Alors que ce fléau frappait essentiellement les nations riches, les pays émergents sont à leur tour atteints de plein fouet. Sur le continent, la Libye et l’Afrique du Sud sont les plus touchées.
Depuis son départ forcé de Libye, l’ancien Premier ministre Ali Zeidan voyage énormément. Les envoyés spéciaux en Libye de la France, des États-Unis, de la Ligue arabe et du Royaume-Uni l’ont notamment rencontré le 29 mai à Paris.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a décidé jeudi de geler temporairement ses opérations en Libye, après l’assassinat, la veille, de son délégué à Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi.
Un attentat suicide a été perpétré mercredi en Libye contre un quartier général du dissident Khalifa Haftar. Trois membres de ses troupes ont perdu la vie.
À première vue, les violences au Nord-Mali, au Nigeria ou en Centrafrique ont peu de chose en commun. Pourtant, tout est lié, et c’est en partie à Kadhafi qu’on le doit. Enquête sur cet arc de crises qui inquiète les chancelleries.
Des combats ont opposé lundi les forces du général Khalifa Haftar à des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye, faisant au moins 21 morts, alors que le Premier ministre contesté Ahmed Miitig a pris possession du siège du gouvernement à Tripoli.
Au moins 16 personnes, dont 11 militaires, ont été tués lundi à Benghazi, dans l’est de la Libye, dans de violents affrontements entre des groupes islamistes et les forces armées loyales au général dissident Khalifa Haftar.
De nouveaux raids aériens ont eu lieu dimanche contre des groupes islamistes radicaux dans la ville de Benghazi (est de la Libye). Al-Qaïda a appelé à combattre les forces du général dissident Khalifa Haftar, cet « ennemi de l’islam », à l’origine de ces attaques.
Khalifa Haftar rêve d’un destin national. Ce général se pose en rempart contre les islamistes. Et tente un pari risqué : sortir la Libye du chaos, ou l’y enfoncer encore un peu plus.
Les jours se suivent et se ressemblent en Libye alors que le pays s’enfonce dans la crise. Il se retrouve aujourd’hui avec deux gouvernements sur fond de lutte d’influence entre libéraux et islamistes.
Le général à la retraite Khalifa Haftar maintient la pression sur les islamistes de Benghazi. Mercredi, il a envoyé un nouveau raid aérien contre des positions de la « brigade des martyrs du 17 février ».
Un chef de milice ambitieux, des factions politiques rivales, des intermédiaires sulfureux, un pouvoir central libyen impuissant… Enquête sur les protagonistes du mauvais feuilleton qui s’est dérouléé au large de Chypre au mois de mars.
Des hommes armés ont attaqué mardi matin, à l’aube, la maison d’Ahmed Miitig à Tripoli. Le nouveau Premier ministre libyen et sa famille sont indemnes.
Les gardes des installations pétrolières de l’Est libyen, partisans de l’autonomie, ont affirmé, lundi, qu’ils rejetaient le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre, Ahmed Miitig, dont ils contestent l’élection.
De plus en plus isolé, réuni dans un ancien palais royal dans l’est de Tripoli, le Parlement libyen a accordé dimanche in extremis sa confiance au cabinet du Premier ministre Ahmed Miitig. Celui-ci doit organiser des législatives prévues le 25 juin, dans un climat sécuritaire très difficile.
Le général dissident Khalifa Haftar a affirmé samedi avoir reçu un « mandat du peuple » libyen pour lutter contre les groupes radicaux, au lendemain de manifestations de soutien à son opération « antiterroriste » dans l’est du pays.
Des milliers de Libyens ont manifesté vendredi leur soutien à une campagne d’un général dissident contre les groupes islamistes, sur fond d’une profonde crise dans le pays où les nombreuses milices font la loi.
Premier membre du gouvernement libyen dans ce cas, le ministre de la Culture a annoncé son ralliement à l’offensive anti-islamiste du général à la retraite Khalifa Haftar, qui a déjà l’appui d’une partie de l’armée. Celui-ci réclame désormais la formation d’un Conseil présidentiel civil pour remplacer le Parlement et conduire le pays à de nouvelles élections législatives.
L’appel de la Libye interjeté devant la CPI a été rejeté mercredi par la juridiction pénale internationale. La Cour refuse que Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, soit jugé dans son pays comme le souhaite Tripoli.
Le Contre-amiral Hassan Abou Chnak, chef d’état-major de la marine malienne, a été légèrement blessé mercredi ainsi que son chauffeur et deux de ses gardes dans l’attaque de son convoi à Tripoli.
Ancienne région de transit pour les clandestins subsahariens, l’Algérie s’est muée, peu à peu, en terre d’immigration. Attirés par les grandes villes du nord, les migrants se heurtent au racisme d’une partie de la population. Une attitude parfois ouvertement encouragée par les médias algériens.
Après avoir lancé une offensive contre les milices islamistes de Benghazi, le général Khalifa Haftar a reçu de nouveaux soutiens. De son côté, le Parlement tente de désamorcer la crise en fixant les législatives au 25 juin, tout en préparant un gouvernement d’union nationale.
Sonatrach va rapatrier ses employés en Libye pour des raisons de sécurité, rapporte l’AFP citant une source ministérielle algérienne sous couvert de l’anonymat.
Un chef de milice ambitieux, des factions politiques rivales, des intermédiaires sulfureux, un pouvoir central impuissant… Enquête sur les protagonistes du mauvais feuilleton qui s’est dénoué au large de Chypre au mois de mars.