À l’origine de la tentative d’assassinat sur le président du Parlement libyen, Mohamed el-Megaryef, le débat houleux sur un projet de loi visant à déterminer les critères pour écarter de la vie politique les personnalités compromises avec l’ancien régime. Une « épuration » qui pourrait radicalement redessiner le paysage politique.
Des régions entières hors de tout contrôle, un supermarché d’armes à ciel ouvert, des jihadistes intouchables… Deux ans après la révolution, la Libye n’a jamais fait aussi peur à ses voisins. Enquête sur une bombe à effet de souffle.
Un groupe armé a pris d’assaut, le 7 mars, le siège d’une télévision privée proche des libéraux à Tripoli et enlevé le patron de la chaîne et quatre journalistes. Une prise d’otages intervenue deux jours après l’attaque contre la plus haute autorité politique du pays, Mohamed Al-Megaryef, dont la voiture avait essuyé des tirs à la sortie d’une salle de réunion assiégée par des manifestants.
Cinq compagnons de route du « Frère Guide », Mouammar Kadhafi, ont accepté de se confier au journaliste libanais Ghassan Charbel, qui a rassemblé ces entretiens dans un livre en arabe récemment paru. Florilège.
Une vidéo inédite donne les premiers détails du procès de l’ex-dauphin de la Libye, Seif el-Islam Kadhafi. Ce dernier est jugé pour des faits qui remontent à juin 2012, lorsqu’une délégation de la CPI avait été accusée d’avoir comploté son évasion.
Au terme d’un imbroglio qui aura duré plusieurs mois, le Congrès général national libyen a annoncé que les membres de la Commission constituante seront élus au suffrage universel direct. Ce qui promet des débats animés.
La Libye marque dimanche le deuxième anniversaire du début de la révolte qui a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi, avec des mesures de sécurité draconiennes pour prévenir toute violence dans un pays en proie à l’insécurité.
« Pas un jour ne passe sans que les tombes ne soient vandalisées », se lamente Dalmasso Bruno, gardien du cimetière italien à Tripoli, illustrant les inquiétudes grandissantes de la communauté chrétienne en Libye face au fondamentalisme musulman.
Deux ans après le début de la révolte qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes peinent à satisfaire les besoins d’une population en colère. Des appels au soulèvement trouvent un certain écho et inquiètent Tripoli.
Le gouvernement libyen aurait versé la coquette somme de 200 millions de dollars au gouvernement mauritanien en échange du transfert d’Abdallah Senoussi, en septembre 2012.
Dans le centre du pays, à Kasserine, deux agents des forces tunisiennes ont été blessés lors de heurts avec des jihadistes présumés dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 janvier. Des forces spéciales sont déployées depuis trois jours dans le pays pour sécuriser les installations pétrolières et gazières du grand sud tunisien, voisin de la Libye et de l’Algérie.
Selon une source très proche des groupes jihadistes libyens, citée par l’AFP sous couvert de l’anonymat, le commando islamiste qui a mené la prise d’otages meurtrière sur un site gazier d’In Amenas aurait bénéficié d’une « aide logistique fournie depuis la Libye ».
Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de Human Rights Watch. Il confie à Jeune Afrique son analyse de la situation au Mali, où l’armée française intervient depuis le 11 janvier au côté de Bamako pour défaire les islamistes qui occupent le Nord.
C’est parti ! La Can 2013 débute ce samedi 19 janvier. L’équipe sud-africaine, qui accueille la compétition, jouera le premier match face au Cap-Vert. Et elle n’est pas pas favorite. Loin s’en faut…
La Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Afrique du Sud apparaissent comme les prétendants les plus sérieux pour cette 29e Coupe d’Afrique des nations qui débute ce 19 janvier. Ils auront toutefois fort à faire pour détrôner la Zambie, toujours gonflée à bloc.
Seif el-Islam Kadhafi, fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, a comparu pour une première fois devant un tribunal de Zintane, en Libye, le jeudi le 17 janvier.
Intervention française contre les islamistes au Mali, opération commando en Somalie, islamisme au Maghreb, leçons du Printemps arabe… Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’Université de Toulouse-II et ancien professeur à l’école militaire de Saint-Cyr, éclaire les positions des différents groupes islamistes extrêmistes en Afrique, du Sahel au Maghreb.
Le consul d’Italie à Benghazi, dans l’est de la Libye, a échappé samedi à un attentat lorsque sa voiture blindée a été touchée par des tirs, a annoncé l’agence de presse italienne Ansa, citant des sources de sécurité locales.
Le sulfureux homme d’affaires Ziad Takieddine a assuré devant un magistrat détenir des preuves du financement par la Libye de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy, a écrit le quotidien Le Parisien mercredi 2 janvier.
Des dizaines de personnes ont assisté lundi 31 décembre aux funérailles de l’un des deux Égyptiens coptes tués dans une attaque contre une église de l’est de la Libye, où la petite communauté chrétienne a dit craindre une montée de l’extrémisme sectaire dans ce pays.
Une bombe a explosé dans la nuit de dimanche à lundi devant le bâtiment abritant les services du parquet à Benghazi, dans l’est de la Libye, causant des dégâts matériels. Samedi, une explosion avait fait deux morts dans une église copte (chrétiens d’Égypte) près de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli.
Quelque 2 000 personnes ont manifesté vendredi à Benghazi, dans l’est de la Libye, pour réclamer la dissolution des milices armées et l’intégration dans les forces de sécurité des ex-rebelles ayant combattu en 2011 le régime du dictateur déchu Mouammar Kadhafi.
Assigné à résidence à Niamey, le fils du défunt « Guide » libyen Saadi Kadhafi boude et proteste. Sans savoir gré au Niger de s’opposer à son extradition.
La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété « zone militaire fermée », a-t-on indiqué de source officielle.