Numéro deux du Conseil présidentiel de Tripoli, Ahmed Miitig est un des principaux artisans de l’accord conclu avec les autorités de l’Est pour débloquer les sites pétroliers. Entretien.
Le colonel Kadhafi n’aimait pas le ballon rond. Mais il a su l’utiliser, au tournant de l’an 2000, pour tenter de donner une meilleure image de son pays.
Fathi Bachagha a pu sauver in extremis son siège de ministre. Après sa suspension, le Premier ministre Fayez al-Sarraj a subi les remontrances de Washington et d’Ankara. Explications.
Alors que les tensions géostratégiques attirent tous les regards en Libye, le sort des migrants, dont les départs pour l’Europe ont fortement repris, reste dramatiquement opaque.
Plusieurs poids lourds de la sphère politique tripolitaine ont milité auprès de Fayez al-Sarraj pour acter la mise à l’écart, le 28 août, du ministre de l’Intérieur Fathi Bachagha, en poste depuis deux ans. Voici lesquels.
Éclipsés ces dernières années par leurs leaders politiques et militaires, les Libyens sont de retour sur la scène politique. Des manifestations, à l’Ouest comme à l’Est, réclament la fin de la corruption et de meilleures conditions de vie.
Le cessez-le-feu annoncé le 21 août par Fayez al-Sarraj et Aguila Saleh révèle les divisions au sein du camp de l’Est libyen. La question du contrôle de Syrte reste entière.
Ismail Hakki Pekin, ancien chef du renseignement de l’état-major turc entre 2007 et 2011, revient pour Jeune Afrique sur les tensions en Libye et en Méditerranée orientale.
Les autorités rivales libyennes ont annoncé séparément un cessez-le-feu et la tenue prochaine d’élections. Un espoir pour le pays plongé dans le conflit depuis la chute de Kadhafi en 2011.
Face aux camps rivaux de Tripoli et Benghazi, les puissantes tribus libyennes sont de plus en plus mises en avant en tant qu’arbitres. Une stratégie en apparence inclusive qui pourrait cependant compromettre la création d’un État de droit.
Alliée historique du Gouvernement d’union nationale (GNA) de Tripoli, Rome change de stratégie et s’ouvre à « tous les acteurs impliqués », dont le maréchal Haftar.
Venu officiellement pour enquêter sur des charniers dans l’Ouest libyen le 25 juillet, l’écrivain français Bernard-Henri Lévy a dû repartir au bout de quelques heures. Récit d’une mission avortée.
Alors que Le Caire se montre prêt à intervenir en Libye face à l’annonce d’une offensive du GNA sur Syrte, quelle est la part de bluff et de réalité dans ces menaces ? Éléments de réponse.
Le conflit libyen s’est transmuté en une guerre par procuration, qui reflète autant les fissures géopolitiques du Moyen-Orient que les frictions au sein de l’Otan.
Alors que la production de pétrole est de nouveau à l’arrêt en Libye, la compagnie pétrolière nationale (NOC) pointe du doigt les Émirats arabes unis, alliés de Khalifa Haftar.
Si Fayez al-Sarraj est la tête d’affiche du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, d’autres responsables ont émergé, notamment à la faveur de la défense de la capitale libyenne face aux troupes du maréchal Haftar et à l’offensive lancée en avril 2019. Qui sont-ils, quelles sont leurs ambitions personnelles ?
Cet homme de l’ombre, qui veut remettre l’Union africaine au centre du jeu libyen, pense pouvoir relancer le processus politique grâce à ses réseaux. Et notamment sa Fondation Brazzaville.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.
À la demande des autorités égyptiennes, une rencontre en vidéoconférence entre les 22 membres de la Ligue arabe doit se tenir la semaine prochaine. Allié du maréchal Khalifa Haftar, Le Caire veut obtenir le soutien arabe à son plan de paix.
L’homme d’affaires franco-algérien, au cœur d’une enquête sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, demande la levée de son assignation à résidence.
Les États-Unis réinvestissent peu à peu le très épineux dossier libyen, au moment où plusieurs de leurs alliés s’affrontent sur le terrain, et que Khalifa Haftar se trouve marginalisé par ses derniers revers. Voici pourquoi.
La question des revenus pétroliers empoisonne les relations entre Tripoli et l’Est libyen. Plusieurs tribus s’estiment laissées pour compte et réclament un partage plus équitable de cette manne. Voire du territoire.
Huit ans après les premières accusations, Nicolas Sarkozy et ses proches ont rendez-vous ce mercredi devant la cour d’appel de Paris. L’ancien président français compte contester la validité de l’enquête judiciaire sur un financement libyen présumé de sa campagne 2007.
Alors que Khalifa Haftar perd de sa superbe, les fidèles de l’ancien « Guide », dont certains ont rejoint les rangs du maréchal, pourraient jouer un rôle de plus en plus important.
Un rapport de l’ONU révèle les dessous d’une opération « pieds nickelés » de recrutement de mercenaires par Haftar. Et lève le voile au passage sur des circuits de financement occultes.
Paris et Berlin s’agacent de lenteurs dans la désignation d’une diplomate ghanéenne, Hanna Serwaa Tetteh, pour remplacer Ghassan Salamé au poste d’envoyé spécial des Nations-Unies pour la Libye. Et pointent du doigt les États-Unis, sans les nommer.