Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, Seif el-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, et Abdallah Senoussi, ex-chef des services secrets de l’ancien « Guide », sont signalés en fuite entre la Libye et le Mali.
Lors d’un discours télévisé, le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé avoir armé les combattants du CNT lors de leur lutte contre Mouammar Kadhafi. Selon lui, l’ex-« Guide » aurait soutenu pendant des années des rebelles dans la région du Darfour.
De nombreux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU souhaitent mettre un terme à la mission de l’Otan en Libye. Alors qu’elle devait s’achever le 31 octobre, elle pourrait voir ses attributions évoluer à la demande du président du Conseil national de transition (CNT) qui craint une prolifération des armes sur le territoire.
Un responsable militaire du CNT a affirmé que Seif el-Islam proposerait de se rendre à la Cour pénal internationale (CPI). Une information évidemment non confirmée de source indépendante.
La famille de Mouammar Kadhafi envisage de déposer une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’Otan. En stoppant le convoi dans lequel Mouammar Kadhafi tentait de fuir avant sa mort, l’organisation s’est rendue coupable de « crime de guerre » selon l’avocat de la famille.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, souhaite que les forces de L’Otan restent en Libye « au moins jusqu’à la fin de l’année ». L’organisation transatlantique devrait annoncer sa décision vendredi.
Mort de Kadhafi, fin annoncée de la mission de l’Otan, instauration de la charia en Libye… Décryptage des zones d’ombre et des enjeux du processus de transition libyen avec Hasni Abidi, politologue et directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève. Interview.
Après avoir défendu, envers et contre tous, Gbagbo et Kadhafi, Pretoria avance ses pions au sein de l’Union africaine avec une candidature contre Jean Ping. Une ambition assumée, un volontarisme affiché… Mais la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.
Avec Mootassem et Hannibal, il faisait partie des plus flambeurs des fils Kadhafi. Après les derniers revirements subis par sa famille, Saadi Kadhafi a préféré se ranger : en exil à Niamey, il s’est marié à une jeune Libyenne, juste avant la mort de son père.
Un élu touareg du Nord du Niger a affirmé mardi que le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam Kadhafi, serait proche de la frontière nigérienne, prêt à quitter la Libye. Il serait protégé par des ex-combattants touaregs.
L’aventure se termine là où elle avait commencé. C’est à Syrte, sa ville natale, que le « Guide » est mort, le 20 octobre. La fin de quarante-deux années de dictature. Et l’acte de naissance de la nouvelle Libye.
Devant l’avance des islamistes d’Ennahdha aux premières élections libres en Tunisie le dimanche 23 octobre et l’annonce de l’instauration de la charia en Libye, la presse française s’inquiètent de la montée de l’islamisme.
L’ex-« Guide » libyen Mouammar Kadhafi été inhumé dans la nuit de lundi à mardi, selon la chaîne de télévision Al-Jazira. Le lieu est tenu secret, pour éviter que sa sépulture ne devienne un lieu de pèlerinage. La ville de Syrte a quant à elle été marquée par une tragique explosion. Plus de 100 personnes sont mortes.
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a simultanément annoncé qu’un gouvernement de transition devrait voir le jour « d’ici deux semaines », et qu’une commission d’enquête allait être chargée d’établir les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi. Une mort, dont un combattant du CNT a revendiqué la responsabilité dans une vidéo.
Selon un combattant du Conseil de transition libyen, Seif el-Islam, serait encerclé au sud de Bani Walid. De son côté, le fils de Mouammar Kadhafi, s’est exprimé sur la chaîne Arraï, appelant à la poursuite de « la résistance ».
Après la proclamation de la « libération » de la Libye par les autorités de transition libyennes le dimanche 23 octobre, de nombreuses nations ont réagi. Tour d’horizon.
Dans un communiqué de presse, le porte-parole du président zimbabwéen Robert Mugabe révèle l’existence de différends entre Harare et le colonel Kadhafi, allié historique du pays.
Alors que la Tunisie achevait dans l’émotion le premier scrutin libre de son histoire, la Libye fêtait la proclamation de la « libération totale » du pays après la mort de Mouammar Kadhafi. Dans la capitale Tripoli, les scènes de liesse ont duré une bonne partie de la nuit.
La cérémonie au cours de laquelle le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil doit proclamer la libération de la Libye a débuté dimanche à 14H30 GMT à Benghazi, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’agence Reuters a annoncé dimanche qu’une autopsie avait été pratiqué sur le corps du colonel Kadhafi, décédé jeudi. Dans un entretien à la BBC, Mahmoud Jibril a pour sa part indiqué qu’il aurait souhaité que l’ex-dictateur « soit encore en vie », afin de pouvoir le juger.
« Ca, c’est ma maison, ça, mon magasin. Tout est détruit ». Omar Beifala, 25 ans, tente de nettoyer ce qui n’est plus que ruines, à l’image de Syrte, ville fantôme parsemée de cadavres où l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s’est caché jusqu’à sa mort jeudi.
Des centaines de Libyens se pressaient samedi pour voir le cadavre du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi exposé à Misrata, à la veille de la proclamation officielle de la libération de la Libye après huit mois d’un conflit dévastateur.
Le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a qualifié samedi en Jordanie de quasi mission impossible la reconstruction de la Libye.
Pour les premières élections totalement libres du monde arabe, le 23 octobre, la Tunisie est sous les projecteurs des médias internationaux. Ambiance à quelques heures de l’élection de la Constituante.
L’ex-chef des renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est « signalé » dans l’extrême nord du Niger, frontalier de la Libye, a indiqué samedi à l’AFP une source gouvernementale nigérienne.