Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fait le tour d’un continent qu’il découvre avec passion. De Tunis à Bangui et du Sahara aux Grands Lacs en passant par Bamako, où, dit-il, personne ou presque n’aurait été « capable de faire ce que la France a fait ».
Visé par la nouvelle loi d’exclusion politique des anciens collaborateurs de Kadhafi, le ministre libyen de la Défense a donné sa démission, mardi 7 mai. Mais quelques heures plus tard, Mohamed al-Barghathi est revenu sur sa décision.
Des groupes de miliciens réclamaient, armes à la main, l’adoption d’une loi excluant de la politique les anciens cadres du régime de Kadhafi. Ils ont obtenu gain de cause, dimanche 5 mai, mais continuent de cerner deux ministères, réclamant désormais la démission du Premier ministre.
L’assemblée nationale libyenne a adopté, dimanche 5 mai, le premier article d’une loii controversée sur l’exclusion politique des anciens collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi, sous la pression de milices armées qui exigaient l’adoption de ce texte.
Des échauffourées ont éclaté vendredi dans le centre de Tripoli entre des manifestants hostiles aux milices armées et des partisans d’une loi sur l’exclusion politique des collaborateurs de l’ancien régime, a constaté un journaliste de l’AFP.
Seif el-Islam, fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi, a comparu le 2 mai, pour la deuxième, devant un tribunal libyen. Il lui est reproché d’avoir tenté de communiquer illégalement avec l’extérieur en juin 2012. Le procès a été renvoyé de nouveau au 19 septembre pour permettre à sa défense d’avoir accès à l’intégralité du dossier.
De la sculpture d’Ali Bongo Ondimba à 52 695 dollars au tapis traditionnel à 900 dollars de Béji Caïd Essebsi, retour sur les cadeaux qu’a reçus le président Obama en 2011 de la part de ses homologues africains.
Le siège des ministères libyens des Affaires étrangères et de la Justice se poursuivait, mercredi 1er mai. Des miliciens réclament le départ de responsables ayant travaillé sous Mouammar Kadhafi.
Des hommes armés cernent le ministère des Affaires étrangères et celui la Justice à Tripoli, réclamant l’exclusion politique des collaborateurs de l’ancien régime. Ces sièges de bâtiments officiels illustrent une nouvelle fois l’incapacité de l’État libyen à rétablir l’ordre dans le pays, plus de 18 mois après la chute de Mouammar Kadhafi.
Des hommes armés encerclaient encore lundi matin le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Tripoli, empêchant les fonctionnaires d’accéder à leurs bureaux, a-t-on appris auprès d’un responsable du ministère.
Un savon contre le paludisme, l’hospitalisation de Desmond Tutu, l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
Le président libyen par intérim, Mohamed al-Megaryef, a reconnu, le 26 avril, des « failles de sécurité » autour de l’ambassade de France à Tripoli, qui a été la cible, mardi 23 avril, d’un attentat à la voiture piégée, assurant que l’enquête avançait, sans donner plus de détails.
Détenu à Tripoli, l’ancien chef des services de renseignements et beau-frère de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi s’est confié à un représentant de Human Rights Watch (HRW). Il n’a pas vu d’avocat mais précise qu’il ne pas subir de mauvais traitements.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Troisième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’armée nationale était-elle vraiment sous-équipée face aux rebelles touaregs et aux jihadistes, comme l’a affirmé la junte qui a renversé ATT en mars 2012 ? Ou n’était-ce qu’une explication rapide pour masquer le déshonneur de la défaite ?
48 heures après l’attentat à la voiture piégée qui a visé l’ambassade de France à Tripoli, chacun se demande si la Libye n’est pas en train de devenir le nouveau sanctuaire d’Al-Qaïda.
L’ambassade de France à Tripoli a été visée, tôt mardi 23 avril au matin, par un attentat à la voiture piégée. Deux gendarmes ont été blessés, dont un grièvement. Les dégâts matériels sont importants.
La justice française a ouvert vendredi 19 avril une enquête judiciaire sur les accusations de soutien financier de la Libye de Mouammar Kadhafi à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Début mars, l’armée tchadienne annonçait avoir tué Mokhtar Belmokhtar dans des combats à l’extrême-nord du Mali. Mort pour les uns, vivant pour les autres : plus d’un mois après son décès supposé, le sort du chef jihadiste est encore très flou.
Un projet de loi sur l’exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi pourrait bannir plusieurs hauts responsables du jeu politique libyen. Un texte qui risque de provoquer de nouveaux remous à l’Assemblée nationale et accentuer les tensions politiques en Libye.
Trois membres éminents de la famille de l’ancien dictateur libyen sont toujours réfugiés en Algérie. Aïcha, sa fille, est exilée au sultanat d’Oman. À Alger comme à Mascate, on ne sait trop que faire de ces hôtes toujours encombrants.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Deuxième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’état des lieux des services de renseignement en 2012, année de la chute d’ATT.
Mali, Conseil de sécurité de l’ONU… Le ministre des Affaires étrangères, en fonction depuis avril 2008, revient sur l’évolution de sa « diplomatie de paix ».
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Premier volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : la chute d’ATT.
Après le pillage des arsenaux de Mouammar Kadhafi, de puissants missiles sol-air SA-7 se sont retrouvés aux mains d’Aqmi et des futurs combattants du MNLA, donnant des sueurs froides à de nombreux dirigeants et observateurs de la région. Deux ans et une guerre au Mali plus tard, il semble bien que ni les uns ni les autres n’aient récupéré du matériel en état de marche…
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est de retour en Libye, mardi 19 mars, à l’invitation du Conseil local de Tripoli. Accompagné de son ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, il doit rencontrer aussi des membres du Parlement libyen et le Premier ministre, Ali Zeidan.
Les avocats de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi, ont décidé de porter son cas devant la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye. Ils dénoncent des tortures sur leur client.
Depuis le Printemps arabe, la chaîne qatarie, Al-Jazira, voit son audience progressivement grignotée par ses jeunes concurrentes nationales. Analyse d’un rapport interne confidentiel.