Aide militaire ou financière, les pays occidentaux ne comptent pas déserter le territoire libyen, et cherchent à se positionner de façon stratégique en vue d’obtenir les faveurs de la « Libye libre de demain ».
Depuis la prise de contrôle du bunker présidentiel par le Conseil national de transition, la chasse à l’ancien dirigeant libyen est ouverte. Mise à prix, la tête de Kadhafi est partout, sauf dans les mains des « rebelles ». Suivez en direct les dernières informations sur la traque.
Sortant de leur réserve, plusieurs pays africains ont enfin pris la décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme autorité légitime en Libye.
Les combats entre rebelles et pro-Kadhafi continuent à Tripoli comme aux abords de la ville de Syrte, où les insurgés peinent à avancer. La tête du « Guide », qui reste introuvable, a été mise à prix.
Mouammar Kadhafi a déclaré s’être promené incognito dans la capitale libyenne alors que le CNT, qui n’est toujours pas parvenu à localiser le dictateur, parle de tenir des élections dans les huit mois.
Mouammar Kadhafi n’avait pas encore quitté son QG que Google avait déjà décidé de reléguer son régime au passé. L’entreprise américaine a rebaptisé mardi la « place Verte », l’un des symboles du régime, par son nom d’origine : « place des Martyrs ».
Les rebelles se sont emparés mardi du complexe fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli, Bab al-Aziziya. L’ex-« Guide », qui s’est réfugié dans un endroit secret, assure dans un message télévisé que son départ est simplement « tactique ».
Les rebelles seraient entrés dans le quartier général de Mouammar Kadhafi mardi. Une information de l’AFP, qui n’est pour l’instant pas confirmée par d’autres sources.
Mouammar Kadhafi serait actuellement à Tripoli, selon les dires de son fils Seif el-Islam qui prétend que l’entrée des rebelles. Les Etats-Unis disent n’avoir aucune preuve de la fuite de l’ex-numéro un libyen.
Cinq mois après le déclenchement de la révolte, le régime syrien de Bachar al-Assad commence à faire l’unanimité contre lui. Les Occidentaux durcissent le ton, la Russie et la Turquie se lassent, les pays arabes prennent leurs distances. Pendant ce temps, la répression continue…
Mis en cause après l’assassinat du général Abdelfattah Younès, le chef de la rébellion libyenne continue de jouir d’une certaine légitimité, du moins aux yeux des Occidentaux.
Alors que les raids aériens de l’Otan se multiplient, les rebelles ont lancé une nouvelle offensive contre le QG de Mouammar Kadhafi dans le quartier de Bab-al-Aziziya.
La semaine dernière, Mouammar Kadhafi aurait annoncé à l’ancien président croate Stipe Mesic sa volonté de quitter la vie politique et publique, à condition que les bombardements de l’Otan cessent.
La chute du régime de Mouammar Kadhafi pourrait constituer un tremplin pour les contestations dans le monde arabe. D’abord en Syrie et au Yémen… mais peut-être aussi en Algérie.
Les États-Unis ont effectué 5 316 sorties aériennes en Libye depuis le début de l’opération Protecteur unifié, ce qui représente près de 27% des missions de l’Otan, a fait savoir le Pentagone.
Contrairement à ce qu’avait affirmé le CNT, Seif el-Islam n’a pas été arrêté. Il est apparu libre à Tripoli devant des journalistes, alors que la traque acharnée de son père par la rébellion et l’Otan se poursuit en Libye.
Après six mois d’insurrection, les rebelles sont entrés dimanche dans Tripoli qu’ils ont annoncé contrôler presque entièrement. Dans deux messages, Mouammar Kadhafi a fait savoir qu’il ne se rendrait pas. Il serait retranché dans un bunker de Bab Al-Aziziya, une forteresse de plusieurs hectare qui abrite son QG et qui est assiégée par les insurgés et l’Otan. Sur la Place Verte, symbole du régime, des milliers de Libyens ont fêté la fin de la dictature. Mais les combats sont loin d’être terminés. Revivez les événements de la journée de lundi.
Les rebelles menaient dimanche une virulente offensive sur Tripoli par mer et par terre, tablant sur une chute dans les prochaines heures de ce bastion du régime, mais Mouammar Kadhafi toujours combatif a promis de résister et de sortir victorieux de cette bataille.
Les rebelles libyens ont pris dimanche après-midi le contrôle d’une caserne aux portes de Tripoli, située au kilomètre 27, où ils se sont emparés d’armes et de munitions, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Une opération est en cours à Tripoli, baptisée Opération Sirène, pour isoler le colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale jusqu’à obtenir sa capitulation ou son départ, a déclaré dimanche à l’AFP Ahmed Jibril, porte-parole de la rébellion.
Des explosions et des échanges de tirs nourris ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche à Tripoli où des témoins ont fait état d' »affrontements » dans certains quartiers de la capitale libyenne vers laquelle les rebelles progressent.
Des accrochages entre l’armée tunisienne et un groupe armé libyen se sont produits dans le sud de la Tunisie, tandis que l’ex-numéro 2 libyen Abdessalem Jalloud, qui a fui Tripoli, est parti samedi de Djerba vers l’Italie, selon des sources officielles tunisiennes.
Le gouvernement écossais s’est expliqué samedi sur sa décision controversée de libérer il y a exactement deux ans le seul condamné dans l’attentat de Lockerbie, ce dernier, qui ne devait survivre que trois mois à un cancer de la prostate, vivant toujours en Libye après un retour triomphal.
La fin du colonel Mouammar Kadhafi « est très proche » et sera sans doute « catastrophique », a estimé samedi le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, qui a confirmé des « contacts avec le premier cercle » du « Guide » libyen.
Les rebelles libyens ont annoncé des succès majeurs vendredi, avec la prise de contrôle des villes de Zliten et de Zawiyah dans leur percée vers la capitale Tripoli, le bastion du régime d’où des milliers de personnes cherchent à prendre la fuite.
Après avoir multiplié les fronts à l’Ouest, les rebelles ont lancé une vaste offensive à Zliten, sur le front Est. L’intensification des combats ces derniers jours a piégé des milliers de migrants à Tripoli, qui attendent d’être évacués.
Tout en excluant le départ de son leader Mouammar Kadhafi, le régime libyen a de nouveau proposé un cessez-le-feu après la prise de contrôle par les rebelles de la raffinerie du port stratégique de Zawiyah.
Forte de ses derniers succès militaires, la rébellion libyenne s’évertue à multiplier les fronts autour de Tripoli pour la couper de ses approvisionnements. Partout, la rébellion progresse, comme le montre la prise de la raffinerie stratégique de Zawiyah.