Ce billet est le deuxième d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye de Kadhafi et du Tchad de Hissène Habré. Laurent Touchard* fait ici le point sur les années 1980-1983.
Le gouvernement démissionnaire libyen, exilé dans l’Est, a reconnu dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi ne plus contrôler les ministères et services de l’État à Tripoli.
De violents entre les forces du général rebelle Khalifa Haftar et des miliciens islamistes ont fait samedi au moins dix morts à Benghazi, la grande ville de l’est de la Libye. L’aéroport a été touché par des roquettes, rapportent des sources médicales et militaires.
Comme l’a révélé J.A. en exclusivité, les juges qui enquêtent sur le financement de la campagne de l’ex-président français en 2007 ont adressé une demande d’entraide judiciaire à Bamako. Objectif : vérifier si le Mali a servi de plaque tournante à des versements occultes prodigués par Kadhafi.
Le premier ministre libyen Abdallah al-Theni a présenté la démission de son gouvernement, en place depuis le mois de mars, au Parlement élu, selon un communiqué publié jeudi soir.
Le président français François Hollande a appelé jeudi à un soutien exceptionnel de l’ONU en Libye, pour rétablir l’État. Sous peine, selon lui, de voir le terrorisme se répandre dans toute la région.
Washington a accusé lundi les Émirats arabes unis et l’Égypte d’avoir secrètement lancé des frappes aériennes contre des miliciens islamistes en Libye.
L’Égypte a une nouvelle fois démenti toute implication directe dans les récents bombardements de positions de milices islamistes en Libye. Le pays répondait aux accusations formulées, lundi, par des responsables américains anonymes cités par le « New York Times ».
Ce billet est le premier d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye et du Tchad. Laurent Touchard commence par faire le point sur les circonstances de l’arrivée au pouvoir de Hissène Habré, sur fond d’ingérence de plus en plus forte de la Libye de Kadhafi.
La déliquescence de l’État libyen et la dissémination du terrorisme dans la région relancent le débat sur l’opportunité de l’intervention de l’Otan contre l’ex- « Guide » de la Jamahiriya.
Les corps de 170 migrants africains dont l’embarcation s’est retournée vendredi au large de la Libye ont été retrouvés près de la localité d’Al-Qarabole, à 60 kms à l’Est de Tripoli.
Réunie à Tripoli, l’Assemblée libyenne sortante a chargé lundi un pro-islamiste de former un « gouvernement de salut national », défiant ainsi ouvertement le cabinet provisoire installé à Tobrouk, dans l’extrême est du pays.
Au lendemain de sa nomination dimanche, le nouveau chef d’état-major libyen Abdel Razzak Nadhouri a prêté serment en déclarant « la guerre aux terroristes ». Le Parlement élu en juin a annoncé son intention de donner à l’armée les moyens de mettre au pas les milices islamistes qui contrôlent des pans entiers du pays.
Lors d’une réunion au Caire, lundi, l’Égypte a sonné le tocsin contre un possible débordement des violences qui touchent la Libye dans les pays voisins. Le ministre des Affaires étrangères a recommandé d' »éviter les interventions étrangères » contre des « groupes terroristes ».
Des miliciens islamistes libyens ont accusé dimanche les Émirats arabes unis et l’Égypte d’être impliqués dans les récents bombardements de leur position près de l’aéroport de Tripoli. Une accusation aussitôt rejetée par les autorités égyptiennes.
Le Parlement libyen a qualifié dans la nuit de samedi à dimanche de « terroristes » les islamistes et les jihadistes qui contestent sa légitimité et affirmé son intention de les combattre en soutenant les forces armées régulières.
Secouée par des violences depuis la révolution de 2011, la Libye a finalement renoncé à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2017, pour laquelle un appel à candidatures a été lancé par la Confédération africaine de football (CAF).
Le sud de la capitale libyenne a été visé par un nouveau raid aérien, dirigé contre des miliciens islamistes, mais personne n’est capable de dire avec certitude d’où viennent les avions mystérieux qui semblent prêter main forte aux combattants nationalistes défendant l’aéroport de Tripoli.
Quelque 170 Africains ont disparu en mer vendredi au large des côtes libyennes, dans un nouveau drame de l’immigration clandestine, ayant pour cadre un pays agité par les violences et incapable de contrôler ses côtes.
Des pêcheurs tunisiens ont recueilli jeudi soixante-quatorze migrants qui tentaient de gagner l’Italie depuis la Libye. Ils avaient erré cinq jours en mer.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce deuxième billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Ce billet est le dernier d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye de Kadhafi et du Tchad de Hissène Habré. Laurent Touchard* revient ici sur l’intervention française Manta et les rivalités qui opposent traditionnellement le nord et le sud du Tchad.
Soupçonné d’être impliqué dans le financement présumé de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007, Cheick Amadou Bany Kanté a démenti mercredi avoir jamais rencontré Jacques Dupuydauby. Interrogé par « Jeune Afrique », ce dernier maintient très bien connaître l’homme d’affaires malien.
Soupçonné par la justice française d’être impliqué dans le financement présumé de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007, le Malien Cheick Amadou Bany Kanté a nié avoir joué un rôle quelconque dans cette affaire.
Le général dissident Khalifa Haftar, opposé militairement aux milices islamistes, a revendiqué lundi les deux raids qui ont frappé le sud de Tripoli plus tôt le même jour. Mais des doutes subsistent sur l’origine des appareils impliqués.
Deux avions non identifiés ont bombardé lundi avant l’aube des positions de miliciens rivaux qui s’affrontent à l’arme lourde pour le contrôle de l’aéroport international de Tripoli.
Rebondissement dans l’enquête sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007. Soupçonnant certains hommes d’affaires maliens d’être impliqués dans l’affaire, la justice française a fait une demande d’entraide judiciaire internationale à Bamako.
Le Parlement libyen a voté mercredi une résolution en faveur de l’intervention militaire de la communauté internationale dans le pays pour protéger les civils, alors que les combats entre milices rivales se poursuivent.
L’assassinat mardi du chef de la police de Tripoli intervient sur fond d’affrontements meurtriers entre milices rivales pour le contrôle de l’aéroport de la capitale libyenne.