Le numéro deux des renseignements libyens a été enlevé, dimanche, à Tripoli, où les habitants observent une grève générale pour dénoncer les heurts meurtriers des deux derniers jours. Une escalade de la violence est à craindre.
Des Tripolitains observaient dimanche une grève générale, sur fonds d’appels à la désobéissance civile, pour dénoncer les violences meurtrières des deux derniers jours qui risquent de plonger le pays dans la guerre civile.
Les autorités locales de Tripoli ont appelé les Tripolitains à observer une grève générale de trois jours, au lendemain d’affrontements meurtriers entre miliciens ayant fait plus de 40 morts. Si la tension était vive dans la capitale, où la plupart des commerces sont restés fermés pendant la journée de samedi, la situation semblait être redevenue calme en soirée.
De nouveaux affrontements ont éclaté samedi en banlieue est de Tripoli, où des hommes armés tentaient d’empêcher des membres d’une milice de venir venger leurs camarades au lendemain de combats ayant fait plus d’une quarantaine de morts.
Au moins 31 personnes ont été tuées et des centaines blessées vendredi lorsqu’une manifestation pacifique contre la présence de milices dans la ville a dégénéré en affrontements à Tripoli, où la population est exaspérée par les combats entre bandes armées.
Une milice a ouvert le feu, vendredi, dans le sud de Tripoli, contre des centaines de manifestants qui réclamaient son départ de la capitale libyenne. Le bilan provisoire fait état d’au moins 15 personnes tuées et 95 autres blessés.
La conférence régionale de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) s’est tenue jeudi à Rabat. Au menu des échanges : la sécurité dans la zone sahélo-saharienne, minée par la montée en puissance des groupes jihadistes. Entretien avec Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques.
Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d’une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.
Opposition politique, attaques, vols… Nombreux sont les problèmes qui empêchent les Américains de développer une coopération militaire avec les autorités libyennes.
Des centaines de Libyens se sont rassemblés samedi à Tripoli et dans d’autres villes du pays pour manifester contre une éventuelle prolongation du mandat du Congrès général national (CGN, parlement) qui doit s’achever le 7 février prochain.
Le gouvernement libyen a condamné vendredi les combats entre milices ayant fait la veille deux morts en plein centre de Tripoli, énième illustration du chaos qui règne toujours dans le pays, deux ans après la chute du régime de Kadhafi.
Au moins une dizaine de personnes ont été tuées jeudi soir à Tripoli où des milices armées se sont affrontées dans plusieurs quartiers, selon des témoins et une source des services de sécurité.
Entre le XVIe et le XIXe siècle, la Méditerranée est le théâtre de combats mémorables. Les rives africaines servent de havres à des marins musulmans de légende : Barberousse, Dragut, Euldj Ali, Moratto Genovese Osta, Morat Raïs…
Jusque-là, l’ex-première dame de Libye, Safia Kadhafi, était muette comme une tombe. Aujourd’hui, elle écrit à l’ONU et à l’Union africaine pour leur demander où se trouve la dépouille de son défunt mari.
Un fourgon de transport de fonds a été attaqué lundi à Syrte par un groupe d’hommes armés. Selon l’agence libyenne Lana, plus de 54 millions de dollars en dinars libyens et en devises étrangères ont été dérobés.
En Libye, les banques ne manquent pas de liquidités. Pourtant, elles accordent très peu de crédits. Et la nouvelle loi prévoyant le passage à la finance islamique d’ici à 2015 n’arrange rien.
Fruit de l’imagination géopolitique d’une spécialiste américaine, une carte choc publiée par le « New York Times » relance à sa manière le débat sur l’avenir des poids lourds de la région.
Du Maroc à l’Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d’une lutte constante.
Une enquête ouverte par le gouvernement libyen visant à recouvrer des fonds détournés par la famille Kadhafi a permis de remonter jusqu’au Tunisien Slim Riahi.
La Libye a célébré sans faste ni enthousiasme, mercredi, le deuxième anniversaire de la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Deux ans après la révolution, le pays est plongé dans une transition chaotique émaillée de violences et de problèmes sécuritaires.
L’avocat du Libyen Abou Anas al-Libi, détenu aux États-Unis, a demandé mardi six mois pour préparer la défense de son client. Ce ce membre présumé d’Al-Qaïda est accusé d’être impliqué dans les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998.
Du Maroc à l’Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d’une lutte constante.
Deux ans après la mort de Mouammar Kadhafi, Safia, sa veuve, a demandé, lundi, aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’Union européenne de dévoiler le lieu où se trouvent les dépouilles de son mari et de son fils Mouatassim.
Le chef de la police militaire libyenne a été tué vendredi par balles à Benghazi, dans l’est de la Libye, selon un porte-parole des services de sécurité.
Cela fait près de deux ans que l’ex-dictateur libyen, Mouammar Kadhafi est mort, le 20 octobre 2011. Depuis, plusieurs membres de sa famille et de son clan sont entre les mains de la justice libyenne. En revanche, les autorités de Tripoli tentent toujours d’obtenir l’extradition de Saadi, Aïcha, Hannibal et Mohammed Kadhafi.
La Fédération internationale de football association (Fifa) a dévoilé jeudi son classement par pays du mois d’octobre. Sur le continent, la Côte d’Ivoire domine toujours, quatre places devant la France. Autre fait notable : la remontée en flèche de la Libye.