Les rebelles libyens, nouveaux maîtres de Tripoli, ont commencé à remettre la ville en état de marche, tout en progressant rapidement dans l’ouest du pays, mais butent sur une résistance marquée dans leur marche vers Syrte, dernier grand bastion de Mouammar Kadhafi.
L’Algérie a démenti samedi de la manière la plus catégorique des informations relatives au passage en Algérie d’un convoi de Mercedes blindées en provenance de Libye rapportées par l’agence égyptienne Mena.
Les liens probables entre la secte islamiste nigériane Boko Haram et Aqmi inquiètent les observateurs. L’arc du terrorisme est-il en train de se consolider de la Mauritanie à la Somalie, en passant par l’Algérie et le Nigeria ?
Les rebelles libyens se sont emparés du principal poste-frontière avec la Tunisie, signant une nouvelle avancée face au régime moribond de Mouammar Kadhafi, recherché tous azimuts.
L’Union africaine a refusé vendredi de reconnaître la légitimité du Conseil national de transition en Libye, jugeant la situation militaire encore trop instable, et réitérant à la place ses appels au dialogue, pourtant restés sans réponse depuis le début du conflit.
Coups, lynchages et exécutions sommaires: les combattants des deux camps, pro-Kadhafi et rebelles libyens, n’ont guère montré de pitié pour leurs adversaires lors des violents affrontements de ces derniers jours pour le contrôle de Tripoli.
Les rebelles ont pris vendredi le contrôle du principal poste-frontière avec la Tunisie, nouveau succès majeur contre le régime moribond de Mouammar Kadhafi, mais les appels se multiplient contre les actes de vengeance, notamment à Tripoli où les accrochages se poursuivent.
Selon Amnesty international, aussi bien les rebelles que les forces loyales à Mouammar Kadhafi autoriseraient la torture et les mauvais traitements des détenus.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine discutent à huis clos de la reconnaissance du CNT comme seule autorité légitime en Libye. Mais aussi, plus généralement, des conséquences de la chute attendue de Kadhafi sur l’institution.
Les rebelles se préparent à leur dernière grande bataille dans l’Ouest libyen et tablent déjà sur l’effondrement des dernières poches de résistance du régime dans la région.
Une colonne d’au moins dix véhicules armés en provenance du sud-ouest de la Libye est entrée au Mali par la frontière avec le Niger, jeudi 25 août dans l’après-midi. Avec à sa tête un lieutenant-colonel touareg de l’armée de Kadhafi. Quelles sont ses intentions ?
Le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion libyenne, s’est installé à Tripoli. Dans la capitale comme ailleurs dans le pays, les combats continuent, alors que Mouammar Kadhafi reste toujours introuvable.
À la frontière tuniso-libyenne, les Libyens affluent en masse des deux côtés. Certains sont heureux de pouvoir enfin rentrer chez eux, tandis que d’autres fuient les combats qui font toujours rage dans la capitale.
Aide militaire ou financière, les pays occidentaux ne comptent pas déserter le territoire libyen, et cherchent à se positionner de façon stratégique en vue d’obtenir les faveurs de la « Libye libre de demain ».
Depuis la prise de contrôle du bunker présidentiel par le Conseil national de transition, la chasse à l’ancien dirigeant libyen est ouverte. Mise à prix, la tête de Kadhafi est partout, sauf dans les mains des « rebelles ». Suivez en direct les dernières informations sur la traque.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
Les combats entre rebelles et pro-Kadhafi continuent à Tripoli comme aux abords de la ville de Syrte, où les insurgés peinent à avancer. La tête du « Guide », qui reste introuvable, a été mise à prix.
Mouammar Kadhafi a déclaré s’être promené incognito dans la capitale libyenne alors que le CNT, qui n’est toujours pas parvenu à localiser le dictateur, parle de tenir des élections dans les huit mois.
Mouammar Kadhafi n’avait pas encore quitté son QG que Google avait déjà décidé de reléguer son régime au passé. L’entreprise américaine a rebaptisé mardi la « place Verte », l’un des symboles du régime, par son nom d’origine : « place des Martyrs ».
Les rebelles se sont emparés mardi du complexe fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli, Bab al-Aziziya. L’ex-« Guide », qui s’est réfugié dans un endroit secret, assure dans un message télévisé que son départ est simplement « tactique ».
Les rebelles seraient entrés dans le quartier général de Mouammar Kadhafi mardi. Une information de l’AFP, qui n’est pour l’instant pas confirmée par d’autres sources.
Mouammar Kadhafi serait actuellement à Tripoli, selon les dires de son fils Seif el-Islam qui prétend que l’entrée des rebelles. Les Etats-Unis disent n’avoir aucune preuve de la fuite de l’ex-numéro un libyen.
Cinq mois après le déclenchement de la révolte, le régime syrien de Bachar al-Assad commence à faire l’unanimité contre lui. Les Occidentaux durcissent le ton, la Russie et la Turquie se lassent, les pays arabes prennent leurs distances. Pendant ce temps, la répression continue…
Mis en cause après l’assassinat du général Abdelfattah Younès, le chef de la rébellion libyenne continue de jouir d’une certaine légitimité, du moins aux yeux des Occidentaux.
Alors que les raids aériens de l’Otan se multiplient, les rebelles ont lancé une nouvelle offensive contre le QG de Mouammar Kadhafi dans le quartier de Bab-al-Aziziya.
La semaine dernière, Mouammar Kadhafi aurait annoncé à l’ancien président croate Stipe Mesic sa volonté de quitter la vie politique et publique, à condition que les bombardements de l’Otan cessent.
La chute du régime de Mouammar Kadhafi pourrait constituer un tremplin pour les contestations dans le monde arabe. D’abord en Syrie et au Yémen… mais peut-être aussi en Algérie.
Les États-Unis ont effectué 5 316 sorties aériennes en Libye depuis le début de l’opération Protecteur unifié, ce qui représente près de 27% des missions de l’Otan, a fait savoir le Pentagone.