Jusqu’à présent, aucun chef d’État ne s’était rendu dans la capitale des insurgés libyens. Tranchant avec la frilosité de l’Union africaine, le président sénégalais Abdoulaye Wade a franchi le pas, le 9 juin.
Le gouvernement tunisien serait prêt à accepter une demande de reconnaissance du CNT libyen et fustige le régime Kadhafi, dont les tirs d’obus touchent la Tunisie.
L’historien et spécialiste du Maghreb publie un livre d’entretien autour du « printemps arabe ». Un bouleversement radical qu’il juge irréversible et qui traduit la volonté des citoyens de prendre enfin en main leur propre destin.
En visite à Addis-Abeba, Hillary Clinton a appelé l’Union africaine à marquer son rejet du régime de Tripoli. Lequel est chaque jour plus isolé, comme en témoigne la reconnaissance par l’Allemagne du CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen.
De multiples poches d’insurrection se seraient développées à l’ouest de la Libye, selon la rébellion et l’Otan. Mais Kadhafi rejette toujours l’idée même de quitter le pouvoir ou le pays pour y ramener la paix.
Le chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré a déclaré dimanche souhaiter l’arrêt des bombardements de l’Otan en Libye et le début de discussions politiques entre les parties en conflit afin de trouver une issue à la crise qui secoue ce pays depuis mi-février.
Les combats ont repris samedi et dimanche dans la ville rebelle de Zawiyah (ouest), théâtre en février et mars de violents affrontements meurtriers entre les insurgés et les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, ont indiqué des sources rebelles.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a alerté vendredi les membres de l’Alliance atlantique sur leur manque d’investissement militaire et de volonté politique pour mener à bien l’intervention en Libye. Une preuve de la faiblesse de la coalition internationale ?
À l’occasion de la réédition de son roman « Murambi, le livre des ossements », consacré au génocide tutsi, l’écrivain sénégalais revient sur le Rwanda, mais aussi sur le « printemps arabe », la crise ivoirienne, l’élection présidentielle prévue dans son pays en 2012… En bon polémiste.
Le groupe de contact sur la Libye qui se réunissait jeudi à Abou Dhabi, a annoncé la création d’un fonds d’aide financière pour les rebelles du CNT. Bilan des promesses de dotation : près de 900 millions d’euros.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a affirmé détenir des preuves que Mouammar Kadhafi avait organisé des campagnes de viols. Et même qu’il avait fait distribuer à ses soldats du Viagra pour les stimuler sexuellement.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade devient le premier chef d’État à se rendre dans la capitale des insurgés libyens depuis le début de la crise qui touche ce pays. Cette visite illustre le revirement d’une partie des chefs d’État du continent sur la possibilité pour Mouammar Kadhafi de rester en place.
Tinariwen, Bombino, Toumast, Tamikrest, Terakaft, Abdallah Oumbadougou, Tartit… Les artistes touaregs sont de plus en plus nombreux à séduire le public occidental. Retour sur un phénomène qui prend de l’ampleur.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade est arrivé à Paris mercredi pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Il devait rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé et évoquer la Libye.
Membre de l’aile gauche du PS, il est candidat à la primaire pour la présidentielle de 2012. Comment juge-t-il la politique de la France en Afrique, continent pour lequel il nourrit un tropisme prononcé ?
Le « Guide », qui a fêté ses 69 ans hier en réaffirmant qu’il ne quitterait pas le pouvoir, a reçu une pluie de bombes de la part de l’Otan en guise de cadeau d’anniversaire. Pendant ce temps, le rapprochement des Russes et des Chinois avec les rebelles du CNT se poursuivait. Comme les défections à Tripoli…
Tirs de roquettes et incursions de brigades loyalistes libyennes, infiltration de groupes terroristes via la frontière avec l’Algérie… La population et les forces de sécurité sont sur le qui-vive en Tunisie.
Symbole de la vitalité du tourisme avant la révolution tunisienne, Djerba accueille aujourd’hui plus les réfugiés libyens que les touristes européens. Ce qui prive de leur gagne-pain les habitants de l’île aux maisons blanches et volets bleus.
Face à la coalition internationale qui durcit chaque jour ses frappes, le régime Kadhafi n’hésite pas à ouvrir les vannes de l’immigration clandestine vers l’Europe. D’où une recrudescence des naufrages et des disparitions en mer.
L’envoyé spécial du Kremlin en Libye, Mikhaïl Marguelov, ne devrait pas se rendre à Tripoli mais seulement à Benghazi pour y rencontrer les rebelles du CNT. Alors que l’Otan accentue la pression sur le régime de Kadhafi, Moscou se détourne ostensiblement du « Guide ».
Son dernier carré de fidèles n’y croit plus. Sa fille se serait réfugiée en Algérie. Ses troupes ne contrôlent plus guère que Tripoli. L’Otan intensifie ses raids aériens. Errant de bunkers en hôpitaux, Mouammar Kadhafi vit sans doute ses derniers jours au pouvoir.
Depuis plus d’un mois, la station panafricaine Africa n° 1, qui émettait depuis Libreville, s’est tue. Une conséquence de factures impayées à l’opérateur satellite Eutelsat, qui a coupé le signal. Pour combien de temps ?
Paris et Londres ont déployé samedi pour la première fois en Libye des hélicoptères de combat contre les forces de Mouammar Kadhafi, tandis que le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague s’est rendu à Benghazi pour soutenir la rébellion.
Ils ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. Au fil des semaines, l’entourage du numéro un libyen s’est totalement délité. On le comprend : il y a péril sous la tente !
Des hélicoptères de combat de l’Otan sont pour la première fois entrés en action samedi en Libye. Au même moment, le Congrès américain exhorte Barack Obama de s’expliquer sur les opérations militaires en cours.
Pour la première fois depuis le début du conflit le 19 mars, la Chine a pris contact avec la rébellion libyenne regroupée autour du Conseil national de transition.