Lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat d’Agadez, le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé, lundi 27 mai, que les islamistes préparaient aussi une « attaque » contre le Tchad depuis le Sud libyen, « parallèlement » aux deux opérations suicide qui ont visé le nord du Niger la semaine dernière.
Deux attentats-suicides contre une caserne de l’armée nigérienne à Agadez et un site d’Areva à Arlit ont fait jeudi 23 mai une vingtaine de morts. D’après plusieurs communiqués jihadistes, ces attaques sanglantes, d’abord revendiquées par le Mujao, ont été « supervisées » par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar. Le célèbre chef jihadiste menace même de mener d’autres opérations contre la France et ses alliés.
Du Mali à l’Afrique du Sud, en passant par la Côte d’Ivoire et la RDC, les droits de l’homme ont souffert sur le continent africain en 2012. Mais au-delà de dégradations liées essentiellement à des crises politiques, l’Afrique a suscité quelques bonnes surprises, comme la tenue d’élections pacifiques au Sénégal ou au Kenya. C’est donc le portrait d’une Afrique très contrastée que l’ONG Amnesty International dresse dans son rapport annuel sur les droits humains, publié le 23 mai.
Dans toute le monde arabo-berbère, les conséquences des bouleversements politiques survenus en 2011 ne laissent pas d’inquiéter. Analyse en profondeur d’un grand spécialiste du sujet.
Fini le mythe du nomade irrédentiste ? Alors que leurs voisins maliens sont dans la tourmente, les Touaregs du Niger semblent apaisés et intégrés. Reportage…
Sous la pression des milices, le Parlement libyen a voté un texte excluant du jeu politique les anciens Kadhafistes. Résultat : il ne reste plus personne… hormis les islamistes.
Une explosion de faible intensité s’est produite samedi dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d’Arabie saoudite et d’Algérie, provoquant de légers dégâts, a constaté un journaliste de l’AFP.
Argent, sexe, pouvoir… Durant les années Sarkozy et jusqu’à la chute de Kadhafi, plusieurs proches du président français et du « Guide » libyen ont grenouillé en eau trouble. Aujourd’hui, quelques secrets remontent à la surface.
Selon le ministère libyen de la Santé, le « bilan définitif » de l’explosion d’une voiture, lundi 13 mai à Benghazi, est de trois morts et 14 blessés. Un responsable de la direction de police évoque lui 13 personnes tuées.
Au moins 15 personnes ont été tuées, lundi 13 mai, dans un attentat à la voiture piégée près de l’hôpital al-Jala à Benghazi. Cette attaque est la cinquième depuis vendredi 10 mai dans cette ville de l’est de la Libye, berceau de révolution.
Début avril, deux des principaux chefs de l’armée bissau-guinéenne sont tombés dans le piège que leur avait tendu l’agence antidrogue américaine. Au même moment, la DEA menait une opération similaire entre Abidjan et Accra. Récit exclusif.
Deux attentats à la bombe ont visé dimanche deux commissariats de police à Benghazi, dans l’est de la Libye, sans faire de victime, a annoncé un responsable des services de sécurité de cette ville.
Les miliciens, qui cernaient depuis près de deux semaines les ministères des Affaires étrangères et de la Justice à Tripoli, ont quitté les lieux, a annoncé à l’AFP le ministre de Justice Salah al-Marghani.
Manifestations contre la pédophilie au Maroc, remaniement du gouvernement en Égypte, visite de Goodluck Jonathan en Afrique du Sud, menaces d’Aqmi contre la France… Revivez en images avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, un Libyen a été arrêté par la police tunisienne, mercredi 8 mai, alors qu’il tentait de faire rentrer dans le pays des explosifs.
La gestion par la Libye des dossiers concernant les procès des membres du clan Kadhafi pourrait constituer un moment emblématique de l’histoire de la justice, a affirmé à l’ONU, le 8 mai, Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI).
Les miliciens qui faisaient le siège de deux ministères à Tripoli depuis une dizaine de jours ont fini par retirer leurs véhicules armés. Ils poursuivent néanmoins de manière « pacifique » leur mouvement de protestation contre le chef du gouvernement, Ali Zeidan, jugé trop complaisant avec les anciens Kadhafistes.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, fait le tour d’un continent qu’il découvre avec passion. De Tunis à Bangui et du Sahara aux Grands Lacs en passant par Bamako, où, dit-il, personne ou presque n’aurait été « capable de faire ce que la France a fait ».
Visé par la nouvelle loi d’exclusion politique des anciens collaborateurs de Kadhafi, le ministre libyen de la Défense a donné sa démission, mardi 7 mai. Mais quelques heures plus tard, Mohamed al-Barghathi est revenu sur sa décision.
Des groupes de miliciens réclamaient, armes à la main, l’adoption d’une loi excluant de la politique les anciens cadres du régime de Kadhafi. Ils ont obtenu gain de cause, dimanche 5 mai, mais continuent de cerner deux ministères, réclamant désormais la démission du Premier ministre.
L’assemblée nationale libyenne a adopté, dimanche 5 mai, le premier article d’une loii controversée sur l’exclusion politique des anciens collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi, sous la pression de milices armées qui exigaient l’adoption de ce texte.
Des échauffourées ont éclaté vendredi dans le centre de Tripoli entre des manifestants hostiles aux milices armées et des partisans d’une loi sur l’exclusion politique des collaborateurs de l’ancien régime, a constaté un journaliste de l’AFP.
Seif el-Islam, fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi, a comparu le 2 mai, pour la deuxième, devant un tribunal libyen. Il lui est reproché d’avoir tenté de communiquer illégalement avec l’extérieur en juin 2012. Le procès a été renvoyé de nouveau au 19 septembre pour permettre à sa défense d’avoir accès à l’intégralité du dossier.
De la sculpture d’Ali Bongo Ondimba à 52 695 dollars au tapis traditionnel à 900 dollars de Béji Caïd Essebsi, retour sur les cadeaux qu’a reçus le président Obama en 2011 de la part de ses homologues africains.
Le siège des ministères libyens des Affaires étrangères et de la Justice se poursuivait, mercredi 1er mai. Des miliciens réclament le départ de responsables ayant travaillé sous Mouammar Kadhafi.
Des hommes armés cernent le ministère des Affaires étrangères et celui la Justice à Tripoli, réclamant l’exclusion politique des collaborateurs de l’ancien régime. Ces sièges de bâtiments officiels illustrent une nouvelle fois l’incapacité de l’État libyen à rétablir l’ordre dans le pays, plus de 18 mois après la chute de Mouammar Kadhafi.
Des hommes armés encerclaient encore lundi matin le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Tripoli, empêchant les fonctionnaires d’accéder à leurs bureaux, a-t-on appris auprès d’un responsable du ministère.
Un savon contre le paludisme, l’hospitalisation de Desmond Tutu, l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
Le président libyen par intérim, Mohamed al-Megaryef, a reconnu, le 26 avril, des « failles de sécurité » autour de l’ambassade de France à Tripoli, qui a été la cible, mardi 23 avril, d’un attentat à la voiture piégée, assurant que l’enquête avançait, sans donner plus de détails.
Détenu à Tripoli, l’ancien chef des services de renseignements et beau-frère de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi s’est confié à un représentant de Human Rights Watch (HRW). Il n’a pas vu d’avocat mais précise qu’il ne pas subir de mauvais traitements.