Pour espionner leurs opposants, voire toute la population, les États arabes recourent massivement à des technologies commercialisées au prix fort par de discrètes sociétés occidentales.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Après avoir évoquer dans un premier billet le problème de l’intégration des milices dans l’armée libyenne, il s’attache cette semaine à dresser un état des forces de cette dernière.
Un soldat et un policier ont été tués par balles, lors d’incidents séparés, vendredi à Benghazi, dans l’est libyen, dans un nouvel épisode des attaques quasi-quotidiennes visant l’armée et la police, selon une source hospitalière.
Dans un livre paru cet automne, Tahar Dehech, ancien responsable des comités révolutionnaires de Kadhafi, raconte comment il a été torturé par des Français au moment l’intervention en Libye. Mais il ne compte pas en rester là. Son avocat, Me Eric Moutet, a déposé jeudi une plainte à Paris pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.
De nouveaux heurts meurtriers ont éclaté jeudi à Benghazi, dans l’est de la Libye, entre l’armée et le groupe jihadiste Ansar al-Charia. Dans le sud du pays, au moins dix personnes ont été tuées dans l’explosion d’un dépôt d’armes.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une unité des forces spéciales de l’armée libyenne a essuyé des coups de feu à Benghazi, sans qu’il n’y ait de victime. La ville de l’est du pays entame son deuxième jour de grève, déclenchée par des confrontations meurtrières lundi entre l’armée et le groupe jihadiste Ansar al-Charia.
Alors que le pétrole représente 90 % de la richesse libyenne, sa production est perturbée par des factions régionalistes. Les majors menacent de partir.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur l’état de l’armée libyenne et la délicate question de l’intégration des milices, deux ans après la chute de Mouammar Kadhafi.
Les révoltes de 2011 n’y auront rien changé : du Maroc au Qatar, l’institution judiciaire continue d’être gangrenée par la corruption et demeure inféodée aux puissants du moment.
Au moins neuf personnes ont été tuées et 49 autres blessées, dont de nombreux civils, dans les heurts qui ont opposé ce lundi le groupe jihadiste Ansar al-Charia aux forces spéciales libyenne à Benghazi. L’armée est en état d’alerte.
Un ex-agent des services de sécurité du régime de Mouammar Kadhafi a été tué samedi soir à Derna, ville de l’extrême est de la Libye en proie à des violences.
Avec la multiplication des attaques, attentats, vols, règlements de compte et autre violences, la Libye s’enfonce chaque jour un peu plus dans l’anarchie.
Programmes indigestes, classes surchargées, méthodes inadaptées… Du primaire à l’université, le système d’enseignement public a désespérément besoin d’une refonte dans le monde arabe.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
Trois jours après des heurts meurtriers entre miliciens à Tripoli, l’armée a commencé, lundi, à se déployer dans la capitale libyenne. Un déploiement exceptionnel sur instruction du ministre de la Défense qui coïncide avec l’annonce des responsables de Misrata de retirer leurs troupes de la ville. Au même moment à Benghazi, le gouverneur échappait à un attentat. Une « détérioration de la situation » qui préoccupe l’Union européenne.
Mustapha Nouh, vice-président du renseignement libyen, a été libéré lundi. Il avait été enlevé la veille près de l’aéroport de Tripoli. Des dizaines de blindés de l’armée et des soldats en uniforme ont été déployés dans la capitale.
Le numéro deux des renseignements libyens a été enlevé, dimanche, à Tripoli, où les habitants observent une grève générale pour dénoncer les heurts meurtriers des deux derniers jours. Une escalade de la violence est à craindre.
Des Tripolitains observaient dimanche une grève générale, sur fonds d’appels à la désobéissance civile, pour dénoncer les violences meurtrières des deux derniers jours qui risquent de plonger le pays dans la guerre civile.
Les autorités locales de Tripoli ont appelé les Tripolitains à observer une grève générale de trois jours, au lendemain d’affrontements meurtriers entre miliciens ayant fait plus de 40 morts. Si la tension était vive dans la capitale, où la plupart des commerces sont restés fermés pendant la journée de samedi, la situation semblait être redevenue calme en soirée.
De nouveaux affrontements ont éclaté samedi en banlieue est de Tripoli, où des hommes armés tentaient d’empêcher des membres d’une milice de venir venger leurs camarades au lendemain de combats ayant fait plus d’une quarantaine de morts.
Au moins 31 personnes ont été tuées et des centaines blessées vendredi lorsqu’une manifestation pacifique contre la présence de milices dans la ville a dégénéré en affrontements à Tripoli, où la population est exaspérée par les combats entre bandes armées.
Une milice a ouvert le feu, vendredi, dans le sud de Tripoli, contre des centaines de manifestants qui réclamaient son départ de la capitale libyenne. Le bilan provisoire fait état d’au moins 15 personnes tuées et 95 autres blessés.
La conférence régionale de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) s’est tenue jeudi à Rabat. Au menu des échanges : la sécurité dans la zone sahélo-saharienne, minée par la montée en puissance des groupes jihadistes. Entretien avec Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques.
Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d’une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.
Opposition politique, attaques, vols… Nombreux sont les problèmes qui empêchent les Américains de développer une coopération militaire avec les autorités libyennes.
Des centaines de Libyens se sont rassemblés samedi à Tripoli et dans d’autres villes du pays pour manifester contre une éventuelle prolongation du mandat du Congrès général national (CGN, parlement) qui doit s’achever le 7 février prochain.
Le gouvernement libyen a condamné vendredi les combats entre milices ayant fait la veille deux morts en plein centre de Tripoli, énième illustration du chaos qui règne toujours dans le pays, deux ans après la chute du régime de Kadhafi.
Au moins une dizaine de personnes ont été tuées jeudi soir à Tripoli où des milices armées se sont affrontées dans plusieurs quartiers, selon des témoins et une source des services de sécurité.