C’est un trio d’adversaires politiques qui s’est discrètement réuni au Maroc après le report de la présidentielle libyenne du 24 décembre. Objectif : organiser le remplacement du Premier ministre, Abdulhamid al-Dabaiba.
À la tête de la compagnie pétrolière nationale depuis 2014, il est un interlocuteur privilégié à Tripoli et à l’étranger. On lui doit la renaissance de l’extraction de l’or noir, manne financière cruciale pour le pays. N’en déplaise à son ministre de tutelle, Mohamed Aoun, avec qui la guerre est ouverte.
Fin décembre, une délégation libyenne s’est vue empêcher d’accéder à l’hôtel le plus en vue de Bangui. Un ultime rebondissement dans le bras de fer qui a longtemps opposé la Libye et la Centrafrique autour de la gestion de cet établissement.
Comme il fallait le craindre, le grand rendez-vous électoral du 24 décembre a été différé. Un report censé permettre d’annuler certaines candidatures, dont celle de Seif el-Islam Kadhafi, avant la nouvelle échéance prévue fin janvier.
Heureux comme un Amazigh en Libye. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la communauté berbère libyenne a repris son destin en main. Mais elle craint aujourd’hui le retour de l’autoritarisme incarné par les figures du maréchal Haftar et de Seif el-Islam Kadhafi.
La stratégique capitale du sud est le théâtre d’une nouvelle lutte de pouvoir entre les groupes armés du Gouvernement d’union nationale (GUN) et ceux de Khalifa Haftar. Le tout sur fond de recomposition des alliances tribales impliquant les forces kadhafistes.
Après avoir misé sur le maréchal Haftar, Emmanuel Macron, par la voix de son envoyé spécial en Libye Paul Soler, a choisi une stratégie plus pragmatique pour marquer le retour de Paris dans le jeu.
Maintes fois différées, les élections générales censées clore une interminable phase de transition et doter le pays d’un gouvernement légitime et unifié sont prévues à la fin de l’année. JA vous présente les candidats phares de la présidentielle du 24 décembre… sous réserve qu’elle se tienne.
Après avoir été disqualifié par la Haute Commission électorale, le fils de Mouammar Kadhafi a finalement vu sa candidature validée par la cour de justice de Sebha. Explications.
Entre les manœuvres du Premier ministre candidat Abdulhamid Dabaiba, le blocage du recours de Seif el-Islam Kadhafi à Sebha et la démission du patron de la mission des Nations unies, les tensions politiques vont crescendo. Et compromettent gravement le processus électoral.
Des forces loyales au maréchal Haftar continuent d’intimider les juges de la cour de justice de Sebha, qui doivent plancher sur la recevabilité de la candidature du fils de Kadhafi à la présidentielle.
Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
Les deux anciens cadres de la Kadhafie ont vu leur retour en politique entravé par la Haute commission électorale, alors que de nombreuses incertitudes continuent de peser sur la tenue du scrutin présidentiel.
L’homme fort de l’Est de la Libye, Khalifa Haftar, s’est porté mardi 16 novembre candidat à la présidentielle de décembre, deux jours après Seif el-Islam Kadhafi.
L’événement était attendu depuis plusieurs semaines : le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, a déposé sa candidature à la présidence libyenne ce 14 novembre, dans la ville de Sebha.
Le président Emmanuel Macron s’apprête à accueillir la troisième conférence internationale sur la Libye. Objectif : appuyer le processus électoral en cours. Mais des incertitudes continuent de peser sur la composition des participants.
Alors qu’Emmanuel Macron accueille ce vendredi 12 novembre une nouvelle rencontre consacrée à la Libye, des tensions s’accentuent au sommet entre Mohammed El Menfi et son Premier ministre.
Taxes, subventions, division du territoire en wilayas sur le modèle de l’Algérie et de la Tunisie : l’homme d’affaires libyen Mohamed Raied, grande fortune du pays et député, présente ses réformes chocs pour relancer l’économie.
Un an et demi après la fin de l’offensive de Khalifa Haftar et un peu plus d’un mois avant un éventuel scrutin présidentiel, Tripoli renaît. Une renaissance qui n’a pas pour autant fait disparaître les maux endémiques de la capitale libyenne. Reportage.
Plusieurs groupes internationaux lorgnent un marché estimé à 111 milliards de dollars. Ankara pour le moment une longueur d’avance sur ses concurrents italiens, chinois et français. Mais l’instabilité politique pourrait rebattre les cartes.
Le fils de Mouammar Kadhafi, qui prépare son retour politique, s’est offert les services de cet homme d’affaires bien connecté afin de défendre ses intérêts.
Dix ans après sa mort, les théories du complot fleurissent sur l’ancien Guide libyen. Retour sur les derniers jours de celui qui s’était autoproclamé « roi des rois d’Afrique ».
Un délégation du patronat français rencontrera des ministres libyens le 10 octobre à Tripoli. Au-delà des contrats visés par les groupes, l’objectif est de réaffirmer l’intérêt français pour ce pays, avant la conférence internationale sur la Libye d’Emmanuel Macron.
Orchestré par le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh Issa, le vote d’une motion de défiance contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) pourrait porter un coup fatal à la tenue des élections prévues en décembre. Décryptage d’une situation politique inextricable.
Poids lourd de la cité-État de Misrata et ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha parcourt les capitales étrangères pour préparer sa campagne. Jeune Afrique s’est entretenu avec lui.
Le dernier round du bras de fer entre le groupe koweïtien Al Kharafi et le fonds souverain libyen se joue ce mardi devant la Cour de cassation à Paris. La LIA pourrait perdre plusieurs centaines de millions d’euros.
Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, a ratifié la loi relative à la prochaine élection du chef d’État libyen, une démarche contestée par d’autres institutions politiques et plusieurs députés.
Emprisonné depuis 2014, le troisième fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi a été remis en liberté à la demande de la justice de Tripoli. Il se serait aussitôt envolé pour la Turquie.