Les cinq membres de l’ambassade d’Égypte, enlevés vendredi et samedi à Tripoli, ont été libérés par leurs ravisseurs dimanche soir. Les circonstances de la libération sont encore floues.
Au moins 88 personnes ont été tuées et 130 blessées en deux semaines d’affrontements entre tribus rivales à Sebha dans le sud de la Libye impliquant des partisans du régime déchu de Mouammar Kadhafi, a-t-on appris samedi de source hospitalière.
Cinq membres de l’ambassade égyptienne ont été enlevés en moins de 24 heures à Tripoli, illustrant une fois de plus le chaos régnant en Libye, où les milices font la loi.
Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen, a engagé des poursuites judiciaires contre la banque d’affaires Goldman Sachs devant la Haute Cour de justice de Londres. LIA reproche au géant américain de lui avoir fait perdre plus de 1 milliard de dollars dans des placements mal-avisés.
À 34 ans, Abdel Raouf Kara est l’un des chefs de milice les plus puissants de Tripoli. À la tête de 900 hommes, il entend faire régner l’ordre. En lieu et place des autorités libyennes…
Un Premier ministre sur la sellette, une Constitution qui n’est pas près de voir le jour, des revendications tribales et régionales virulentes… Nombreux sont les obstacles à surmonter pour créer, enfin, un véritable État.
Le Parti pour la justice et la construction (PJC), bras politique des Frères musulmans libyens, a annoncé mardi le retrait de ses ministres du gouvernement dirigé par Ali Zeidan.
Depuis la disparition de l’ex-raïs libyen, les Kadhafistes sont en cavale. Et cherchent désespérément une terre d’asile, du Niger à l’Afrique du Sud, en passant par le Tchad ou Oman.
L’armée de l’air française survole les frontières Tchad-Libye et Niger-Libye depuis octobre 2013 afin de repérer tout véhicule suspect dans le sud libyen.
Un peu partout en Libye, des milices font régner leur loi, interpellent des criminels et parfois les placent en détention dans des prisons illégales sous leur contrôle. Reportage dans l’un de ces sept centres de Tripoli.
Après avoir proclamé l’autonomie de la Cyrénaïque, Ibrahim el-Jadhran continue de bloquer les cinq ports pétroliers de la région. Au grand dam d’un pouvoir central totalement dépassé par les événements.
Le vice-ministre libyen de l’Industrie, Hassan al-Droui, a été tué par balle par des inconnus, samedi soir dans sa ville de Syrte, à 500 km à l’est de Tripoli, selon des sources sécuritaires et hospitalières.
Les frères Khaled et Ibrahim el-Jadhran sont au centre du mouvement de protestation qui a abouti au blocage de terminaux pétroliers dans l’est de la Libye. Mais le premier est en fuite et est recherché par Interpol.
Affaibli par la chute de Kaddafi, le groupe LAP Green Networks, filiale du fonds souverain Libyan Investment Authority (LIA), présent en Ouganda, au Soudan du Sud et en Côte d’Ivoire, reprend tant bien que mal sa marche en avant.
Les cadavres d’un Britannique et d’une Néo-Zélandaise portant des impacts de balles ont été découverts jeudi dans la ville libyenne de Mellitah, à l’ouest de Tripoli.
Qui commande, dans la capitale de la Cyrénaïque ? Les milices, par la terreur ? La population, qui se rebiffe contre elles ? La municipalité, dont les caisses se vident ? Pas l’État libyen, en tout cas.
Quatre militaires américains en mission en Libye ont été brièvement détenus vendredi par les autorités de Tripoli, avant d’être libérés, a annoncé le département d’État.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il revient sur l’histoire, peu connue, des Touaregs ex-Libyens qui étaient pro-Bamako.
Un engin placé sous une voiture a explosé, mardi, à Benghazi, dans l’est de la Libye. Un civil, propriétaire du véhicule, a été grièvement blessé. Plus tôt dans la journée, un soldat avait été tué par des inconnus armés.
Le bilan de l’attentat suicide contre un poste de sécurité à 50 km de Benghazi (est) dans la nuit de samedi à dimanche s’élève à 13 morts a indiqué le gouvernement libyen dimanche, qui l’a qualifié « d’acte terroriste ».
Le chef des services de renseignements militaires de Benghazi, dans l’est libyen, a été tué vendredi lors d’une visite chez des proches à Derna, également dans l’est du pays en proie à une insécurité persistante.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, jeudi, la France à intervenir en République centrafricaine, Jeune Afrique revient sur les nombreuses interventions militaires de l’ancienne puissance coloniale sur le continent depuis les indépendances.
L’Élysée comme les ministères de l’Intérieur et de la Défense abritent des conseillers spécialistes de l’Afrique. Mais fini le temps des éminences grises et des cabinets de l’ombre. Du moins en théorie…
De passage à Paris à l’occasion du sommet de l’Élysée qui s’y déroule du 6 au 7 décembre, le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, revient sur la situation sécuritaire dans son pays. Et sur ce qu’il attend concrètement de la communauté internationale.
Théâtre d’attentats quasi quotidiens visant des hommes politiques, des magistrats et de hauts responsables de l’armée ou de la police, la capitale de la Cyrénaïque, Benghazi, vit sous la loi d’Ansar al-Charia et autres milices. Mais la population, exaspérée, commence à se rebiffer.
Le Parlement libyen a rappelé mercredi après-midi à l’issue d’un vote, son attachement à la charia comme l’une des sources des textes de loi, des institutions et de la future Constitution.
Le sommet qui, les 6 et 7 décembre, réunit à Paris les chefs d’État africains a pour thème la paix et la sécurité. L’occasion pour la France, qui a perdu de son influence, et ses interlocuteurs africains d’élaborer une nouvelle relation ?