Dans la capitale de l’insurrection libyenne, 63 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le dirigeant Mouammar Kadhafi ont été interpellées après l’assassinat du chef d’état-Major Abdelfettah Younès.
Les cadavres de vingt-cinq migrants ont été retrouvés à bord d’un bateau à son arrivée sur l’île italienne de Lampedusa. Le navire comptait également 271 personnes vivantes. La cause de leur mort n’est pas encore établie.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
Quatre membres des forces rebelles libyennes ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Benghazi, « capitale » de la rébellion, lors de heurts avec un groupe de partisans du colonel Mouammar Kadhafi ayant refusé de déposer les armes.
L’Otan a bombardé des émetteurs de télévision à Tripoli tuant trois journalistes, selon un communiqué libyen, alors qu’à Benghazi, fief des insurgés, une enquête a été ouverte après le meurtre du général Younes, ancien pilier du régime devenu chef d’état-major des rebelles.
Trois personnes ont été tuées et quinze autres blessées dans des frappes de l’Otan contre le siège de la télévision libyenne à Tripoli, ont annoncé les employés de la télévision dans un communiqué.
L’assassinat dans des circonstances mystérieuses du général Abdelfettah Younes, rallié à la rébellion libyenne après avoir été un pilier du régime du colonel Mouammar Kadhafi, a constitué pour les insurgés un coup dur, politique et militaire.
Le général Abdelfettah Younes, chef militaire de la rébellion libyenne contre Mouammar Kadhafi, a été tué jeudi. Les circonstances de sa mort restent obscures.
Dans l’ouest du pays, les rebelles ont pris Al-Ghazaya et un village tout proche. Une victoire importante, car les troupes pro-Kadhafi utilisaient cette localité comme base pour tirer des roquettes sur Nalout, une ville aux mains des insurgés.
Manquant d’à peu près tout, les Libyens s’approvisionnent en masse chez leur voisin. Résultat : c’est la pénurie – et donc la valse des étiquettes – sur le marché agroalimentaire tunisien.
Le chef du Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui se bat dans les rangs des rebelles, avait été arrêté par les Américains en 2004 puis livré à Mouammar Kadhafi. Le régime l’avait libéré en 2010, avant qu’il ne rejoigne l’insurrection.
Les rebelles libyens ont proposé à Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir tout en restant dans son pays, une offre à laquelle le colonel n’a pas daigné répondre.
Trois mois après son accession au pouvoir, le nouveau président du Niger ne connaît pas d’état de grâce. Une guerre se déroule à ses frontières, les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont plus que jamais menaçants et l’économie est à reconstruire… Pour ce démocrate socialiste, grand admirateur du calife Omar, la tâche s’annonce rude.
Pour la première fois depuis des décennies, un parti politique a vu le jour en Libye. Il est né cette semaine à Benghazi, dans l’Est contrôlé par les rebelles, à l’initiative d’expatriés libyens. Son nom : le Parti de la nouvelle Libye.
S’il espère que la publicité fera revenir les vacanciers, le ministre du Commerce et du Tourisme sait qu’elle ne suffira pas à sortir le secteur d’un marasme dont l’origine est loin d’être nouvelle. Entretien.
Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, le 20 juillet : « J’ai entendu à Istanbul [le 15 juillet, lors de la réunion du groupe de contact sur la Libye, NDLR] plusieurs responsables de pays musulmans dire que rien ne s’oppose à la poursuite des opérations militaires pendant le mois de ramadan. » Qu’en est-il exactement ?
Cinq mois après le début de l’insurrection libyenne, Mouammar Kadhafi est toujours au pouvoir et les deux camps restent figés dans un inconfortable statu quo.
Le ramadan approche à grand pas, et guerre ou pas, il faut s’assurer qu’à la rupture du jeûne, la table sera couverte de desserts préparés spécialement pour l’occasion.
L’Alliance atlantique a bombardé dimanche la capitale libyenne, visant notamment le quartier de la résidence du colonel Kadhafi, tandis que sur le front, les loyalistes ont, eux, tenté de reprendre le hameau de Goualich, sans succès pour le moment.
Les forces du régime libyen ont lancé dimanche après-midi une offensive pour reprendre aux rebelles le hameau de Goualich, à une centaine de km au sud de Tripoli, mais les insurgés ont repoussé leur attaque, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Les rebelles ont reconnu vendredi de lourdes pertes dans leur progression vers Zliten (150 km à l’est de Tripoli), mais affirmé avoir réussi une attaque – démentie par le gouvernement – contre des dignitaires du régime du colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale.
Les rebelles libyens intensifient les combats et veulent prendre Tripoli via les montagnes du Djebel Nefoussa, au sud-ouest de la capitale. Les insurgés espèrent mener cette offensive avant le mois de ramadan.
En visite à Paris mercredi, les chefs militaires de la rébellion à Misrata, en Libye, ont réclamé au président Nicolas Sarkozy une aide supplémentaire pour conquérir Tripoli, alors que le ramadan approche. Mais l’engagement français pour hâter la fin de guerre semble flottant depuis quelques semaines.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a envoyé une délégation d’hommes d’affaires libyens en Israël début juillet. Ils ont notamment été reçus par l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni.
Le soulèvement dans l’ouest de la Libye n’a pour eux qu’une signification : liberté. Sans risquer de finir emprisonnés, les Berbères de cette région peuvent désormais apprendre leur langue, la parler et découvrir leur culture.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé que Mouammar Kadhafi pourrait « séjourner en Libye » s’il se met « à l’écart de la vie politique ». Le chef de la diplomatie clarifie ainsi une hypothèse déjà évoqué par le ministre de la Défense, Gérard Longuet.
Les rebelles libyens confirment avoir pris le contrôle de la ville de Brega et tentent désormais de progresser dans ce site pétrolier. Le régime du colonel Kadhafi dément formellement ces informations.
Tripoli a infirmé la prise du port pétrolier stratégique de Brega par le CNT. Selon la rébellion, les troupes loyalistes dirigées par Mootassem Kadhafi auraient fui à Ras Lanouf.
Selon la rébellion libyenne, celle-ci se serait emparée du port pétrolier de Brega. La majeure partie des forces pro-Kadhafi se serait repliée à Ras Lanouf.