre au 2 octobre pour s’entretenir avec des responsables sécuritaires français.
Le Foreign Office a annoncé samedi soir la libération de David Bolam, un ressortissant britannique enlevé depuis le 19 mai à Benghazi, dans l’est de la Libye. À en croire la BBC, une rançon aurait été versée aux ravisseurs…
Des dizaines de soldats fidèles à un ex-général de l’armée libyenne ont trouvé la mort jeudi à Benghazi (Est) en s’opposant à des groupes islamistes qui tentent sans relâche depuis deux mois de s’emparer de l’aéroport de cette ville meurtrie.
Abdelhakim Belhaj, l’ex-jihadiste libyen réfugié en Turquie, assure que l’ancien Premier ministre de Kadhafi, Baghdadi Mahmoudi, peut compter sur sa protection. Celui-ci est détenu depuis juin 2012 à Tripoli.
Des députés rivaux du nouveau parlement libyen se sont retrouvés lundi 29 septembre en début d’après-midi pour amorcer des négociations de sortie de crise sous l’égide de l’ONU.
Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’État islamique, la Libye est progressivement devenue une sorte de hub où les groupes terroristes de la région viennent s’approvisionner en armes et se réorganiser.
Le général libyen Khalifa Haftar est dans la ligne de mire de Paris et du Caire. Les deux pays sont d’accord sur un point : l’écarter pour espérer mettre un terme à la crise.
Le gouvernement libyen soupçonne le Soudan de faciliter le transport des armes fournies par le Qatar aux milices islamistes. La Turquie serait aussi un allié de poids de ces dernières.