Retour progressif à la vie normale dans la capitale libyenne, où la population vaque de nouveau à ses occupations. En s’accommodant de la prolifération des armes et des coupures d’eau…
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a chargé le technocrate Abdel Rahim al-Kibde former un gouvernement intérimaire d’ici le 23 novembre avec la lourde tâche de désarmer le pays et de remettre l’économie sur pied.
Depuis sa prison, un proche de Mouammar Kadhafi raconte les dernières semaines du « Guide », terré à Syrte sous les bombes jusqu’à sa mort le 20 octobre. Un homme « déprimé, inquiet » qui préférait « mourir en Libye qu’être jugé » par la Cour pénale internationale (CPI).
L’universitaire Abdel Rahim al-Kib a été élu lundi soir Premier ministre du gouvernement de transition en Libye, où le chef de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a fait une visite surprise au dernier jour de la mission aérienne de l’Otan.
En lançant une attaque trois heures avant le début de l’opération militaire en Libye, la France a bien failli faire capoter l’intervention de l’Otan, rapporte le journal quotidien américain The Washington Post.
« Notre vengeance on l’aura, tôt ou tard », lance un homme de la puissante tribu des Warfallah, fidèle à l’ancien régime, en montrant des appartements incendiés et éventrés par des tirs d’obus des anti-Kadhafi, près du centre ville de Bani Walid.
Alors que la mission de l’Otan en Libye doit prendre fin ce lundi 31 octobre, le procureur de la Cour pénale internationale a déclaré à l’agence Reuters disposer de preuves « solides » à l’encontre du fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a dit dimanche à Tripoli, espérer une « pleine implication » de la Libye dans l’Union pour la Méditerranée (UPM), dont le projet avait été rejeté en 2008 par le dirigeant déchu Mouammar Kadhafi.
Les équipes de volontaires collectant les morts dans les ruines de Syrte, la ville fantôme où Mouammar Kadhafi se terrait avant d’y être capturé le 20 octobre, ont indiqué qu’elles continuaient d’y découvrir des dizaines de cadavres, souvent non identifiés.
Le procureur de la Cour pénale internationale a assuré vendredi avoir des « contacts informels » avec Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, sur son éventuelle reddition, tandis que l’Otan a décidé de mettre fin à compter de lundi à son opération en Libye.
Le parti islamiste Ennahdha est le grand gagnant des élections constituantes – après la démocratie. Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique analyse les résultats de ce rendez-vous historique.
L’Otan a annoncé que son intervention en Libye lancée le 27 mars 2011 prendrait fin le 31 octobre comme prévu. L’organisation transatlantique reste toutefois à disposition des autorités libyennes et pourrait les aider à « gérer leur espace aérien » ainsi que le contrôle de leurs frontières, mais en dehors du cadre de l’Otan.
Un responsable du Conseil national de transition a déclaré jeudi 27 octobre que Seif el-Islam Kadhafi se trouvait désormais en territoire nigérien. Il aurait toujours l’intention de se rendre à la Cour pénale internationale qui a confirmé des contacts indirects.
Après la chute de l’ex-« Guide » libyen Mouammar Kadhafi, les combattants touaregs qui le soutenaient sont de retour dans leurs pays d’origine. Mais dans le nord du Mali, les rivalités tribales alimentées par Bamako risquent de nouveau de dégénérer en une rébellion contre l’État.
Le jeudi 27 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov à cinq militants du Printemps arabe. Mohamed Bouazizi (récompensé à titre posthume), Asmaa Mahfouz, Ahmed Al Zibair Ahmed Al Sanusi, Razan Zeitouneh et Ali Farzat ont été récompensés pour leur engagement dans les révolutions arabes en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie.
Le gouvernement français a présenté le 26 octobre son rapport annuel sur les exportations d’armes au Parlement. Mais celui-ci ne fait pas toute la lumière sur ses clients africains.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, et Abdallah Senoussi, ex-chef des services secrets de l’ancien « Guide », sont signalés en fuite entre la Libye et le Mali.
Lors d’un discours télévisé, le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé avoir armé les combattants du CNT lors de leur lutte contre Mouammar Kadhafi. Selon lui, l’ex-« Guide » aurait soutenu pendant des années des rebelles dans la région du Darfour.
De nombreux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU souhaitent mettre un terme à la mission de l’Otan en Libye. Alors qu’elle devait s’achever le 31 octobre, elle pourrait voir ses attributions évoluer à la demande du président du Conseil national de transition (CNT) qui craint une prolifération des armes sur le territoire.
Un responsable militaire du CNT a affirmé que Seif el-Islam proposerait de se rendre à la Cour pénal internationale (CPI). Une information évidemment non confirmée de source indépendante.
La famille de Mouammar Kadhafi envisage de déposer une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’Otan. En stoppant le convoi dans lequel Mouammar Kadhafi tentait de fuir avant sa mort, l’organisation s’est rendue coupable de « crime de guerre » selon l’avocat de la famille.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, souhaite que les forces de L’Otan restent en Libye « au moins jusqu’à la fin de l’année ». L’organisation transatlantique devrait annoncer sa décision vendredi.
Mort de Kadhafi, fin annoncée de la mission de l’Otan, instauration de la charia en Libye… Décryptage des zones d’ombre et des enjeux du processus de transition libyen avec Hasni Abidi, politologue et directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève. Interview.
Après avoir défendu, envers et contre tous, Gbagbo et Kadhafi, Pretoria avance ses pions au sein de l’Union africaine avec une candidature contre Jean Ping. Une ambition assumée, un volontarisme affiché… Mais la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.
Avec Mootassem et Hannibal, il faisait partie des plus flambeurs des fils Kadhafi. Après les derniers revirements subis par sa famille, Saadi Kadhafi a préféré se ranger : en exil à Niamey, il s’est marié à une jeune Libyenne, juste avant la mort de son père.
Un élu touareg du Nord du Niger a affirmé mardi que le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam Kadhafi, serait proche de la frontière nigérienne, prêt à quitter la Libye. Il serait protégé par des ex-combattants touaregs.
L’aventure se termine là où elle avait commencé. C’est à Syrte, sa ville natale, que le « Guide » est mort, le 20 octobre. La fin de quarante-deux années de dictature. Et l’acte de naissance de la nouvelle Libye.