Les vols entre Damas et Benghazi se sont intensifiés ces derniers mois. Ce pont aérien, permettant notamment le transport de mercenaires syriens, est la conséquence de l’alignement des intérêts russes et émiratis en Libye.
Le président tunisien se rend au Caire entre le 9 et 11 avril. La Libye et sa reconstruction devrait être au cœur des discussions entre les deux chefs d’État.
L’explosion des violences à Benghazi marque la perte de contrôle de Khalifa Haftar sur l’Armée nationale libyenne (ANL). Constituée par des alliances tribales et des milices, l’ANL se morcèle au moment où son patron est fragilisé.
Le Premier ministre libyen s’apprête à remplacer le président de la Libyan Investment Authority, Ali Mahmoud Hassan. Cette manœuvre pourrait lui permettre de reprendre le contrôle du fonds.
Des membres de la délégation tunisienne ont accepté de raconter à « Jeune Afrique » leur déplacement en Libye, où aucun match à domicile n’avait eu lieu depuis 2013.
Emmanuel Macron a estimé que la France, à l’initiative de l’intervention militaire de 2011 qui a conduit à la chute de Kadhafi, avait une « dette » à l’égard de la Libye. Prise de conscience historique ou coup politique porté à Nicolas Sarkozy ?
Lors de la réception du nouveau président libyen, Emmanuel Macron a évoqué une « dette » de la France vis-à-vis de la Libye pour l’intervention de 2011 – un mea culpa bienvenu. Reste à savoir s’il est pertinent.
À l’occasion de sa rencontre avec le président libyen Mohamed Al Menfi le 23 mars à l’Élysée, le chef de l’État français a voulu marquer son soutien aux nouvelles institutions.
La visite du président tunisien en Libye le 17 mars est censée donner le coup d’envoi à une coopération renouvelée entre les deux pays. Mais la crise de l’exécutif tunisien et les différentes influences au sein des nouvelles autorités libyennes risquent de freiner ce nouvel élan.
Le chef de l’État tunisien se rendra en visite officielle en Libye ce mercredi 17 mars. Carthage insiste sur la dimension fraternelle des relations bilatérales et à leur relance à l’heure où la transition politique et la reconstruction du pays sont sur la table.
Pour la première fois dans l’histoire récente de la Libye, cinq femmes occuperont d’importants ministères dans le nouveau gouvernement guidé par Abdelhamid al-Dabaiba, dont celui des Affaires étrangères et de la Justice.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réclamé vendredi dans une déclaration approuvée à l’unanimité « le retrait sans plus tarder de toutes les forces étrangères et des mercenaires de Libye », en saluant la validation mercredi par le Parlement du nouveau gouvernement unifié.
Le nouveau gouvernement d’intérim voté le 10 mars se joue des clivages régionaux, tandis que Khalifa Haftar et les Frères musulmans y sont peu représentés. Le Premier ministre Abdulhamid al-Dabaiba renforce ses positions.
La Chambre des représentants a voté ce 10 mars la confiance au gouvernement d’union national (GNU). Le pays doit maintenant se préparer à l’organisation d’élections générales en fin d’année.
Ancien ministre saoudien du Pétrole, Ahmed Zaki Yamani est mort le 23 février à l’âge de 91 ans. La veille, Anis Naccache, terroriste libanais, décédait lui aussi, à Damas, à l’âge de 70 ans. Deux hommes qui, avec le terroriste Carlos, ont été au cœur d’une spectaculaire prise d’otages en Autriche en décembre 1975. Récit.
Les forces du gouvernement d’accord national (GNA) à Tripoli ont mis la main sur un système de défense antimissile Pantsir russe lorsqu’elles ont pris d’assaut la base aérienne d’Al-Watiya de Khalifa Haftar, dans l’ouest de la Libye, le 18 mai 2020.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Si Khalifa Haftar a perdu de son influence depuis plusieurs mois, le nouvel exécutif libyen, formé par des personnalités peu connues, pourrait avoir besoin du maréchal pour mener à bien sa mission…
La Libye s’est dotée d’un nouvel exécutif qui sera chargé de mener le pays à des élections générales en décembre 2021. Qui sont les nouveaux hommes forts de Tripoli ?
Du blocage du processus de transition onusien à la création d’un appareil sécuritaire, Fayez al-Sarraj fait feu de tous bois pour consolider sa position de Premier ministre.
La ville vit au rythme des découvertes de nouveaux charniers depuis le retrait des forces loyales à Khalifa Haftar à l’été 2020. Les coupables ? Tout semble désigner une fratrie aux méthodes sanguinaires qui a contrôlé la ville cinq ans durant.
Ankara, qui soutient fermement le Gouvernement d’entente nationale (GNA) libyen de Fayez al-Sarraj, joue un rôle-clé dans la résolution du conflit. Interview exclusive du ministre turc des Affaires étrangères.
La Turquie répondra à toute attaque de l’homme fort de l’Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, contre ses forces présentes dans ce pays en guerre, a déclaré le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, lors d’une visite à Tripoli.
Face à la justice britannique, le patron de la Libyan Investment Authority à Tripoli, Ali Mahmoud Hassan, a récupéré la gestion des procès du fonds souverain. Mais il continue à batailler pour ses avoirs.
Le Bulgare Nickolay Mladenov est nommé envoyé spécial de l’ONU pour la Libye dix mois après la démission de Ghassan Salamé, au terme d’intenses tractations entre États-Unis, Russie et pays africains au sein du Conseil de sécurité.
Le patron de la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) s’illustre actuellement dans le bras de fer contre la Banque centrale libyenne autour du gel des revenus pétroliers. Fort de son bilan positif, il donne de la voix pour un meilleur partage des recettes.
Depuis 2011, l’ancien président français est soupçonné d’avoir usé de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Retrouvez sur cette page les dernières actualités d’une affaire hors normes, et qui pourrait déboucher sur un véritable scandale d’État.
Alors que la demande d’asile en France de Zahra Mansour a été rejetée, l’ex-Amazone de Kadhafi a déposé fin octobre un dernier recours devant le Conseil d’État.
Le ministre libyen de l’Intérieur, par le passé très critique du soutien français au maréchal Haftar, a répondu aux questions de JA à l’occasion de sa venue à Paris, du 18 au 20 novembre.