L’ancien Premier-ministre français Dominique de Villepin était lundi à Djerba, où il dirigeait des négociations entre des pro-Kadhafi et des représentants des forces rebelles.
Les rebelles du CNT ont rendu public une nouvelle version de leur feuille de route pour l’après-Kadhafi. L’élection d’une Assemblée dans l’année suivant la chute de Kadhafi et l’adoption d’une nouvelle Constitution sont prévues.
L’ancien diplomate en poste à Tripoli Patrick Haimzadeh publie « Au cœur de la Libye de Kadhafi », un ouvrage qui éclaire d’un jour neuf le conflit en cours. Et analyse le moteur de la guerre civile : la revanche de la Cyrénaïque sur la Tripolitaine.
La plupart des 200 000 « nationaux de pays tiers » arrivés de Libye ont pu être rapatriés, sauf un grand nombre de Subsahariens, qui vivotent dans un camp de réfugiés installé non loin de la frontière tunisienne.
Entre pourparlers secrets et négociations informelles, les discussions impliquant personnalités indépendantes et représentants des acteurs du conflit en Libye sont allées bon train en début de semaine en Tunisie.
Alors qu’ils viennent de remporter plusieurs victoires contre les forces de Mouammar Kadhafi, les rebelles libyens affirment être entrés dans une « phase décisive » et espèrent une victoire « en même temps que la fin du ramadan ». Trop optimistes ?
Des négociations entre des représentants du régime de Kadhafi et « plusieurs parties » se dérouleraient sur l’île tunisienne de Djerba et peut-être à Tunis, ce que les rebelles ont cependant démenti. Sur le terrain, ces derniers gagnent du terrain.
Lors d’un message télévisé, Mouammar Kadhafi qualifie une nouvelle fois ses opposants de « rats » et affirme que la fin de la rébellion approche. Mais sur le terrain, ce sont les troupes loyalistes qui paraissent en difficulté.
Après de violents combats contre les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, les rebelles libyens ont pris le contrôle d’une partie de la ville de Zawiyah, en périphérie sud-ouest de Tripoli.
Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a indiqué tôt dimanche qu’il disposait d’informations selon lesquelles l’Otan planifiait des raids sur Ras Jedir, un point frontalier entre la Libye et la Tunisie, pour ouvrir la voie à une avancée des rebelles.
Les rebelles libyens gagnent du terrain dans l’Est, où ils sont aux portes de Brega et ont lancé une offensive dans l’Ouest pour mettre fin aux tirs de roquettes contre leur enclave de Misrata, presque six mois après le début de la révolte contre Mouammar Kadhafi.
Une vingtaine de brigades de la rébellion libyenne ont exigé le départ de leur ministre de la Défense, le tenant indirectement responsable de la mort du général Abdel Fatah Younès.
Pour les rebelles libyens, cela ne fait aucun doute : la conquête de la cité pétrolière de Brega, sur la côte du golfe de Syrte, n’est plus qu’une « question de jours ». Reportage.
Considérés comme des parias par Londres et la communauté internationale, Kadhafi et Ahmadinejad ont immédiatement sauté sur l’occasion pour dénoncer la « répression » des émeutiers en Grande-Bretagne.
Alors que le ramadan est scupuleusement suivi par la plupart des rebelles, le siège de Brega se poursuit. Entre siestes, prières et combats à l’arme lourde… Reportage.
Grand partisan de la théorie du complot occidental, Thierry Meyssan essaie de comprendre les révoltes en cours dans le monde arabe. Au final, c’est la propagande des dictatures, comme celle de Kadhafi, qui sort grandie des « réflexions » du fondateur du Réseau Voltaire.
De hauts responsables de la diplomatie américaine ont entamé lundi une tournée en Afrique pour exhorter les dirigeants du continent à faire pression sur Mouammar Kadhafi. Objectif : le départ du colonel.
La « preuve » de la vie de Khamis Kadhafi vaut ce qu’elle vaut. C’est néanmoins la première image diffusée par le régime depuis l’annonce par les rebelles du décès du plus jeune fils du « Guide » dans un bombardement de l’Otan, vendredi dernier.
Depuis l’éclosion du printemps arabe, en Tunisie, en Égypte puis en Syrie, les blogueurs occupent le devant de la scène. Une étude menée par l’université d’Harvard et le site GlobalVoices révèle que 7% d’entre eux auraient déjà été arrêtés et que quelque 30% auraient subi des menaces durant l’année 2010. Conclusion de l’enquête : « la communication digitale est devenue une activité périlleuse. »
Alors que de nouvelles frappes de l’Otan touchaient les environs de Tripoli lundi soir, l’Union Européenne (UE) a adopté de nouvelles sanctions contre le régime de Mouammar Kadhafi.
L’assassinat du général Younès, ancien proche de Kadhafi devenu chef d’état-major de la rébellion, a révélé l’ampleur des tensions qui minent le Conseil national de transition, et contribué à la dissolution de son « bureau exécutif », l’équivalent du gouvernement. Voyage à l’intérieur d’une rébellion en plein désarroi.
Tenant la corde dans les sondages pour la primaire socialiste, François Hollande travaille ce qui est réputé comme son principal point faible : la politique internationale. Le 25 juillet, dans son bureau de l’Assemblée nationale, il a accordé un entretien à Jeune Afrique (n° 2639 en kiosques du 7 au 13 août), dans lequel il précise la politique africaine qui serait la sienne s’il était élu président.
Une dizaine de jours après l’assassinat dans des circonstances mystérieuses du général Younès, le président du Conseil national de transition (CNT) a limogé son gouvernement.
Le journal britannique le Times s’est procuré un mémorandum prévoyant les structures de l’après-Kadhafi, rédigé par le Conseil national de transition (CNT) libyen. Si le dictateur venait à tomber, les infrastructures resteraient pour la plupart identiques, afin d’éviter le chaos.
Le mois de carême a débuté dans un contexte inédit. Guerre en Libye, révolte en Syrie, révolutions en cours en Tunisie, en Égypte… Le ramadan est-il compatible avec la lutte contre les injustices ? Débattez avec nous de la place du mois sacré dans le printemps arabe.
Les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont affirmé avoir repris aux rebelles, Bir al-Ghanam, verrou stratégique à 80 km au sud-ouest de Tripoli, a annoncé dimanche le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, lors d’une conférence de presse à Tripoli. Mais sur le terrain, la situation est tout autre.
Alors que la crise du carburant empoisonne la vie quotidienne des Tripolitains depuis plusieurs mois, une pénurie d’électricité et des coupures d’eau courante sont venues aggraver la souffrance des habitants de la capitale libyenne en ce début de mois de ramadan.
Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, a appelé samedi à l’unité dans la lutte contre le colonel Mouammar Kadhafi et son régime.
Les insurgés libyens ont pris samedi la ville de Bir Ghanam, verrou stratégique à 80 kilomètres au sud de Tripoli, ont annoncé plusieurs commandants rebelles à un correspondant de l’AFP.