L’Italie a demandé vendredi à la communauté internationale et notamment à l’Otan de se mobiliser davantage pour secourir les migrants qui fuient la Libye, à bord d’embarcations de fortune, après une nouvelle tragédie ayant fait des dizaines de morts.
Attaques à l’explosif contre des convois de l’armée, attentats-suicides… Depuis trois mois, on assiste à une recrudescence de la violence terroriste. Les trafics d’armes en provenance de Libye n’y sont pas étrangers et les autorités redoutent le pire pendant le ramadan. L’Algérie est sous haute surveillance…
Lors d’une traversée en mer depuis les côtes libyennes, une centaine de migrants auraient trouvé la mort à bord d’une embarcation, selon le témoignage d’une rescapée marocaine.
L’Otan continue de bombarder Tripoli malgré le ramadan. Mais la coalition anti-Kadhafi organise également la pénurie énergétique de la capitale libyenne, où les coupures d’électricité se multiplient. Objectif : provoquer un hypothétique soulèvement des habitants de la ville contre le « Guide »…
L’assassinat du numéro deux de la rébellion libyenne, le général Abdel Fattah Younès, a plongé les anti-Kadhafistes dans les affres de la division. Deux hypothèses s’affrontent.
Le régime du colonel Kadhafi aurait négocié et conclu une alliance avec les islamistes. C’est ce qu’à annoncé le fils du « Guide », Seif el-Islam, dans une interview accordée au New York Times.
Le mystère entourant l’assassinat du chef d’état-major de la rébellion, le général Younes, exacerbe les tensions parmi les opposants de Mouammar Kadhafi. Des voix s’élèvent notamment pour le limogeage de certains dirigeants du CNT et la tribu du défunt menace de se faire justice elle-même si les coupables ne sont pas arrêtés.
Avant l’aube, Salah Al-Majdoub, rebelle libyen en première ligne au pied du djebel Nefoussa, termine les spaghettis de la veille. Puis se rendort, sous la tente écrasée de soleil, avant une nouvelle journée de jeûne et de garde, pour le second jour du ramadan.
L’Algérie déploie un dispositif sécuritaire renforcé pour se prémunir contre le risque accru d’attentat pendant la période du ramadan. Et surveille particulièrement la Libye voisine d’où proviennent des armes utilisées par les groupes islamistes.
Depuis deux mois, le rythme des visites en Algérie de ministres et de proches du président français s’accélère. Pragmatisme ponctuel ou entente cordiale au long cours ? Telle est la question.
Jusqu’à présent, le mobile de l’attentat du DC-10 d’UTA restait mystérieux. Vingt-deux ans plus tard, Abderrahmane Chalgham, un ancien ministre de Kadhafi entré en dissidence, a fait des révélations fracassantes sur la responsabilité du régime de Tripoli.
La France a mis lundi 259 millions de dollars (182 millions d’euros) d’avoir libyens à la disposition des rebelles du CNT qui restent mobilisés contre le régime de Kadhafi. Malgré le ramadan.
Dans la capitale de l’insurrection libyenne, 63 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le dirigeant Mouammar Kadhafi ont été interpellées après l’assassinat du chef d’état-Major Abdelfettah Younès.
Les cadavres de vingt-cinq migrants ont été retrouvés à bord d’un bateau à son arrivée sur l’île italienne de Lampedusa. Le navire comptait également 271 personnes vivantes. La cause de leur mort n’est pas encore établie.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
Quatre membres des forces rebelles libyennes ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Benghazi, « capitale » de la rébellion, lors de heurts avec un groupe de partisans du colonel Mouammar Kadhafi ayant refusé de déposer les armes.
L’Otan a bombardé des émetteurs de télévision à Tripoli tuant trois journalistes, selon un communiqué libyen, alors qu’à Benghazi, fief des insurgés, une enquête a été ouverte après le meurtre du général Younes, ancien pilier du régime devenu chef d’état-major des rebelles.
Trois personnes ont été tuées et quinze autres blessées dans des frappes de l’Otan contre le siège de la télévision libyenne à Tripoli, ont annoncé les employés de la télévision dans un communiqué.
L’assassinat dans des circonstances mystérieuses du général Abdelfettah Younes, rallié à la rébellion libyenne après avoir été un pilier du régime du colonel Mouammar Kadhafi, a constitué pour les insurgés un coup dur, politique et militaire.
Le général Abdelfettah Younes, chef militaire de la rébellion libyenne contre Mouammar Kadhafi, a été tué jeudi. Les circonstances de sa mort restent obscures.
Dans l’ouest du pays, les rebelles ont pris Al-Ghazaya et un village tout proche. Une victoire importante, car les troupes pro-Kadhafi utilisaient cette localité comme base pour tirer des roquettes sur Nalout, une ville aux mains des insurgés.
Manquant d’à peu près tout, les Libyens s’approvisionnent en masse chez leur voisin. Résultat : c’est la pénurie – et donc la valse des étiquettes – sur le marché agroalimentaire tunisien.
Le chef du Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui se bat dans les rangs des rebelles, avait été arrêté par les Américains en 2004 puis livré à Mouammar Kadhafi. Le régime l’avait libéré en 2010, avant qu’il ne rejoigne l’insurrection.
Les rebelles libyens ont proposé à Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir tout en restant dans son pays, une offre à laquelle le colonel n’a pas daigné répondre.
Trois mois après son accession au pouvoir, le nouveau président du Niger ne connaît pas d’état de grâce. Une guerre se déroule à ses frontières, les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont plus que jamais menaçants et l’économie est à reconstruire… Pour ce démocrate socialiste, grand admirateur du calife Omar, la tâche s’annonce rude.