Dans son ouvrage à paraître mercredi 9 novembre, « La guerre sans l’aimer », le philosophe français Bernard-Henri Lévy fait le récit de son engagement dans la guerre en Libye. De l’importance des livraisons d’armes françaises aux décisions prises lors de réunions secrètes, le philosophe raconte comment il a convaincu Nicolas Sarkozy de s’engager aux côtés des rebelles du Conseil national de transition dans ce conflit.
Les Frères musulmans algériens se sentent pousser des ailes grâce au printemps arabe et sont de plus en plus critiques vis à vis du pouvoir. La victoire d’Ennahdha en Tunisie les galvanise.
Au moment où les Tripolitains tentent de reprendre une vie normale après huit mois de conflit, les problèmes de liquidité et de manque de main-d’oeuvre empêchent une réelle reprise de l’activité économique.
Les combattants du CNT ont révélé les nombreuses attaques au gaz perpétrées par les forces de Mouammar Kadhafi pendant la guerre en Libye. Les nouvelles autorités libyennes s’engagent aujourd’hui à détruire un stock d’armes chimiques aussi important et sous-estimé qu’inquiétant pour la région.
Avec l’aide de combattants touaregs proches d’ex-rebelles nigériens, Seif el-Islam et Saadi Kadhafi se sont réfugiés au Niger où le pouvoir en place leur accorde une protection de fait. Les fils de l’ancien « Guide » libyen envisageraient de fuir vers le Nord-Mali.
Télévisions, radios, journaux… Les bouleversements politiques en cours accélèrent une mutation qui était déjà engagée dans les salles de rédaction. À la clé : plus de liberté, mais aussi plus de responsabilités.
Les nouvelles autorités libyennes se lancent dans une refonte du paysage médiatique. À la manœuvre : un journaliste en exil pendant trente-cinq ans, Mahmoud Shammam.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a indiqué mercredi 2 novembre que des négociations étaient en cours pour la reddition de Seif el-Islam. Le secrétaire général de l’Onu Ban ki-Moon s’est quant à lui rendu à Tripoli afin d’assurer les nouvelles autorités libyennes de l’aide de la communauté internationale pour le processus de transition.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est rendu ce mercredi 2 novembre dans la capitale libyenne. L’objectif de cette visite surprise à Tripoli : rencontrer les nouvelles autorités et envisager les prochaines étapes.
Le mannequin surnommé « Alice », qui a donné son nom au service d’accès à Internet du même nom, a été désavoué par son employeur. En cause, les propos élogieux tenus par la jeune femme, Vanessa Hessler, sur son ancien compagnon, Moatassem Kadhafi.
Après son élection à la tête de l’exécutif par les membres du Conseil national de transition libyen, l’universitaire Abdel Rahim el-Kib aura la lourde tâche de former un gouvernement intérimaire, qui devra mener le pays à l’élection d’une assemblée constituante. Cet « homme du milieu » devra avant tout assurer la relance économique et la sécurisation du pays.
Retour progressif à la vie normale dans la capitale libyenne, où la population vaque de nouveau à ses occupations. En s’accommodant de la prolifération des armes et des coupures d’eau…
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a chargé le technocrate Abdel Rahim al-Kibde former un gouvernement intérimaire d’ici le 23 novembre avec la lourde tâche de désarmer le pays et de remettre l’économie sur pied.
Depuis sa prison, un proche de Mouammar Kadhafi raconte les dernières semaines du « Guide », terré à Syrte sous les bombes jusqu’à sa mort le 20 octobre. Un homme « déprimé, inquiet » qui préférait « mourir en Libye qu’être jugé » par la Cour pénale internationale (CPI).
L’universitaire Abdel Rahim al-Kib a été élu lundi soir Premier ministre du gouvernement de transition en Libye, où le chef de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a fait une visite surprise au dernier jour de la mission aérienne de l’Otan.
En lançant une attaque trois heures avant le début de l’opération militaire en Libye, la France a bien failli faire capoter l’intervention de l’Otan, rapporte le journal quotidien américain The Washington Post.
« Notre vengeance on l’aura, tôt ou tard », lance un homme de la puissante tribu des Warfallah, fidèle à l’ancien régime, en montrant des appartements incendiés et éventrés par des tirs d’obus des anti-Kadhafi, près du centre ville de Bani Walid.
Alors que la mission de l’Otan en Libye doit prendre fin ce lundi 31 octobre, le procureur de la Cour pénale internationale a déclaré à l’agence Reuters disposer de preuves « solides » à l’encontre du fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a dit dimanche à Tripoli, espérer une « pleine implication » de la Libye dans l’Union pour la Méditerranée (UPM), dont le projet avait été rejeté en 2008 par le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi.
Les équipes de volontaires collectant les morts dans les ruines de Syrte, la ville fantôme où Mouammar Kadhafi se terrait avant d’y être capturé le 20 octobre, ont indiqué qu’elles continuaient d’y découvrir des dizaines de cadavres, souvent non identifiés.
Le procureur de la Cour pénale internationale a assuré vendredi avoir des « contacts informels » avec Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, sur son éventuelle reddition, tandis que l’Otan a décidé de mettre fin à compter de lundi à son opération en Libye.
Le parti islamiste Ennahdha est le grand gagnant des élections constituantes – après la démocratie. Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique analyse les résultats de ce rendez-vous historique.
L’Otan a annoncé que son intervention en Libye lancée le 27 mars 2011 prendrait fin le 31 octobre comme prévu. L’organisation transatlantique reste toutefois à disposition des autorités libyennes et pourrait les aider à « gérer leur espace aérien » ainsi que le contrôle de leurs frontières, mais en dehors du cadre de l’Otan.
Un responsable du Conseil national de transition a déclaré jeudi 27 octobre que Seif el-Islam Kadhafi se trouvait désormais en territoire nigérien. Il aurait toujours l’intention de se rendre à la Cour pénale internationale qui a confirmé des contacts indirects.
Après la chute de l’ex-« Guide » libyen Mouammar Kadhafi, les combattants touaregs qui le soutenaient sont de retour dans leurs pays d’origine. Mais dans le nord du Mali, les rivalités tribales alimentées par Bamako risquent de nouveau de dégénérer en une rébellion contre l’État.
Le jeudi 27 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov à cinq militants du Printemps arabe. Mohamed Bouazizi (récompensé à titre posthume), Asmaa Mahfouz, Ahmed Al Zibair Ahmed Al Sanusi, Razan Zeitouneh et Ali Farzat ont été récompensés pour leur engagement dans les révolutions arabes en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie.
Le gouvernement français a présenté le 26 octobre son rapport annuel sur les exportations d’armes au Parlement. Mais celui-ci ne fait pas toute la lumière sur ses clients africains.