Secouée par des violences depuis la révolution de 2011, la Libye a finalement renoncé à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2017, pour laquelle un appel à candidatures a été lancé par la Confédération africaine de football (CAF).
Le sud de la capitale libyenne a été visé par un nouveau raid aérien, dirigé contre des miliciens islamistes, mais personne n’est capable de dire avec certitude d’où viennent les avions mystérieux qui semblent prêter main forte aux combattants nationalistes défendant l’aéroport de Tripoli.
Quelque 170 Africains ont disparu en mer vendredi au large des côtes libyennes, dans un nouveau drame de l’immigration clandestine, ayant pour cadre un pays agité par les violences et incapable de contrôler ses côtes.
Des pêcheurs tunisiens ont recueilli jeudi soixante-quatorze migrants qui tentaient de gagner l’Italie depuis la Libye. Ils avaient erré cinq jours en mer.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce deuxième billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Ce billet est le dernier d’une série en trois volets consacrée aux rapports belliqueux de la Libye de Kadhafi et du Tchad de Hissène Habré. Laurent Touchard* revient ici sur l’intervention française Manta et les rivalités qui opposent traditionnellement le nord et le sud du Tchad.
Soupçonné d’être impliqué dans le financement présumé de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007, Cheick Amadou Bany Kanté a démenti mercredi avoir jamais rencontré Jacques Dupuydauby. Interrogé par « Jeune Afrique », ce dernier maintient très bien connaître l’homme d’affaires malien.
Soupçonné par la justice française d’être impliqué dans le financement présumé de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007, le Malien Cheick Amadou Bany Kanté a nié avoir joué un rôle quelconque dans cette affaire.
Le général dissident Khalifa Haftar, opposé militairement aux milices islamistes, a revendiqué lundi les deux raids qui ont frappé le sud de Tripoli plus tôt le même jour. Mais des doutes subsistent sur l’origine des appareils impliqués.
Deux avions non identifiés ont bombardé lundi avant l’aube des positions de miliciens rivaux qui s’affrontent à l’arme lourde pour le contrôle de l’aéroport international de Tripoli.
Rebondissement dans l’enquête sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi en 2007. Soupçonnant certains hommes d’affaires maliens d’être impliqués dans l’affaire, la justice française a fait une demande d’entraide judiciaire internationale à Bamako.
Le Parlement libyen a voté mercredi une résolution en faveur de l’intervention militaire de la communauté internationale dans le pays pour protéger les civils, alors que les combats entre milices rivales se poursuivent.
L’assassinat mardi du chef de la police de Tripoli intervient sur fond d’affrontements meurtriers entre milices rivales pour le contrôle de l’aéroport de la capitale libyenne.
Dans un billet en plusieurs parties, Laurent Touchard* s’attèle à retracer la vie de Khalifa Haftar, qui a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Mais qui est vraiment cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé ?
Face au chaos libyen, les États frontaliers s’organisent : Le Caire se charge du dossier politique, Alger s’occupe du volet sécuritaire, et Tunis coordonne l’ensemble.
Les incessants accrochages entre milices se sont transformés en une véritable guerre opposant les islamistes aux combattants de Khalifa Haftar. Il faut dire que, depuis la révolution, rien ne s’est passé comme il aurait fallu.
En raison des combats à Tripoli, le nouveau Parlement libyen, issu des élections du 25 juin dernier, s’est installé lundi à Tobrouk. Sans la présence des islamistes, qui ont boycotté la séance.
Environ 2 500 Égyptiens bloqués à la frontière avec la Tunisie ont été rapatriés dans leur pays, a annoncé lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères. Ils sont entre 5 000 et 10 000 à avoir fui les combats en Libye.
La confusion autour de la séance inaugurale du nouveau Parlement, convoquée lundi à Tripoli par les islamistes et à Tobrouk (est) par les nationalistes, est l’expression politique des divisions qui minent le pays, déchiré depuis le 13 juillet par les combats entre milice rivales.
Les violents combats à l’arme lourde sur l’aéroport de Tripoli ont révélé au grand jour les conflits permanents entre factions rivales qui minent le pays.
Vingt-deux personnes ont été tuées et 72 autres blessées samedi dans des combats entre milices rivales à Tripoli, a annoncé dimanche le gouvernement libyen dans un communiqué, mettant en garde contre une « aggravation de la situation humanitaire » dans la capitale.
La Tunisie a rouvert samedi pendant quelques heures le principal point de passage avec la Libye, laissant entrer quelque 200 personnes fuyant les combats dans ce pays, au lendemain de violents heurts du côté libyen de la frontière, selon une journaliste de l’AFP.
Le nouveau Parlement libyen issu des élections du 25 juin se réunissait samedi pour la première fois, à Tobrouk (est), sur fond d’affrontements meurtriers dans le pays, que des milliers de personnes cherchent à fuir.
Bagages abandonnés, tirs sporadiques retentissant dans le ciel et tension extrême chez les forces tunisiennes: la confusion régnait vendredi à Ras Jedir, le point de passage obligé pour des milliers de personnes cherchant à fuir la Libye et ses combats.
Fuyant les combats entre milices à Tripoli ou à Benghazi, plusieurs milliers de Libyens tentent de passer la frontière tunisienne, ce qui pose des problèmes sanitaires et sécuritaires.
Une cinquantaine de Français et plusieurs Britanniques ont été évacués de Libye par la mer mercredi. Un rapatriement qui intervient alors que les combats se poursuivent dans les villes de Tripoli et Benghazi.
Une alliance de groupes islamistes et jihadistes, dont fait partie Ansar Asharia, s’est emparée mardi du quartier général des forces spéciales libyennes à Benghazi, principale base militaire de la ville.