Accusés d’avoir soutenu Kadhafi, les Noirs de Tawergha (sud de Misrata), descendants d’esclaves, ont été dépossédés de facto de leur citoyenneté. Et vivent depuis deux ans la peur au ventre, retranchés dans des habitations de fortune.
Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a estimé mercredi qu’il était « tout à fait légitime que la France (et) les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste dans le sud de la Libye ».
À Sebha, rien ne va plus entre communautés touboue et arabe. Les violences ont fait une centaine de morts, et des combattants pro-Kadhafi s’en mêlent. De quoi donner des sueurs froides à Tripoli.
Réfugié en Égypte, Kaddaf Eddam a été approché par les fédéralistes de Cyrénaïques. Et à travers lui Bachir Saleh, l’ex-grand argentier du défunt « Guide ».
Fondateur de Tatweer Research, Khalid al-Mufti caresse le rêve un peu fou de faire de la capitale de Cyrénaïque un centre mondial des TIC. Au coeur de son projet : un technoparc de 160 hectares à Benghazi, berceau de la révolution libyenne.
Un ancien responsable libyen du régime de Kadhafi a été reçu mercredi par un juge parisien. Il dit avoir été torturé par des Français en 2011 à Tripoli.
La chaîne France 3 va diffuser mercredi un enregistrement datant de mars 2011 dans lequel Mouammar Kadhafi affirme, sans toutefois fournir aucune preuve, avoir financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Miliciens ou citoyens lambda, les Libyens sont très, très nombreux à porter une arme pour se défendre contre un autre milicien, contre un voisin… Bref, contre tout le monde.
Les cinq membres de l’ambassade d’Égypte, enlevés vendredi et samedi à Tripoli, ont été libérés par leurs ravisseurs dimanche soir. Les circonstances de la libération sont encore floues.
Au moins 88 personnes ont été tuées et 130 blessées en deux semaines d’affrontements entre tribus rivales à Sebha dans le sud de la Libye impliquant des partisans du régime déchu de Mouammar Kadhafi, a-t-on appris samedi de source hospitalière.
Cinq membres de l’ambassade égyptienne ont été enlevés en moins de 24 heures à Tripoli, illustrant une fois de plus le chaos régnant en Libye, où les milices font la loi.
Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen, a engagé des poursuites judiciaires contre la banque d’affaires Goldman Sachs devant la Haute Cour de justice de Londres. LIA reproche au géant américain de lui avoir fait perdre plus de 1 milliard de dollars dans des placements mal-avisés.
À 34 ans, Abdel Raouf Kara est l’un des chefs de milice les plus puissants de Tripoli. À la tête de 900 hommes, il entend faire régner l’ordre. En lieu et place des autorités libyennes…
Un Premier ministre sur la sellette, une Constitution qui n’est pas près de voir le jour, des revendications tribales et régionales virulentes… Nombreux sont les obstacles à surmonter pour créer, enfin, un véritable État.
Le Parti pour la justice et la construction (PJC), bras politique des Frères musulmans libyens, a annoncé mardi le retrait de ses ministres du gouvernement dirigé par Ali Zeidan.
Depuis la disparition de l’ex-raïs libyen, les Kadhafistes sont en cavale. Et cherchent désespérément une terre d’asile, du Niger à l’Afrique du Sud, en passant par le Tchad ou Oman.
L’armée de l’air française survole les frontières Tchad-Libye et Niger-Libye depuis octobre 2013 afin de repérer tout véhicule suspect dans le sud libyen.
Un peu partout en Libye, des milices font régner leur loi, interpellent des criminels et parfois les placent en détention dans des prisons illégales sous leur contrôle. Reportage dans l’un de ces sept centres de Tripoli.
Après avoir proclamé l’autonomie de la Cyrénaïque, Ibrahim el-Jadhran continue de bloquer les cinq ports pétroliers de la région. Au grand dam d’un pouvoir central totalement dépassé par les événements.
Le vice-ministre libyen de l’Industrie, Hassan al-Droui, a été tué par balle par des inconnus, samedi soir dans sa ville de Syrte, à 500 km à l’est de Tripoli, selon des sources sécuritaires et hospitalières.
Les frères Khaled et Ibrahim el-Jadhran sont au centre du mouvement de protestation qui a abouti au blocage de terminaux pétroliers dans l’est de la Libye. Mais le premier est en fuite et est recherché par Interpol.
Affaibli par la chute de Kaddafi, le groupe LAP Green Networks, filiale du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA), présent en Ouganda, au Soudan du Sud et en Côte d’Ivoire, reprend tant bien que mal sa marche en avant.
Les cadavres d’un Britannique et d’une Néo-Zélandaise portant des impacts de balles ont été découverts jeudi dans la ville libyenne de Mellitah, à l’ouest de Tripoli.