Au moins deux personnes, dont un adolescent, sont mortes vendredi dans des bombardements menés des groupes d’ex-rebelles opérant pour l’armée libyenne sur la ville de Bani Walid, un ancien bastion du régime déchu de Mouammar Kadhafi, selon une source médicale.
Auréolés de prestige pour avoir renversé Kadhafi, les groupes de combattants rebelles posent aujourd’hui un problème à la transition politique en Libye. Ces milices peuvent-elles encore faire partie de la solution ?
Un rapport de Human Rights Watch (HRW), publié mercredi 17 octobre, apporte de nouveaux éléments sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi et de ses partisans, le 20 octobre 2011 à Syrte. L’ONG privilégie l’hypothèse du meurtre et réclame une enquête « sérieuse » pour faire la lumière sur cette affaire.
De l’aveu même de la Banque mondiale, cela pourrait devenir le fléau du XXIe siècle. En attente d’un mode de régulation internationale, le phénomène de l’accaparement des terres nuit gravement aux agriculteurs africains. En cause : la hausse des prix des produits alimentaires et la demande croissante en bio-carburants.
Ali Zeidan a été élu nouveau Premier ministre le 15 octobre. L’ancien opposant à Kadhafi disposera de deux semaines pour réussir là où son prédécesseur, Moustapha Abou Chagour, a échoué : former un gouvernement qui soit accepté par l’Assemblée nationale.
Il y a un an, le 20 octobre 2011, l’épopée de Mouammar Kadhafi était stoppée nette, dans des circonstances qui demeurent floues, dans la région de Syrte. Quatre décennies de pouvoir sans partage prenaient alors fin, emportant avec elle les idéaux panafricains comme les accès de folie du maître de Tripoli. Retour sur quarante années de domination, vues par « Jeune Afrique », qui n’a jamais ménagé le « Guide » libyen.
Des trois équipes maghrébines engagées dans le dernier tour qualificatif pour la CAN 2013, l’Algérie est la mieux placée pour valider sa présence en Afrique du Sud, l’hiver prochain. Et si la Tunisie peut se montrer raisonnablement optimiste, le Maroc, battu (0-2) au Mozambique le mois dernier, ne fait pas le fier.
Des avocats nommés par la Cour pénale internationale (CPI) ont assuré, mercredi 10 octobre, que Seif el-Islam Kadhafi serait sûrement pendu s’il était jugé en Libye.
L’audience de la Cour pénale internationale (CPI) qui doit décider si la Libye peut juger à sa place Seif el-Islam Kaddadi a débuté mardi 9 octobre. Elle doit se poursuivre mercredi.
Pour la dixième année consécutive se tient la journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre. Comme il y a dix ans, l’Afrique reste un vaste chantier où les partisans de la suppression de la peine capitale ont encore beaucoup à faire. Mais petit à petit, les exécutions se raréfient et le continent progresse sur la voie de l’abolition. En dépit de quelques « couacs » notables… comme en Gambie.
Moustapha Abou Chagour a été démis de ses fonctions de Premier ministre, dimanche 7 octobre. Peu de temps avant, l’Assemblée nationale a rejeté sa nouvelle proposition de gouvernement.
Au sommet 5+5 entre Européens et Arabes, les pays des rives nord et sud de la Méditerranée ont promis de s’entraider sur le plan politique comme économique dans un climat « plus sincère et amical », bouleversé par les révolutions arabes.
Les dirigeants des pays du Sud de la Méditerranée se sont attachés à rassurer leurs homologues sur l’état de la démocratie dans leurs pays et appeler de leurs voeux une plus ample coopération, à l’occasion du sommet du Dialogue 5+5 vendredi à Malte.
Le Congrès général national (CGN) – l’Assemblée nationale libyenne – a débouté, jeudi 4 octobre, le gouvernement proposé par le Premier ministre Moustapha Abou Chagour. Une centaine de personnes se sont introduites dans l’hémicycle pour dénoncer le manque de représentativité de l’équipe ministérielle.
Le président tunisien Moncef Marzouki s’est inquiété, mardi 2 octobre, de l’influence grandissante du mouvement jihadiste en Afrique du Nord. « Il y a un problème sécuritaire qui menace toute la région du Maghreb arabe », a-t-il déclaré, depuis New York, au journal saoudien « Al-Hayat », basé à Londres.
Le chef du bureau Moyen-Orient – Asie du Sud de l’agence américaine de renseignement a effectué, du 23 au 26 septembre, une tournée en Afrique du Nord.
Grand reporter au journal Le Monde, Annick Cojean aborde dans un livre-choc, « Les proies. Dans le harem de Kadhafi », l’un des derniers tabous de la Libye de Kadhafi : la perversité sexuelle du « Guide ».
Alors que l’anniversaire de la mort de l’ex-Guide libyen approche, son fantôme agite toujours les milieux diplomatiques et du renseignement occidentaux. Dans son édition du 29 septembre, le quotidien italien « Corriere della Sera » avance la thèse de l’assassinat de Kadhafi. Livré par Bachar al-Assad, le leader libyen aurait été abattu par un agent des services secrets français.
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
Des centaines de Libyens ont remis leurs armes samedi dans différents points de collecte de l’armée à Tripoli et à Benghazi, la grande ville de l’Est, après des rassemblements appelant au désarmement et au démantèlement des milices d’ex-combattants, selon des journalistes de l’AFP.
L’administration américaine est brocardée par l’opposition républicaine pour avoir constamment changé de versions sur l’attaque du 11 septembre contre son consulat à Benghazi, avant d’admettre qu’il s’agissait d’un « acte terroriste » impliquant Al-Qaïda.
Depuis samedi 22 septembre, les autorités libyennes traquent les différentes milices armées qui font la loi dans le pays. Reportage au sein d’une brigade anti-milice à Tripoli.
Les autorités libyennes sont passées à l’action dimanche face aux milices armées, délogeant l’une d’elles à Tripoli, après leur décision d’en finir avec ces groupes qui font la loi dans le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
Des centaines d’habitants de Benghazi se sont rebellés vendredi contre les milices armées qui font la loi dans la ville et ont réussi à déloger le principal groupe extrémiste de son quartier général, tandis que les autorités libyennes ont mis en garde contre le « chaos ».
Comment la diffusion d’un navet sur internet peut-elle provoquer l’attaque du consulat américain de Benghazi et embraser le monde arabo-musulman ? Un 11 septembre, onze ans après les attentats de 2001… Faut-il y voir le signe de la résurgence de l’organisation jihadiste ?
Les relations entre internautes maghrébins sont au beau fixe. C’est en tout cas ce que révèle une carte interactive développée par Mia Newman, chercheuse diplômée de l’Université américaine de Stanford, qui met en exergue les cinq nations « meilleures amies » de chaque pays sur Facebook.
Une vidéo postée sur YouTube se présente comme celle de la tentative de sauvetage de l’ambassadeur américain Christopher Stevens, après l’attaque à l’arme lourde contre le consulat américain de Benghazi, dans la nuit du 11 septembre. Si elle était authentifiée, elle tendrait à éclaircir les conditions de la mort du diplomate.
Elles ont été enlevées, harcelées, violées et battues par Mouammar Kadhafi. Nombreuses sont les femmes à avoir été les victimes directes et silencieuses du Guide libyen, qui a régné d’une main de fer sur le pays pendant 42 ans. Si le sujet est tabou, certaines d’entre elles ont accepté de témoigner. Annick Cojean, grand reporter au journal « Le monde », a consigné leurs récits dans un ouvrage édifiant, « Les proies »*.
Tripoli a annoncé, dimanche 16 septembre, avoir interpellé une cinquantaine de personnes à la suite de l’attaque meurtrière de Benghazi. Contrairement aux autorités libyennes qui parlent d’un assaut « planifié », l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, estime que celui-ci n’était pas forcément prémédité.