La direction de la sûreté de la compagnie aérienne Air France a pris très au sérieux les récentes alertes de la DGSE (services de renseignements français) quant à la circulation en zone sahélienne de missiles antiaériens portables en provenance des arsenaux libyens.
Acculé militairement, lâché par la plupart de ses alliés d’hier, le fils du « Guide » libyen Seif el-Islam Kadhafi a donné une interview pleine de rancœur au journal français Le Monde. Il met en cause le président sénégalais Abdoulaye Wade (qu’il accuse d’avoir touché de l’argent pour se rendre à Benghazi) et continue d’affirmer que ses troupes vont remporter la guerre.
La réunion du conseil Russie-Otan n’a pas permis aux deux parties de régler leur différend quant aux bombardements de l’Alliance atlantique en Libye. La solution pacifique demandée par la Russie et l’Afrique du Sud n’a pas aboutie.
Le Conseil national de transition (CNT) a annoncé qu’il continuerait d’honorer les contrats pétroliers passés avec les pays étrangers avant la révolte. En revanche, le sort de la compagnie nationale, NOC, est incertain.
Mouammar Kadhafi n’a aucune chance de pouvoir rester en terre libyenne, c’est ce qu’a annoncé le CNT dans un communiqué, tout en avouant avoir fait des offres contraires au « Guide » auparavant.
Les rebelles libyens ont annoncé mettre en place une offensive majeure sur le front Ouest, qui devrait leur permettre de viser Tripoli, tandis que les bombardements de l’Otan s’accélèrent dans la zone. Malgré les tentatives de médiation internationale, la possibilité d’une issue diplomatique au conflit semble s’éloigner.
Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure sur le front ouest avec l’objectif d’être à coup de canon de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, remontée par le parachutage d’armes françaises et des frappes accrues de l’Otan.
Le peuple libyen est « capable de porter un jour la bataille à la Méditerranée et à l’Europe », a assuré le colonel Kadhafi dans une allocution diffusée vendredi soir par haut-parleurs sur la Place Verte de Tripoli.
Les chefs d’états africains réunis en sommet à Malabo ont difficilement adopté vendredi un accord-cadre proposé aux parties libyennes prévoyant notamment que le leader libyen Mouammar Kadhafi devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise et une « force de maintien de la paix ».
Profitant des nombreuses défections dans l’entourage du « Guide », Béchir Salah Béchir a connu une ascension fulgurante en Libye. Au point de devenir le quasi-numéro deux du régime.
Les dirigeants africains présents au 17e sommet de l’UA ont débattu sur le sort de Mouammar Kadhafi, mais n’ont pas encore trouvé d’accord quant à son éventuel départ. Paris, qui a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens, a assuré avoir informé le Conseil de sécurité de l’ONU de cette action.
Dans un entretien à la chaîne de télévision France 2, la fille du dirigeant libyen a reconnu que des négociations étaient en cours avec les rebelles du CNT. Pour elle, les bombardements de la France en Libye n’ont qu’une explication : la volonté de Sarkozy de se maintenir au pouvoir.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a critiqué les livraisons d’armes en Libye qui risquent selon lui de déstabiliser les États de la région. La France a reconnu avoir procédé au largage « d’armes légères », mais affirme rester dans le cadre des résolutions de l’ONU. Ce que conteste la Russie…
Impossible, quand on est un écrivain nourri au suc des réalités de son pays, de ne pas s’y replonger quand l’Histoire est au rendez-vous. C’est ce qu’a fait notre collaborateur Fouad Laroui, qui nous livre ici son carnet de notes d’un mois de mai au Maroc. Depuis son passage, le Mouvement du 20 février continue ses manifestations hebdomadaires, le projet de réforme de la Constitution a été remis au roi avant d’être soumis à référendum, et le climat d’effervescence à la fois féconde et maîtrisée ne se dément pas. Il fallait bien une chronique à ce royaume en mouvement pour en comprendre les pulsations. La voici.
Les chefs d’État africains réussiront-ils à surmonter leurs divisions concernant Mouammar Kadhafi et la crise libyenne ? C’est l’un des principaux enjeux du 17e sommet de l’UA qui se tient en Guinée équatoriale du 30 juin au 1er juillet.
Ramtane Lamamra est Commissaire de l’Union africaine pour la Paix et sécurité. En marge du 17e sommet de l’Union africaine, qui se tient jusqu’au 1er juillet à Malabo, il répond aux questions de jeuneafrique.com sur les positions du comité des cinq chefs d’Etat africains chargés d’une médiation dans le conflit libyen.
La France procède à des parachutages d’armes lourdes aux rebelles libyens depuis plusieurs semaines, dans l’espoir de les aider à prendre Tripoli, selon des révélations du quotidien français Le Figaro. Paris affirme qu’il s’agissait d’armes « légères », en complément de « livraisons humanitaires ».
Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a appelé mardi l’entourage de Mouammar Kadhafi à livrer le « Guide » après le mandat d’arrêt émis à son encontre.
La Banque africaine de développement (BAD) doit arrêter dans les mois à venir sa stratégie pour 2012-2016. Marquée par les révoltes en Afrique du Nord, l’institution – sous l’impulsion de son président, Donald Kaberuka – devrait élargir son champ d’action au-delà du seul jeu économique. Et se libérer de la tutelle des États.
La capitale de la Guinée équatoriale, Malabo, accueille jusqu’au 1er juillet le 17e sommet de l’Union africaine (UA). Les échanges qui auront lieu les 30 juin et 1er juillet entre les 53 chefs des Etats membres de l’UA, sont préparés par le Conseil exécutif, composé des ministres des Affaires étrangères des pays concernés. Retour sur une séance marquée par le retour du Niger au sein des instances panafricaines.
Après cent jours de frappes aériennes en Libye, l’Otan semble aujourd’hui se trouver dans l’incapacité de favoriser la progression des rebelles vers l’Ouest de la Libye et Tripoli, qui reste aux mains du colonel Mouammar Kadhafi.
La Cour pénale internationale a lancé ce lundi un mandat d’arrêt contre Mouammar Kadhafi, accusé de « crimes contre l’humanité », mais aussi contre son fils Seif el-Islam et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah el-Senoussi.
Mouammar Kadhafi va-t-il rejoindre aujourd’hui le Soudanais Omar el-Béchir sur la liste de chefs d’État contre lesquels la CPI a lancé un mandat d’arrêt ? Réponse à La Haye dans la journée, vers 13 heures.
Le président sud-africain Jacob Zuma a, au nom de l’Afrique, haussé le ton dimanche face à l’OTAN, soulignant qu’elle n’avait pas été mandatée par l’ONU pour conduire « l’assassinat politique » de Mouammar Kadhafi, alors que les rebelles avancent et sont à 50 km de Tripoli.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d’Etat africains, médiateurs de l’Union africaine (UA) dans la crise.
Le régime libyen a accusé samedi l’Otan d’avoir tué 15 civils dans la cité pétrolière de Brega (est), une accusation contestée par l’Alliance atlantique, au moment où des figures du football libyen annonçaient leur ralliement à la rébellion.