Si Fayez al-Sarraj est la tête d’affiche du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, d’autres responsables ont émergé, notamment à la faveur de la défense de la capitale libyenne face aux troupes du maréchal Haftar et à l’offensive lancée en avril 2019. Qui sont-ils, quelles sont leurs ambitions personnelles ?
Cet homme de l’ombre, qui veut remettre l’Union africaine au centre du jeu libyen, pense pouvoir relancer le processus politique grâce à ses réseaux. Et notamment sa Fondation Brazzaville.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.
À la demande des autorités égyptiennes, une rencontre en vidéoconférence entre les 22 membres de la Ligue arabe doit se tenir la semaine prochaine. Allié du maréchal Khalifa Haftar, Le Caire veut obtenir le soutien arabe à son plan de paix.
L’homme d’affaires franco-algérien, au cœur d’une enquête sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, demande la levée de son assignation à résidence.
Les États-Unis réinvestissent peu à peu le très épineux dossier libyen, au moment où plusieurs de leurs alliés s’affrontent sur le terrain, et que Khalifa Haftar se trouve marginalisé par ses derniers revers. Voici pourquoi.
La question des revenus pétroliers empoisonne les relations entre Tripoli et l’Est libyen. Plusieurs tribus s’estiment laissées pour compte et réclament un partage plus équitable de cette manne. Voire du territoire.
Huit ans après les premières accusations, Nicolas Sarkozy et ses proches ont rendez-vous ce mercredi devant la cour d’appel de Paris. L’ancien président français compte contester la validité de l’enquête judiciaire sur un financement libyen présumé de sa campagne 2007.
Alors que Khalifa Haftar perd de sa superbe, les fidèles de l’ancien « Guide », dont certains ont rejoint les rangs du maréchal, pourraient jouer un rôle de plus en plus important.
Un rapport de l’ONU révèle les dessous d’une opération « pieds nickelés » de recrutement de mercenaires par Haftar. Et lève le voile au passage sur des circuits de financement occultes.
Paris et Berlin s’agacent de lenteurs dans la désignation d’une diplomate ghanéenne, Hanna Serwaa Tetteh, pour remplacer Ghassan Salamé au poste d’envoyé spécial des Nations-Unies pour la Libye. Et pointent du doigt les États-Unis, sans les nommer.
Divisions entre le président du parlement et le chef de l’ALN, revers militaires de Haftar… autant de facteurs qui pourraient pousser Moscou à trouver une alternative au maréchal, dont l’étoile a singulièrement pâli ces dernières semaines.
Le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé ce lundi que ses forces avaient repris à l’Armée nationale libyenne (ANL) la base aérienne stratégique d’Al-Watiya, située à 140 km au sud-ouest de la capitale.
Du 8 au 10 mai, très loin du regard des médias obsédés par la pandémie de coronavirus, une centaine de missiles se sont abattus sur Tripoli. Des tirs provenant tous de l’armée d’un seul homme, aveuglé par son orgueil : Khalifa Haftar.
En difficulté militairement, Khalifa Haftar s’est autoproclamé seul dirigeant de la Libye lors d’une allocution télévisée, le 27 avril. Un coup de bluff qui semble avoir fait flop, aussi bien à l’étranger que dans le pays.
Libérons-nous de deux entraves qui nous lient les mains en Libye. La première : on y a déjà tout tenté, sans succès. La seconde : en pleine pandémie, ce n’est vraiment pas le moment. Paradoxalement, c’est le contraire qui est vrai.
Des vidéos affirment que des centaines de Tunisiens ont forcé le passage au poste de Ras Jédir, au soir du 20 avril, pour fuir la Libye. Que s’est-il passé précisément ? Qui sont ces individus ? Ont-ils été placés sous surveillance ? Les réponses de Jeune Afrique.
Alors que sa nomination comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye était sur le point d’être bouclée, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a définitivement renoncé au poste.
Entre angoisse sécuritaire et errements diplomatiques, Tunis éprouve bien des difficultés à se positionner sur la crise en Libye, alors que sur le terrain la situation évolue rapidement.
Les forces loyales au GNA ont réalisé une importante percée à l’ouest de Tripoli en début de semaine. Un tournant dans la guerre pour le contrôle de la capitale libyenne ?
Dans la capitale et aux alentours, plus de deux millions de Libyens subissent depuis une semaine d’importantes coupures d’eau et d’électricité. L’ONU dénonce une « arme de guerre », le GNA de Fayez al-Sarraj accuse les troupes du maréchal Khalifa Haftar.
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, devait être nommé en mars dernier envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien de deux capitales arabes. Explications.
L’épidémie de Covid-19 a fait des dizaines de milliers de morts et forcé la moitié de la population mondiale au confinement. Ses conséquences sur les guerres en cours au Moyen-Orient restent encore incertaines.
Lancée le 31 mars, la nouvelle mission européenne destinée à faire respecter l’embargo sur les armes en Libye est déjà très contestée. Tour d’horizon des principaux griefs.
L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington. Tour d’horizon des réseaux d’influence américains du Gouvernement d’union nationale et de Khalifa Haftar.
Un premier cas de Covid-19 a été officiellement déclaré en Libye, un pays déchiré par la guerre où le système de santé est déjà au bord de l’effondrement.
Officiellement, Paris reconnaît la légitimité du gouvernement de Tripoli et soutient le processus politique. Mais, dans les faits, c’est au controversé Khalifa Haftar que vont ses faveurs. Genèse d’une relation aussi privilégiée que risquée.
Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.
La première réunion du groupe de contact Union africaine-ONU s’est tenue à Oyo, au Congo-Brazzaville, les 12 et 13 mars. Il y a notamment été question de la nomination du prochain émissaire de l’ONU pour la Libye.
Réunis durant deux jours à Oyo sous l’égide du président congolais Denis Sassou N’Guesso, les représentants de l’ONU et les chefs d’État africains ont convenu des modalités d’organisation d’une conférence interlibyenne en juillet prochain à Addis-Abeba.