Ils paient des passeurs sans scrupule à prix d’or pour traverser la Méditerranée. Cette année, trois mille migrants ont perdu la vie dans ce voyage. Un commerce lucratif et un drame humain face auxquels les Européens sont impuissants.
Pour tenter de mettre fin à la crise sécuritaire et institutionnelle qui règne dans le pays, la mission de l’ONU en Libye (UNSMIL) a proposé lundi la tenue d’une réunion de dialogue le 29 septembre entre les différents protagonistes.
Le gendarme boursier américain enquête sur des avantages que la banque d’affaires Goldman Sachs aurait offerts à des dignitaires libyens pour s’attirer les faveurs du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA).
La crise se poursuit en Libye. Jeudi, le Parlement a rejeté le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre, Abdallah al-Theni. Il lui a demandé de composer un cabinet de crise plus restreint.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tente de convaincre François Hollande et certains des alliés régionaux de la France de la nécessité d’une intervention directe en Libye contre les jihadistes qui s’y cachent.
Dans un entretien publié mercredi par « L’Express », l’ancien diplomate Ahmed Kadhaf al-Dam, un cousin de l’ancien « Guide » libyen Mouammar Kadhafi, affirme que Nicolas Sarkozy a bel et bien bénéficié de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Pour les proches de l’ancien président français, ce nouveau témoignage à charge n’a aucune crédibilité.
Un avion de combat a mené lundi un raid contre une base militaire contrôlée par des milices anti-gouvernementales, dans l’ouest de la Libye. L’attaque a été revendiquée par le général dissident Khalifa Haftar, hostile aux islamistes.
Plusieurs dizaines voire des centaines de migrants ont disparu la semaine dernière en mer Méditerranée après le naufrage de leur embarcation au large des côtes libyennes. Les recherches en cours n’ont permis de sauver que 36 personnes.
Détenu au secret depuis fin 2011, l’ex-dauphin du « Guide » représente pour ses geôliers un trésor de guerre inestimable. Que lorgnent avec convoitise toutes les factions rivales.
De passage à Paris, le vice-président libyen de la Chambre des représentants, Ali Shoaieb Emhemed, a répondu aux question de Jeune Afrique sur la situation de son pays. Entretien.
La justice américaine a annoncé, mercredi, l’inculpation de trois hommes pour le meurtre, en juillet 2013, de l’artiste franco-algérien Bilal Berreni, plus connu sous le pseudonyme « Zoo Project ». Les trois suspects seront présentés devant une cour préliminaire le 11 septembre.
Gel des avoirs à l’étranger et interdiction de voyager : l’ONU planche sur des sanctions à prendre contre les miliciens qui s’opposent au nouveau Parlement libyen élu en juin.
Ce billet est le deuxième d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye de Kadhafi et du Tchad de Hissène Habré. Laurent Touchard* fait ici le point sur les années 1980-1983.
Le gouvernement démissionnaire libyen, exilé dans l’Est, a reconnu dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi ne plus contrôler les ministères et services de l’État à Tripoli.
De violents entre les forces du général rebelle Khalifa Haftar et des miliciens islamistes ont fait samedi au moins dix morts à Benghazi, la grande ville de l’est de la Libye. L’aéroport a été touché par des roquettes, rapportent des sources médicales et militaires.
Comme l’a révélé J.A. en exclusivité, les juges qui enquêtent sur le financement de la campagne de l’ex-président français en 2007 ont adressé une demande d’entraide judiciaire à Bamako. Objectif : vérifier si le Mali a servi de plaque tournante à des versements occultes prodigués par Kadhafi.
Le premier ministre libyen Abdallah al-Theni a présenté la démission de son gouvernement, en place depuis le mois de mars, au Parlement élu, selon un communiqué publié jeudi soir.
Le président français François Hollande a appelé jeudi à un soutien exceptionnel de l’ONU en Libye, pour rétablir l’État. Sous peine, selon lui, de voir le terrorisme se répandre dans toute la région.
Washington a accusé lundi les Émirats arabes unis et l’Égypte d’avoir secrètement lancé des frappes aériennes contre des miliciens islamistes en Libye.
L’Égypte a une nouvelle fois démenti toute implication directe dans les récents bombardements de positions de milices islamistes en Libye. Le pays répondait aux accusations formulées, lundi, par des responsables américains anonymes cités par le « New York Times ».
Ce billet est le premier d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye et du Tchad. Laurent Touchard commence par faire le point sur les circonstances de l’arrivée au pouvoir de Hissène Habré, sur fond d’ingérence de plus en plus forte de la Libye de Kadhafi.
La déliquescence de l’État libyen et la dissémination du terrorisme dans la région relancent le débat sur l’opportunité de l’intervention de l’Otan contre l’ex- « Guide » de la Jamahiriya.
Les corps de 170 migrants africains dont l’embarcation s’est retournée vendredi au large de la Libye ont été retrouvés près de la localité d’Al-Qarabole, à 60 kms à l’Est de Tripoli.
Réunie à Tripoli, l’Assemblée libyenne sortante a chargé lundi un pro-islamiste de former un « gouvernement de salut national », défiant ainsi ouvertement le cabinet provisoire installé à Tobrouk, dans l’extrême est du pays.
Au lendemain de sa nomination dimanche, le nouveau chef d’état-major libyen Abdel Razzak Nadhouri a prêté serment en déclarant « la guerre aux terroristes ». Le Parlement élu en juin a annoncé son intention de donner à l’armée les moyens de mettre au pas les milices islamistes qui contrôlent des pans entiers du pays.
Lors d’une réunion au Caire, lundi, l’Égypte a sonné le tocsin contre un possible débordement des violences qui touchent la Libye dans les pays voisins. Le ministre des Affaires étrangères a recommandé d' »éviter les interventions étrangères » contre des « groupes terroristes ».
Des miliciens islamistes libyens ont accusé dimanche les Émirats arabes unis et l’Égypte d’être impliqués dans les récents bombardements de leur position près de l’aéroport de Tripoli. Une accusation aussitôt rejetée par les autorités égyptiennes.
Le Parlement libyen a qualifié dans la nuit de samedi à dimanche de « terroristes » les islamistes et les jihadistes qui contestent sa légitimité et affirmé son intention de les combattre en soutenant les forces armées régulières.