Les autorités mauritaniennes doivent enquêter sur l’ex-chef libyen des services de renseignements, Abdallah Senoussi, arrêté à Nouakchott, avant d’examiner une demande d’extradition, a appris samedi l’AFP de source policière mauritanienne.
Un ancien pilier du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l’aéroport de Nouakchott, a indiqué une source sécuritaire mauritanienne. L’homme est recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
De violents affrontements entre partisans du fédéralisme et opposants à cette option consistant à diviser la Libye en trois régions autonomes, ont fait des victimes à Benghazi (est), a-t-on appris auprès de sources médicales dont les bilans divergeaient.
Les services de sécurité libyens ont arrêté cinq personnes impliquées dans un réseau de traite d’être humains, jeudi 15 mars. Des migrants clandestins venus de Somalie et du Bangladesh étaient retenus dans une ferme et utilisés comme esclaves.
Selon le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), ce sont plus de 195 000 personnes qui ont fui les combats du Nord-Mali. La région est le théâtre d’un conflit qui oppose depuis plusieurs semaines l’armée malienne aux rebelles touaregs du MNLA.
L’annonce unilatérale de l’autonomie de la Cyrénaïque, qui concentre l’essentiel des ressources pétrolières libyennes, pourrait remettre le pays sur la voie du fédéralisme. Mais certains redoutent déjà une partition.
Rester aux côtés du fantasque et redoutable Mouammar Kadhafi pendant quarante ans, Safia l’a fait. En silence et en donnant au « Guide » libyen sept enfants. L’infirmière devenue milliardaire se trouve à présent à Alger avec les survivants d’une famille emportée par le vent de l’Histoire.
Interrogé lors d’un débat télévisé le 12 mars, le président français a qualifié de « grotesques » les nouvelles révélations du site français d’information Mediapart évoquant un éventuel financement de sa campagne de 2007 par l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
Selon le site Internet Mediapart, qui s’est procuré un nouveau document en lien avec l’affaire Takieddine, Nicolas Sarkozy aurait reçu un soutien financier du régime de Kadhafi à hauteur de quelque 50 millions d’euros pour sa campagne de 2007.
Le Premier ministre libyen des autorités de transition, Abderrahim el-Kib, a plaidé dimanche à Tripoli pour un « renforcement de la coopération régionale » afin de lutter contre la montée de la criminalité.
La justice britannique a restitué vendredi à l’Etat libyen une maison londonienne d’une valeur de 10 millions de livres (12 millions d’euros) appartenant à Saadi Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Des milliers de personnes ont manifesté vendredi pour protester contre le fédéralisme à Tripoli et Benghazi où une personne est morte et des dizaines d’autres blessées dans des incendies, selon des sources médicales et des journalistes de l’AFP.
Le panel d’experts des Nations unies sur la Libye a remis le 7 mars au Conseil de sécurité son rapport, encore confidentiel, sur la situation sécuritaire dans le pays. Et il n’est pas rassurant.
Tunisie, Égypte, Libye… La major italienne Eni a subi de plein fouet le Printemps arabe. Devenu l’allié des nouveaux pouvoirs en Afrique du Nord, le groupe repart de l’avant et mont en puissance au sud du Sahara.
En marge d’une cérémonie de célébration de la journée de la femme, Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, a déclaré que son pays souhaitait aider la Libye à « constituer une armée et une police ».
Le chef du Conseil national de transition Moustapha Abdeljalil a appelé au dialogue avec les chefs de la Cyrénaïque, région de l’Est qui a annoncé son choix du fédéralisme. Mais il a aussi mis en garde les nouveaux chefs contre les tentatives de manipulation de la part de membres de l’ancien régime et a menacé de recourir à la force pour les en dissuader.
Mustapha Abdeljalil, le chef des autorités libyennes, a dénoncé mardi 6 mars une « conspiration » des pays arabes suite à la déclaration d’autonomie d’une région de l’est de la Libye. Selon lui, les États voisins auraient financé la sédition qui « menace l’unité du pays ».
Plusieurs chefs de tribus et de milices de l’est de la Libye ont décrété l’autonomie de leur région mardi 6 mars. La « Cyrénaïque », région pétrolière d’où est partie la révolte contre Mouammar Kadhafi, entend prendre sa revanche après avoir été marginalisée pendant des dizaines d’années. Le leader du CNT, Moustapha Abdeljalil, accuse des « pays arabes » de « financer la sédition ».
Membre de l’Académie française, ancien vice-président de Médecins sans frontières puis président d’Action contre la faim, Jean-Christophe Rufin a été ambassadeur au Sénégal de 2007 à 2010.
Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est rendu en Libye lundi 5 mars afin de rencontrer son homologue Achour Ben Khayal. L’occasion d’évoquer des questions de sécurité et de coopération mais aussi de discuter du sort de la famille Kadhafi, toujours réfugiée en Algérie.
Sénégal, Algérie, Libye, Rwanda, islamistes, rébellion touarègue… Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé livre ses vérités, et dresse un bilan plutôt flatteur de son année passée au Quai d’Orsay. Il en profite aussi pour fustiger « l’insignifiance », selon lui, du candidat socialiste à la présidentielle sur les questions africaines.
La commission de l’ONU sur les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme en Libye n’a pas pu déterminer les causes de la mort de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi et de son fils Mouatassim.
Les dirigeants libyens assurent qu’ils ne s’immisceront pas dans les affaires de leurs voisins du Sud, mais ils n’en conservent pas moins un grand pouvoir d’influence.
Parce qu’il craint une déstabilisation de son voisin, confronté à une rébellion touarègue dans le Nord, Djibrill Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères, réaffirme la disponibilité de son président Blaise Compaoré.
Un an après le déclenchement du soulèvement contre Kadhafi, la transition politique piétine en Libye. Même à Tripoli, le vrai pouvoir demeure aux mains de brigades révolutionnaires concurrentes. Règlements de comptes, exactions, insécurité… Le quotidien s’assombrit.
La France et la Libye ont renforcé samedi soir à Tripoli leur coopération en matière de défense, qui va notamment porter sur une aide au contrôle des frontières libyennes et sur la formation par la France d’officiers et de spécialistes de l’armée libyenne.
À deux mois de l’élection présidentielle, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, et l’académicien Jean-Christophe Rufin, partisan de François Hollande, croisent le fer dans le n°2668 de Jeune Afrique, à paraître lundi 26 février. Enjeu du duel : le cadavre de la Françafrique…
Ambassadeurs des États-Unis à Rabat et Alger, Samuel L. Kaplan et Henry S. Ensher évoquent les enjeux de la politique américaine dans le Maghreb au moment où Hillary Clinton est en visite dans la région, passant par la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Interview croisée.