En optant pour une stratégie du pourrissement, le « Guide » libyen tente désespérément de gagner du temps en pariant sur l’usure de ses adversaires. Lesquels ne désarment pas.
Le banquier a quitté les rangs du privé et regagné Tunis fin janvier pour entrer dans le gouvernement de transition. Sa délicate mission : relancer l’économie du pays et les investissements sans menacer l’équilibre budgétaire.
Dans un entretien accordé au quotidien français Le Figaro, publié mardi, le Premier ministre libyen Baghdadi al-Mahmoudi s’est dit prêt à entamer des négociations, « sans conditions préalables ». Un retour au dialogue qui pourraient se faire sans l’homme fort du régime, Mouammar Kadhafi.
Dans un entretien à la presse algérienne publié ce lundi, Seif el-Islam, l’un des fils du colonel Kadhafi affirme que la Libye négocie en priorité et directement avec la France et non avec les rebelles. Des assertions démenties par le Quai d’Orsay.
Les troupes fidèles au « Guide » libyen Mouammar Kadhafi ont lancé une attaque pour reprendre le hameau de Goualich, tombée aux mains des insurgés la semaine dernière.
La France va travailler avec l’Union africaine pour promouvoir des solutions politiques au conflit en Libye mais le départ du pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi en demeure l’élément clé, a déclaré dimanche à Addis Abeba le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
Les forces de Mouammar Kadhafi tentaient dimanche de reprendre Goualich, hameau situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli tombé mercredi aux mains des rebelles, selon une journaliste de l’AFP sur place.
Les rebelles ont progressé vers le centre de Zliten, à l’est de Tripoli, vendredi, au troisième jour de leur offensive sur deux fronts, mais l’Otan a averti que les forces de Mouammar Kadhafi se réarmaient et se regroupaient.
La rébellion libyenne a continué son avancée vers la capitale jeudi, mais les pro-Kadhafi ont contre-attaqué, provoquant la mort de plusieurs insurgés.
Suite à la crise libyenne, des dizaines de milliers de travailleurs nigériens sont rentrés chez eux. Cette migration massive fait peser une menace sur la sécurité alimentaire, notamment dans le sud du pays. Pour Abibatou Wane, directrice de l’Organisation internationale des migrations (OIM) au Niger, la situation est alarmante.
Au cœur des révoltes arabes, la chaîne qatarie a déçu certains auditeurs par le deux poids deux mesures dont elle a fait preuve selon les pays. La chercheuse Claire-Gabrielle Talon explique comment elle devient un enjeu géopolitique et une arme redoutable qui pourraient exacerber les tensions au sommet de l’État. Interview.
Après s’être emparés du hammeau de Goualich mercredi, les rebelles tentent désormais de prendre deux lieux clés, ce qui leur permettrait d’être à portée de tir de Tripoli, bastion du colonel Kadhafi.
L’avocat franco-libanais Robert Bourgi affirme que Karim Wade l’a appelé pour qu’il demande à Paris de faire intervenir l’armée française lors des émeutes de la nuit du 27 au 28 juin à Dakar. Des propos qui contredisent radicalement les dénégations de la présidence sénégalaise, et qui font suite au désaveu par Alain Juppé de la politique conduite au Sénégal par Abdoulaye Wade dans l’optique de la présidentielle de 2012.
C’est la Mauritanie qui a donné l’assaut à un camp d’islamistes armés, le 24 juin. Bamako n’a été prévenu que quelques heures avant le lancement de l’opération… sur son propre territoire.
Les insurgés libyens ont pris mercredi le hammeau de Goualich, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli, obligeant ainsi les troupes de Kadhafi à battre en retraite. Des mercenaires venant de plusieurs pays du continent ont été capturés.
La France a annoncé par la voix de son ministre de la Défense, Gérard Longuet, l’arrêt des parachutages d’armes à destination des rebelles libyens. Alors que sur le terrain les bombardements se poursuivent, en coulisses les actions diplomatiques ne sont pas abandonnées.
Kadhafi n’était pas là, mais ses pairs n’ont parlé que de lui lors de la 17e Conférence des chefs d’État du continent, les 30 juin et 1er juillet. L’adoption d’un plan de sortie de crise en Libye était au cœur des travaux. Récit de débats mouvementés.
La direction de la sûreté de la compagnie aérienne Air France a pris très au sérieux les récentes alertes de la DGSE (services de renseignements français) quant à la circulation en zone sahélienne de missiles antiaériens portables en provenance des arsenaux libyens.
Acculé militairement, lâché par la plupart de ses alliés d’hier, le fils du « Guide » libyen Seif el-Islam Kadhafi a donné une interview pleine de rancœur au journal français Le Monde. Il met en cause le président sénégalais Abdoulaye Wade (qu’il accuse d’avoir touché de l’argent pour se rendre à Benghazi) et continue d’affirmer que ses troupes vont remporter la guerre.
La réunion du conseil Russie-Otan n’a pas permis aux deux parties de régler leur différend quant aux bombardements de l’Alliance atlantique en Libye. La solution pacifique demandée par la Russie et l’Afrique du Sud n’a pas aboutie.
Le Conseil national de transition (CNT) a annoncé qu’il continuerait d’honorer les contrats pétroliers passés avec les pays étrangers avant la révolte. En revanche, le sort de la compagnie nationale, NOC, est incertain.
Mouammar Kadhafi n’a aucune chance de pouvoir rester en terre libyenne, c’est ce qu’a annoncé le CNT dans un communiqué, tout en avouant avoir fait des offres contraires au « Guide » auparavant.
Les rebelles libyens ont annoncé mettre en place une offensive majeure sur le front Ouest, qui devrait leur permettre de viser Tripoli, tandis que les bombardements de l’Otan s’accélèrent dans la zone. Malgré les tentatives de médiation internationale, la possibilité d’une issue diplomatique au conflit semble s’éloigner.
Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure sur le front ouest avec l’objectif d’être à coup de canon de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, remontée par le parachutage d’armes françaises et des frappes accrues de l’Otan.
Le peuple libyen est « capable de porter un jour la bataille à la Méditerranée et à l’Europe », a assuré le colonel Kadhafi dans une allocution diffusée vendredi soir par haut-parleurs sur la Place Verte de Tripoli.
Les chefs d’états africains réunis en sommet à Malabo ont difficilement adopté vendredi un accord-cadre proposé aux parties libyennes prévoyant notamment que le leader libyen Mouammar Kadhafi devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise et une « force de maintien de la paix ».
Profitant des nombreuses défections dans l’entourage du « Guide », Béchir Salah Béchir a connu une ascension fulgurante en Libye. Au point de devenir le quasi-numéro deux du régime.