Le Conseil national de transition (CNT) libyen a adopté mardi 24 avril une loi régissant la création des partis politiques, à quelques mois des élections de la Constituante prévues en juin. Selon le texte de loi, les formations politiques ne pourront être fondées sur des « considérations tribales ou religieuses ».
Les services secrets britanniques sont accusés par deux journaux britanniques d’avoir collaboré avec le régime de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, en trahissant des opposants réfugiés. Suite à la parution des articles, dimanche 22 avril, le gouvernement a déclaré « prendre au sérieux » ces allégations.
Libéré de son devoir de réserve, l’ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de La Messuzière, porte un regard critique sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy.
« Les autorités libyennes ont rassemblé des preuves solides contre Seif al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant déchu, avec l’espoir de convaincre la Cour pénale internationale (CPI) d’autoriser son jugement en territoire libyen », a déclaré samedi le procureur de la CPI.
Les manuels scolaires n’ont retenu de la présence africaine en Europe que l’épisode tragique de la traite négrière. Pourtant, sur le Vieux Continent ou en Asie, l’Histoire s’est construite avec des Africains au destin hors du commun. Il est temps de leur rendre hommage !
Le procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo s’est rendu mercredi 18 avril en Libye afin de discuter du sort de Seif el-Islam avec les nouvelles autorités, qui refusent toujours de livrer le fils Kadhafi à la justice internationale.
Les autorités tunisiennes affirment qu’une centaine de Tunisiens ont été retenus en otage en Libye par un groupe d’hommes en armes contestant l’arrestation de quatre des leurs en Tunisie. Pour Tripoli, il s’agirait d’une méprise. Quoi qu’il en soit, les personnes concernées sont désormais « libres de leurs mouvements », ce que Tunis confirme.
En visite à Alger, le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen Mustapha Abdeljalil a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika le lundi 16 avril.
Le document rédigé par des chercheurs de l’université londonienne Goldsmith décrit notamment l’échelle et la sophistication des opérations de surveillance maritime d’OTAN en Méditerranée au moment du conflit Libye.
Au début de l’intervention militaire de l’Otan en Libye, un bateau de migrants parti de Tripoli s’échoue sur les côtes libyennes après avoir dérivé pendant 14 jours. Des 72 migrants présents à son bord, seul neufs survivent. Un rapport de l’université londonienne Goldsmith – relayé par de nombreuses ONG – accuse les États membres de l’organisation de non-assistance à personnes en danger. Des poursuites judiciaires sont envisagées en France.
Protégé par la France, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi et président du Libyan African Investment Portfolio, Béchir Salah Béchir, détiendrait des informations permettant au CNT de mettre la main sur plus de sept milliards de dollars d’avoirs libyens manquants.
En lançant la compagnie aérienne Syphax Airlines et un institut d’études, Mohamed Frikha, le patron de Telnet, leader dans le secteur des SSII, veut dynamiser sa ville natale.
Très concurrentiel, le marché bancaire tchadien a triplé de volume en six ans et regorge encore d’opportunités susceptibles d’attirer de nouveaux établissements. D’autant que la clientèle dès particuliers reste à conquérir.
Les chefs de milices de Misrata, dans l’ouest de la Libye, pourraient être traduits devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour les crimes commis sous leur commandement, a prévenu dimanche l’organisation Human Rights Watch (HRW).
Le fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, soupçonné de crimes contre l’humanité, sera transféré la semaine prochaine à Tripoli et a accepté d’engager un avocat, a annoncé dimanche le représentant de la Libye à la Cour pénale internationale (CPI).
Sur son bureau ont notamment défilé les épineux dossiers libyen et soudanais. Le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’intégration africaine, Moussa Faki Mahamat, doit maintenant garantir une coexistence pacifique avec les pays voisins.
Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, est emprisonné à Zintan, au sud-ouest de la capitale libyenne. Selon le bureau de la défense de la Cour pénale internationale, il aurait été victime d’une agression.
C’est une nouvelle fois Blaise Compaoré que la communauté internationale est allée chercher pour se pencher au chevet d’une épineuse crise malienne à multi-facettes. Médiateur chevronné intervenu récemment en Guinée, au Togo et en Côte d’Ivoire, personnage le plus influent de l’Afrique de l’ouest, le président burkinabè déploie depuis quelques jours tous ses réseaux, de Bamako, à Dakar en passant par Abidjan, New York et les confins du Sahara où ses plus fidèles émissaires sont en mission.
Recherché à Tripoli, Béchir Salah Béchir, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, coule des jours tranquilles à Paris. Sous la protection, visiblement, de ses amis français.
En pleine campagne présidentielle et après la tuerie de Toulouse, le « télécoraniste » d’Al-Jazira, Youssef al-Qaradawi, a été déclaré persona non grata en France par Nicolas Sarkozy. Mais est-il aussi extrémiste que certains de ses propos le laissent croire ?
Plusieurs déplacements à l’étranger effectués par le président français Nicolas Sarkozy ont disparu de la rubrique « International » du site internet de l’Élysée. Entre temps, il est vrai, le Printemps arabe est passé par là.
Depuis la chute de Tripoli le 21 août 2011, Abdallah Senoussi, l’ancien numéro deux libyen, avait réussi à passer à travers les mailles de tous les filets. Jusqu’au 16 mars.
Plongés en pleine crise, les Maliens n’ont pas vraiment le loisir de penser à la présidentielle française. Mais ils sont nombreux à espérer la défaite de Nicolas Sarkozy, dont ils critiquent la politique dans la région.
Le gouvernement libyen a annoncé samedi qu’un accord sur un cessez-le-feu avait été trouvé entre tribus rivales à Sebha, après six jours de combats ayant fait plus de 147 morts et 395 blessés, selon un bilan officiel.
Le dirigeant des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a fait état vendredi de nouveaux combats au sud de la ville libyenne de Sebha (sud), appelant les Nations unies et l’Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu’il qualifie de « nettoyage ethnique des Toubous ».
Un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), publié le 27 mars, révèle une hausse de 20% du nombre de demandes d’asile dans le monde en 2011. Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR pour l’Afrique, analyse cette tendance et explique pourquoi ces demandes ont atteint un tel niveau record depuis 2003.
Des affrontements tribaux ont fait quelque 70 morts à Sebha depuis le lundi 26 mars. Le chef d’une des tribus concernées, les Toubous, estime être victime d’un « nettoyage ethnique » et accuse les autorités libyennes de complicité.
Au moins 23 personnes ont été exécutées suite à une condamnation à mort en Afrique en 2011, selon le rapport annuel d’Amnesty International. Si le bilan n’est que partiel puisque les chiffres de la Libye notamment ne sont pas disponibles, l’ONG a déclaré distinguer « d’importantes avancées ».