Dans un billet en plusieurs parties, Laurent Touchard* s’attèle à retracer la vie de Khalifa Haftar, qui a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Mais qui est vraiment cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé ?
Face au chaos libyen, les États frontaliers s’organisent : Le Caire se charge du dossier politique, Alger s’occupe du volet sécuritaire, et Tunis coordonne l’ensemble.
Les incessants accrochages entre milices se sont transformés en une véritable guerre opposant les islamistes aux combattants de Khalifa Haftar. Il faut dire que, depuis la révolution, rien ne s’est passé comme il aurait fallu.
En raison des combats à Tripoli, le nouveau Parlement libyen, issu des élections du 25 juin dernier, s’est installé lundi à Tobrouk. Sans la présence des islamistes, qui ont boycotté la séance.
Environ 2 500 Égyptiens bloqués à la frontière avec la Tunisie ont été rapatriés dans leur pays, a annoncé lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères. Ils sont entre 5 000 et 10 000 à avoir fui les combats en Libye.
La confusion autour de la séance inaugurale du nouveau Parlement, convoquée lundi à Tripoli par les islamistes et à Tobrouk (est) par les nationalistes, est l’expression politique des divisions qui minent le pays, déchiré depuis le 13 juillet par les combats entre milice rivales.
Les violents combats à l’arme lourde sur l’aéroport de Tripoli ont révélé au grand jour les conflits permanents entre factions rivales qui minent le pays.
Vingt-deux personnes ont été tuées et 72 autres blessées samedi dans des combats entre milices rivales à Tripoli, a annoncé dimanche le gouvernement libyen dans un communiqué, mettant en garde contre une « aggravation de la situation humanitaire » dans la capitale.
La Tunisie a rouvert samedi pendant quelques heures le principal point de passage avec la Libye, laissant entrer quelque 200 personnes fuyant les combats dans ce pays, au lendemain de violents heurts du côté libyen de la frontière, selon une journaliste de l’AFP.
Le nouveau Parlement libyen issu des élections du 25 juin se réunissait samedi pour la première fois, à Tobrouk (est), sur fond d’affrontements meurtriers dans le pays, que des milliers de personnes cherchent à fuir.
Bagages abandonnés, tirs sporadiques retentissant dans le ciel et tension extrême chez les forces tunisiennes: la confusion régnait vendredi à Ras Jedir, le point de passage obligé pour des milliers de personnes cherchant à fuir la Libye et ses combats.
Fuyant les combats entre milices à Tripoli ou à Benghazi, plusieurs milliers de Libyens tentent de passer la frontière tunisienne, ce qui pose des problèmes sanitaires et sécuritaires.
Une cinquantaine de Français et plusieurs Britanniques ont été évacués de Libye par la mer mercredi. Un rapatriement qui intervient alors que les combats se poursuivent dans les villes de Tripoli et Benghazi.
Une alliance de groupes islamistes et jihadistes, dont fait partie Ansar Asharia, s’est emparée mardi du quartier général des forces spéciales libyennes à Benghazi, principale base militaire de la ville.
L’incendie qui ravage un important site de stockage de carburant près de l’aéroport de Tripoli était toujours hors de contrôle, mardi. Le gouvernement libyen a fait appel à l’aide étrangère.
Un tir de roquette a provoqué dimanche l’incendie de vastes réservoirs de carburant près de Tripoli. Le gouvernement évoque une situation « très dangereuse », les flammes menaçant de grands réservoirs de gaz ménager qui pourraient exploser.
L’escalade des violences en Libye a poussé dimanche des capitales occidentales à rappeler leurs ressortissants. Près de 100 personnes ont été tuées en deux semaines de combats entre milices rivales à Tripoli.
Au moins 38 personnes, des soldats pour la plupart, ont été tuées et 50 blessées dans de violents combats entre armée et groupes islamistes ces dernières 24 heures à Benghazi dans l’est de la Libye, ont indiqué des sources médicale et militaire dimanche.
Les États-Unis ont évacué samedi tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye en raison des violents affrontements dans la capitale, a annoncé le département d’État.
Le gouvernement libyen a mis en garde vendredi contre « l’effondrement de l’État » au moment où les combats faisaient toujours rage entre milices rivales à Tripoli pour le 13e jour consécutif.
Lors d’une rencontre au Caire avec une délégation française, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’a pas manqué de faire savoir ce qu’il pensait de la gestion par la France du dossier libyen post-Kadhafi.
À Benghazi et à Tripoli, autour de l’aéroport, les combats se poursuivaient mercredi, alors que l’entrée en fonction du nouveau Parlement (à Benghazi) a été fixée au 4 août, dans l’espoir de mettre fin au chaos dans lequel s’enfonce le pays.
Les résultats définitifs des législatives libyennes ont été publiés lundi. Si les islamistes semblent minoritaires au sein du futur Parlement, ils pourraient toutefois se renforcer à la faveur des alliances politiques.
En une semaine, plus de 47 personnes ont été tuées dans les affrontements entre milices rivales autour de l’aéroport de Tripoli, la capitale libyenne. Le pays se retrouve au bord d’une nouvelle guerre civile alors que la population attend toujours la publication des résultats des législatives du 25 juin.
De violents combats faisaient rage dimanche autour de l’aéroport de Tripoli, dont des milices rivales se disputent le contrôle depuis une semaine, sur fond de lutte d’influence qui risque de plonger la Libye dans la guerre civile.
De violents combats aux armes lourdes opposaient dimanche des milices rivales qui s’affrontent depuis une semaine pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, a indiqué à l’AFP un responsable de la sécurité de l’aéroport et des témoins.