La « preuve » de la vie de Khamis Kadhafi vaut ce qu’elle vaut. C’est néanmoins la première image diffusée par le régime depuis l’annonce par les rebelles du décès du plus jeune fils du « Guide » dans un bombardement de l’Otan, vendredi dernier.
Depuis l’éclosion du printemps arabe, en Tunisie, en Égypte puis en Syrie, les blogueurs occupent le devant de la scène. Une étude menée par l’université d’Harvard et le site GlobalVoices révèle que 7% d’entre eux auraient déjà été arrêtés et que quelque 30% auraient subi des menaces durant l’année 2010. Conclusion de l’enquête : « la communication digitale est devenue une activité périlleuse. »
Alors que de nouvelles frappes de l’Otan touchaient les environs de Tripoli lundi soir, l’Union Européenne (UE) a adopté de nouvelles sanctions contre le régime de Mouammar Kadhafi.
L’assassinat du général Younès, ancien proche de Kadhafi devenu chef d’état-major de la rébellion, a révélé l’ampleur des tensions qui minent le Conseil national de transition, et contribué à la dissolution de son « bureau exécutif », l’équivalent du gouvernement. Voyage à l’intérieur d’une rébellion en plein désarroi.
Tenant la corde dans les sondages pour la primaire socialiste, François Hollande travaille ce qui est réputé comme son principal point faible : la politique internationale. Le 25 juillet, dans son bureau de l’Assemblée nationale, il a accordé un entretien à Jeune Afrique (n° 2639 en kiosques du 7 au 13 août), dans lequel il précise la politique africaine qui serait la sienne s’il était élu président.
Une dizaine de jours après l’assassinat dans des circonstances mystérieuses du général Younès, le président du Conseil national de transition (CNT) a limogé son gouvernement.
Le journal britannique le Times s’est procuré un mémorandum prévoyant les structures de l’après-Kadhafi, rédigé par le Conseil national de transition (CNT) libyen. Si le dictateur venait à tomber, les infrastructures resteraient pour la plupart identiques, afin d’éviter le chaos.
Le mois de carême a débuté dans un contexte inédit. Guerre en Libye, révolte en Syrie, révolutions en cours en Tunisie, en Égypte… Le ramadan est-il compatible avec la lutte contre les injustices ? Débattez avec nous de la place du mois sacré dans le printemps arabe.
Les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont affirmé avoir repris aux rebelles, Bir al-Ghanam, verrou stratégique à 80 km au sud-ouest de Tripoli, a annoncé dimanche le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, lors d’une conférence de presse à Tripoli. Mais sur le terrain, la situation est tout autre.
Alors que la crise du carburant empoisonne la vie quotidienne des Tripolitains depuis plusieurs mois, une pénurie d’électricité et des coupures d’eau courante sont venues aggraver la souffrance des habitants de la capitale libyenne en ce début de mois de ramadan.
Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, a appelé samedi à l’unité dans la lutte contre le colonel Mouammar Kadhafi et son régime.
Les insurgés libyens ont pris samedi la ville de Bir Ghanam, verrou stratégique à 80 kilomètres au sud de Tripoli, ont annoncé plusieurs commandants rebelles à un correspondant de l’AFP.
L’Italie a demandé vendredi à la communauté internationale et notamment à l’Otan de se mobiliser davantage pour secourir les migrants qui fuient la Libye, à bord d’embarcations de fortune, après une nouvelle tragédie ayant fait des dizaines de morts.
Attaques à l’explosif contre des convois de l’armée, attentats-suicides… Depuis trois mois, on assiste à une recrudescence de la violence terroriste. Les trafics d’armes en provenance de Libye n’y sont pas étrangers et les autorités redoutent le pire pendant le ramadan. L’Algérie est sous haute surveillance…
Lors d’une traversée en mer depuis les côtes libyennes, une centaine de migrants auraient trouvé la mort à bord d’une embarcation, selon le témoignage d’une rescapée marocaine.
L’Otan continue de bombarder Tripoli malgré le ramadan. Mais la coalition anti-Kadhafi organise également la pénurie énergétique de la capitale libyenne, où les coupures d’électricité se multiplient. Objectif : provoquer un hypothétique soulèvement des habitants de la ville contre le « Guide »…
L’assassinat du numéro deux de la rébellion libyenne, le général Abdel Fattah Younès, a plongé les anti-Kadhafistes dans les affres de la division. Deux hypothèses s’affrontent.
Le régime du colonel Kadhafi aurait négocié et conclu une alliance avec les islamistes. C’est ce qu’à annoncé le fils du « Guide », Seif el-Islam, dans une interview accordée au New York Times.
Le mystère entourant l’assassinat du chef d’état-major de la rébellion, le général Younes, exacerbe les tensions parmi les opposants de Mouammar Kadhafi. Des voix s’élèvent notamment pour le limogeage de certains dirigeants du CNT et la tribu du défunt menace de se faire justice elle-même si les coupables ne sont pas arrêtés.
Avant l’aube, Salah Al-Majdoub, rebelle libyen en première ligne au pied du djebel Nefoussa, termine les spaghettis de la veille. Puis se rendort, sous la tente écrasée de soleil, avant une nouvelle journée de jeûne et de garde, pour le second jour du ramadan.
L’Algérie déploie un dispositif sécuritaire renforcé pour se prémunir contre le risque accru d’attentat pendant la période du ramadan. Et surveille particulièrement la Libye voisine d’où proviennent des armes utilisées par les groupes islamistes.
Depuis deux mois, le rythme des visites en Algérie de ministres et de proches du président français s’accélère. Pragmatisme ponctuel ou entente cordiale au long cours ? Telle est la question.
Jusqu’à présent, le mobile de l’attentat du DC-10 d’UTA restait mystérieux. Vingt-deux ans plus tard, Abderrahmane Chalgham, un ancien ministre de Kadhafi entré en dissidence, a fait des révélations fracassantes sur la responsabilité du régime de Tripoli.
La France a mis lundi 259 millions de dollars (182 millions d’euros) d’avoir libyens à la disposition des rebelles du CNT qui restent mobilisés contre le régime de Kadhafi. Malgré le ramadan.
Dans la capitale de l’insurrection libyenne, 63 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le dirigeant Mouammar Kadhafi ont été interpellées après l’assassinat du chef d’état-Major Abdelfettah Younès.