L’incendie qui ravage un important site de stockage de carburant près de l’aéroport de Tripoli était toujours hors de contrôle, mardi. Le gouvernement libyen a fait appel à l’aide étrangère.
Un tir de roquette a provoqué dimanche l’incendie de vastes réservoirs de carburant près de Tripoli. Le gouvernement évoque une situation « très dangereuse », les flammes menaçant de grands réservoirs de gaz ménager qui pourraient exploser.
L’escalade des violences en Libye a poussé dimanche des capitales occidentales à rappeler leurs ressortissants. Près de 100 personnes ont été tuées en deux semaines de combats entre milices rivales à Tripoli.
Au moins 38 personnes, des soldats pour la plupart, ont été tuées et 50 blessées dans de violents combats entre armée et groupes islamistes ces dernières 24 heures à Benghazi dans l’est de la Libye, ont indiqué des sources médicale et militaire dimanche.
Les États-Unis ont évacué samedi tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye en raison des violents affrontements dans la capitale, a annoncé le département d’État.
Le gouvernement libyen a mis en garde vendredi contre « l’effondrement de l’État » au moment où les combats faisaient toujours rage entre milices rivales à Tripoli pour le 13e jour consécutif.
Lors d’une rencontre au Caire avec une délégation française, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’a pas manqué de faire savoir ce qu’il pensait de la gestion par la France du dossier libyen post-Kadhafi.
À Benghazi et à Tripoli, autour de l’aéroport, les combats se poursuivaient mercredi, alors que l’entrée en fonction du nouveau Parlement (à Benghazi) a été fixée au 4 août, dans l’espoir de mettre fin au chaos dans lequel s’enfonce le pays.
Les résultats définitifs des législatives libyennes ont été publiés lundi. Si les islamistes semblent minoritaires au sein du futur Parlement, ils pourraient toutefois se renforcer à la faveur des alliances politiques.
En une semaine, plus de 47 personnes ont été tuées dans les affrontements entre milices rivales autour de l’aéroport de Tripoli, la capitale libyenne. Le pays se retrouve au bord d’une nouvelle guerre civile alors que la population attend toujours la publication des résultats des législatives du 25 juin.
De violents combats faisaient rage dimanche autour de l’aéroport de Tripoli, dont des milices rivales se disputent le contrôle depuis une semaine, sur fond de lutte d’influence qui risque de plonger la Libye dans la guerre civile.
De violents combats aux armes lourdes opposaient dimanche des milices rivales qui s’affrontent depuis une semaine pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, a indiqué à l’AFP un responsable de la sécurité de l’aéroport et des témoins.
Des combats entre milices ont repris vendredi autour du site stratégique de l’aéroport de Tripoli, seulement quelques heures après l’annonce d’un cessez-le-feu.
Un accord de cessez-le-feu a été signé dans la nuit de jeudi à vendredi entre les milices qui s’affrontent depuis dimanche pour le contrôle de l’aéroport international de Tripoli, a annoncé la mairie de Tripoli.
L’aéroport international de Tripoli est depuis dimanche le théatre d’affrontements entre groupes armés. Jeudi, le terminal a été très endommagé par des roquettes.
Des enquêteurs privés ont remis un rapport aux autorités libyennes selon lequel l’ancien directeur de cabinet de Moummar Kadhafi, Béchir Saleh, mènerait des opérations de déstabilisation depuis l’Afrique du Sud.
Inquiets de voir le pays sombrer dans le chaos, les six pays frontaliers s’impliquent dans le dossier. Mais leur initiative, soutenue par l’Union africaine et la Ligue arabe, n’est pas du goût des Occidentaux.
Le gouvernement libyen a annoncé dans la nuit de lundi à mardi qu’il envisageait le recours à des forces internationales pour rétablir la sécurité, en particulier dans la capitale. Depuis dimanche, Tripoli est le théâtre d’affrontements entre groupes armés.
À l’issue d’une réunion, qui s’est tenue lundi en Tunisie, les États voisins de la Libye ont appelé à l’instauration d’un dialogue national. Ils ont également annoncé la mise en place de commissions sécuritaire et politique pour tenter d’aider le pays à sortir de l’anarchie.
Des groupes armés s’affrontaient dimanche dans la capitale libyenne pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, illustrant la lutte d’influence entre libéraux et islamistes dans ce pays livré à l’anarchie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Des groupes armés s’affrontaient dimanche dans la capitale libyenne pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, illustrant la lutte d’influence entre libéraux et islamistes dans ce pays miné par l’anarchie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Abdulmagid Breish, le directeur du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA), a été contraint à la démission par une loi visant les anciens dignitaires du régime de Mouammar Kadhafi. LIA gère environ 66 milliards de dollars d’actifs, principalement liés à l’exportation d’hydrocarbures.
On espérait des Sud-Africains et des Érythréens sur les routes du Tour de France. Mais, cette année encore, la compétition est orpheline du continent. Pourtant, l’Afrique est loin d’être une terre sans cyclisme.
Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.
Après avoir pris le contrôle de deux ports encore bloqués par les rebelles dans l’est de la Libye, le chef du gouvernement intérimaire, Abdallah el-Thinni, a annoncé mercredi soir la fin de la crise pétrolière en Libye.
En marge du 23è sommet de l’Union africaine, qui se clôture ce soir à Malabo, les pays voisins de la Libye ont constitué un « groupe des six » pour suivre de plus près l’évolution du turbulent pays. Mais aussi pour prendre le relais d’une diplomatie occidentale qui, pensent-ils, a montré ses limites.
Les Libyens attendent, jeudi, l’annonce des résultats préliminaires des législatives. Un scrutin endeuillé par l’assassinat d’une militante réputée des droits de l’homme.