Les cadavres d’un Britannique et d’une Néo-Zélandaise portant des impacts de balles ont été découverts jeudi dans la ville libyenne de Mellitah, à l’ouest de Tripoli.
Qui commande, dans la capitale de la Cyrénaïque ? Les milices, par la terreur ? La population, qui se rebiffe contre elles ? La municipalité, dont les caisses se vident ? Pas l’État libyen, en tout cas.
Quatre militaires américains en mission en Libye ont été brièvement détenus vendredi par les autorités de Tripoli, avant d’être libérés, a annoncé le département d’État.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il revient sur l’histoire, peu connue, des Touaregs ex-Libyens qui étaient pro-Bamako.
Un engin placé sous une voiture a explosé, mardi, à Benghazi, dans l’est de la Libye. Un civil, propriétaire du véhicule, a été grièvement blessé. Plus tôt dans la journée, un soldat avait été tué par des inconnus armés.
Le bilan de l’attentat suicide contre un poste de sécurité à 50 km de Benghazi (est) dans la nuit de samedi à dimanche s’élève à 13 morts a indiqué le gouvernement libyen dimanche, qui l’a qualifié « d’acte terroriste ».
Le chef des services de renseignements militaires de Benghazi, dans l’est libyen, a été tué vendredi lors d’une visite chez des proches à Derna, également dans l’est du pays en proie à une insécurité persistante.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, jeudi, la France à intervenir en République centrafricaine, Jeune Afrique revient sur les nombreuses interventions militaires de l’ancienne puissance coloniale sur le continent depuis les indépendances.
L’Élysée comme les ministères de l’Intérieur et de la Défense abritent des conseillers spécialistes de l’Afrique. Mais fini le temps des éminences grises et des cabinets de l’ombre. Du moins en théorie…
De passage à Paris à l’occasion du sommet de l’Élysée qui s’y déroule du 6 au 7 décembre, le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, revient sur la situation sécuritaire dans son pays. Et sur ce qu’il attend concrètement de la communauté internationale.
Théâtre d’attentats quasi quotidiens visant des hommes politiques, des magistrats et de hauts responsables de l’armée ou de la police, la capitale de la Cyrénaïque, Benghazi, vit sous la loi d’Ansar al-Charia et autres milices. Mais la population, exaspérée, commence à se rebiffer.
Le Parlement libyen a rappelé mercredi après-midi à l’issue d’un vote, son attachement à la charia comme l’une des sources des textes de loi, des institutions et de la future Constitution.
Le sommet qui, les 6 et 7 décembre, réunit à Paris les chefs d’État africains a pour thème la paix et la sécurité. L’occasion pour la France, qui a perdu de son influence, et ses interlocuteurs africains d’élaborer une nouvelle relation ?
Pour espionner leurs opposants, voire toute la population, les États arabes recourent massivement à des technologies commercialisées au prix fort par de discrètes sociétés occidentales.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Après avoir évoquer dans un premier billet le problème de l’intégration des milices dans l’armée libyenne, il s’attache cette semaine à dresser un état des forces de cette dernière.
Un soldat et un policier ont été tués par balles, lors d’incidents séparés, vendredi à Benghazi, dans l’est libyen, dans un nouvel épisode des attaques quasi-quotidiennes visant l’armée et la police, selon une source hospitalière.
Dans un livre paru cet automne, Tahar Dehech, ancien responsable des comités révolutionnaires de Kadhafi, raconte comment il a été torturé par des Français au moment l’intervention en Libye. Mais il ne compte pas en rester là. Son avocat, Me Eric Moutet, a déposé jeudi une plainte à Paris pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.
De nouveaux heurts meurtriers ont éclaté jeudi à Benghazi, dans l’est de la Libye, entre l’armée et le groupe jihadiste Ansar al-Charia. Dans le sud du pays, au moins dix personnes ont été tuées dans l’explosion d’un dépôt d’armes.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une unité des forces spéciales de l’armée libyenne a essuyé des coups de feu à Benghazi, sans qu’il n’y ait de victime. La ville de l’est du pays entame son deuxième jour de grève, déclenchée par des confrontations meurtrières lundi entre l’armée et le groupe jihadiste Ansar al-Charia.
Alors que le pétrole représente 90 % de la richesse libyenne, sa production est perturbée par des factions régionalistes. Les majors menacent de partir.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur l’état de l’armée libyenne et la délicate question de l’intégration des milices, deux ans après la chute de Mouammar Kadhafi.
Les révoltes de 2011 n’y auront rien changé : du Maroc au Qatar, l’institution judiciaire continue d’être gangrenée par la corruption et demeure inféodée aux puissants du moment.
Au moins neuf personnes ont été tuées et 49 autres blessées, dont de nombreux civils, dans les heurts qui ont opposé ce lundi le groupe jihadiste Ansar al-Charia aux forces spéciales libyenne à Benghazi. L’armée est en état d’alerte.
Un ex-agent des services de sécurité du régime de Mouammar Kadhafi a été tué samedi soir à Derna, ville de l’extrême est de la Libye en proie à des violences.
Avec la multiplication des attaques, attentats, vols, règlements de compte et autre violences, la Libye s’enfonce chaque jour un peu plus dans l’anarchie.
Programmes indigestes, classes surchargées, méthodes inadaptées… Du primaire à l’université, le système d’enseignement public a désespérément besoin d’une refonte dans le monde arabe.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
Trois jours après des heurts meurtriers entre miliciens à Tripoli, l’armée a commencé, lundi, à se déployer dans la capitale libyenne. Un déploiement exceptionnel sur instruction du ministre de la Défense qui coïncide avec l’annonce des responsables de Misrata de retirer leurs troupes de la ville. Au même moment à Benghazi, le gouverneur échappait à un attentat. Une « détérioration de la situation » qui préoccupe l’Union européenne.
Mustapha Nouh, vice-président du renseignement libyen, a été libéré lundi. Il avait été enlevé la veille près de l’aéroport de Tripoli. Des dizaines de blindés de l’armée et des soldats en uniforme ont été déployés dans la capitale.