Plusieurs partis politiques, islamistes en tête, ont contesté ce week-end les résultats préliminaires des élections législatives du 10 mai en Algérie, évoquant des « fraudes » ou une « mascarade » susceptibles de provoquer une révolution à la tunisienne.
Le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD), Abdallah Djaballah, a dénoncé dimanche auprès de l’AFP le scrutin législatif du 10 mai en Algérie, qui a laminé les islamistes, et il a menacé le pays d’une révolution.
Les Algériens se sont réveillés samedi avec une assemblée consacrant la prééminence du traditionnel Front de Libération nationale (FLN) qui devrait poursuivre les réformes présidentielles, un statu quo favorisé par le faible score des islamistes.
145 femmes ont été élues lors des élections législatives algériennes tenues jeudi, à la faveur d’une loi votée en novembre 2011 sur leur représentativité au parlement, passant ainsi de 7% au sein de l’assemblée sortante à 31,39% dans la nouvelle chambre.
Avec 220 des 462 sièges de la nouvelle Assemblée populaire nationale algérienne, le Front de libération nationale (FLN) devance le Rassemblement national démocratique (RND), 68 sièges, et les islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), 48 sièges, selon les résultats provisoires officiels publiés, vendredi 11 mai. Les résultats définitifs seront connus « d’ici une dizaine de jours », a déclaré le ministre de l’Intérieur Ould Kabila.
Accident, suicide, exécution ? Le décès « par noyade » du libyen Chokri Ghanem, cacique du régime Kadhafi qui avait retourné sa veste, soulève de nombreuses interrogations.
Les Algériens se sont rendus aux urnes jeudi 10 mai pour élire leurs 462 députés. Selon les premiers résultats officiels, le Front de libération nationale (FLN) arrive en tête avec 220 députés devant le Rassemblement national démocratique (RND) avec 68 sièges et les islamistes de l’Algérie verte avec 48 sièges. Le taux de participation, plus élevé que prévu, est estimé, selon le ministère de l’Intérieur, à 42,36 %. Le parti de libération fait une percée historique. En 2007 il n’avait obtenu que 136 sièges (sur 389 à l’époque). Sur 462 députés, 145 femmes ont été élues. Plus d’1,5 millions de votes nuls ont été comptabilisés.
Les Algériens ont voté jeudi 10 mai pour élire leurs 462 députés. La participation à ces élections législatives a été plus élevée que prévue, puisque près de 43% des électeurs se sont rendus aux urnes. Les résultats seront connus ce vendredi 11 avril.
Traqué par Interpol, poursuivi par le Conseil national de transition (CNT) libyen, cité dans la polémique sur le financement de la campagne de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi, Béchir Salah Béchir, est cerné de toutes parts.
Comme au premier tour, les électeurs français d’Afrique ont apporté majoritairement leur suffrage à François Hollande le 6 mai 2012. Le candidat socialiste termine en effet en tête avec 56,68% des voix sur le continent, selon les chiffres du ministère des affaires étrangères français, devant Nicolas Sarkozy avec 43,32%. Les résultats de la présidentielle française pays par pays.
Dans le nord du Mali, ce ne sont plus les rebelles touaregs mais les islamistes qui ont pris le pouvoir. À Gao ou à Tombouctou, les émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique se déplacent à leur guise. Et inquiètent toute la sous-région. Négocier ou intervenir ? Il va falloir choisir… Un article publié dans J.A. n° 2676, publié juste avant le contre-coup d’État manqué du 30 avril.
D’anciens rebelles ont attaqué mardi 8 mai le siège du gouvernement libyen, pour protester contre la suspension de leurs indemnités. La situation a été maîtrisée mais une personne a été tuée et quatre autres blessées dans l’attaque.
Comme Nicolas Sarkozy en son temps, François Hollande a promis de mettre fin à la « Françafrique » et d’instaurer des rapports sains entre l’Hexagone et les pays du continent. Ses actes seront-ils à la hauteur des espoirs suscités par ses paroles ?
Le chef de la Commission électorale en Libye a annoncé dimanche que 330 000 Libyens s’étaient inscrits pour les élections d’une Assemblée constituante prévue en juin, depuis le début de l’enregistrement mardi.
Le commerce des armes est florissant en Afrique du Nord. En 2011, l’Algérie est même devenue le pays le plus dépensier d’Afrique en terme d’armement, avec la bagatelle de 6,5 milliards d’euros de budget militaire. Une somme qui ferait presque passer les 2,4 milliards marocains pour des broutilles.
Nouveau rebondissement dans l’affaire du financement présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime de Mouammar Kadhafi. L’ancien premier ministre libyen, Mahmoudi Baghdadi, a affirmé jeudi 3 mai, selon l’un de ses avocats, qu’il existait « bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy ». L’authenticité de ce document rendu public par le site d’information français Mediapart a été mise en doute par le Conseil national de transition (CNT).
La création de partis religieux pourrait finalement être autorisée en Libye. Le CNT avait annoncé leur interdiction la semaine dernière, mais le texte adopté mercredi 2 mai par les autorités libyennes ne fait aucune mention de cet article.
Les indicateurs de l’emploi sont revus à la baisse dans les pays du Maghreb chamboulés par les révolutions arabes. Alors que la croissance marque le pas, les manageurs tirent néanmoins leur épingle du jeu.
Avec le retour des mercenaires du « Guide », la rébellion a repris dans le nord du Mali. Des effets que Niamey a réussi à éviter sur son territoire. Quelles sont les recettes nigériennes ?
Le président français Nicolas Sarkozy a assuré mardi 1er mai que Béchir Salah Béchir, l’ex-directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, « sera livré à Interpol » s’il est avéré qu’il est effectivement recherché par l’organisation policière internationale. Or son avocat a déjà confirmé que tel était le cas !
À quelques jours du second tour de la présidentielle française, le Premier ministre François Fillon est revenu sur les accusations du site Mediapart selon lesquelles Mouammar Kadhafi aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Difficile néanmoins de dissimuler un personnage encombrant : Béchir Salah Béchir, l’ancien chef de cabinet du « Guide » libyen, réfugié à Paris sous protection française et recheché par Interpol.
Le cadavre de l’ancien ministre libyen Choukri Ghanem a été découvert dimanche 29 avril dans le Danube à Vienne. Chef du gouvernement de 2003 à 2006 et ministre du Pétrole, ainsi que président de la société pétrolière d’État de 2006 à 2011, il vivait en exil dans la capitale autrichienne après avoir rompu avec Mouammar Kadhafi.
À moins d’une semaine du second tour de la présidentielle française, Mouammar Kadhafi s’invite – à titre posthume – dans l’actualité politique. Après la publication par le site Mediapart d’un document qui attesterait d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime libyen, le président sortant a démenti et déclaré vouloir porter plainte. Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, dont la signature figure sur le document en question, ainsi que Béchir Salah Béchir, ex-directeur de cabinet du colonel Kadhafi, en exil en France, ont également réfuté l’accusation.
A deux mois des élections, la rupture semble être consommée entre le gouvernement libyen et le Conseil national de transition (CNT) qui se réunit dimanche pour décider du sort du cabinet d’Abderrahim el-Kib.
Le site français d’information Mediapart a publié samedi un document signé d’un ex-dignitaire libyen affirmant que le régime de Mouammar Kadhafi avait accepté en 2006 de financer à hauteur de « 50 millions d’euros » la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
(Archives) Au cœur du volet financier de l’affaire Karachi, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, fait à nouveau parler de lui. Selon le journal Le Parisien, daté du 2 janvier, il aurait assuré devant un magistrat détenir des preuves du financement par la Libye de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Des révélations qu’il livrait déjà en avril 2012 au cours d’un entretien accordé à Jeune Afrique.
40 % pour Hollande, 34% pour Sarkozy. La compilation des résultats du vote des Français en Afrique, le 22 avril, lors du premier tour de la présidentielle, donne un ordre d’arrivée des 10 candidats sensiblement différent du résultat global. Notamment dans le quinté de tête.