Dans un communiqué diffusé dimanche 19 juin, l’Otan a reconnu une bavure militaire ayant causé des pertes civiles à Tripoli. Depuis, le régime accuse l’organisation d’être aussi responsable de la mort de quinze personnes à Sorman ce lundi.
L’Égypte a nommé dimanche le diplomate Mohammed al-Orabi ministre des Affaires étrangères pour remplacer Nabil al-Arabi, élu en mai secrétaire général de la Ligue arabe, a annoncé l’agence officielle Mena.
L’Otan a ouvert une enquête dimanche sur un bombardement à Tripoli qui, selon le régime libyen, a tué au moins neuf civils, dont cinq membres d’une même famille, après avoir reconnu la veille une bavure contre des forces rebelles dans le pays.
Au moins cinq personnes d’une même famille, dont deux enfants de moins de deux ans, ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche, dans un raid de l’Otan sur leurs maisons dans un quartier populaire de Tripoli, ont affirmé les autorités libyennes.
Le dirigeant contesté Mouammar Kadhafi a assuré sa détermination à rester aux commandes de la Libye, traitant par le mépris les frappes de l’Otan, malgré des informations sur des contacts en coulisse entre son régime et la rébellion.
En visite en Algérie le 16 juin, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a fini par démentir publiquement les informations relatives à l’envoi de mercenaires par le gouvernement algérien pour soutenir Mouammar Kadhafi.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a averti vendredi, dans un message audio, que l’Otan serait vaincue et ne réussirait pas à contraindre son régime à introduire des changements dans son pays, alors que ses troupes ont bombardé l’enclave rebelle de Misrata, faisant dix morts.
La situation en Libye devient de plus en plus complexe. Les interrogations concernent principalement les véritables objectifs de la coalition, et l’identité des rebelles qu’elle soutient. L’analyse de Mansouria Mokhefi, responsable du programme Moyen-Orient/Maghreb à l’IFRI, Institut Français des Relations Internationales.
Abidjan, Tripoli, Tana… Le président sud-africain Jacob Zuma court les crises africaines. Une stratégie qui a remis Pretoria sur le devant de la scène.
Le 16 juin, c’était la journée mondiale des migrations. L’occasion pour des associations de rappeler que des milliers de migrants trouvent la mort aux frontières de l’Europe. Le plus souvent dans le silence et dans l’indifférence générale.
Des discussions entre le régime de Mouammar Kadhafi et les insurgés libyens de Benghazi sont « en cours », d’après l’émissaire de la Russie dans le pays. « Il n’y a pas de négociations en cours », a démenti un des hauts responsables de l’insurrection.
La visite éclair à Alger du chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a permis d’officialiser le rapprochement entre la France et l’Algérie. Une « embellie » politique et économique au prix d’une omission de taille : la question de la repentance coloniale.
L’armée nigérienne continue de ratisser la zone du nord du pays où elle a eu un accrochage dimanche avec des combattants d’Aqmi. Donnant la priorité à la lutte contre les terroristes islamistes, l’état-major a réussi mercredi à intercepter deux de leurs véhicules.
Le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, se dit favorable à des élections en Libye « dans les trois mois » pour désigner un nouveau chef d’État. Avec un préalable : adopter une nouvelle Constitution.
Reçu le 9 juin comme un hôte de marque à la Maison Blanche, Ali Bongo Ondimba n’ a pas chômé pendant sa visite aux États-Unis. Entre travaux au Conseil de sécurité de l’ONU et rencontres diplomatiques, ABO s’est penché sur plusieurs sujets d’intérêt majeur pour le Gabon et l’Afrique.
Le modem 56K est archaïque en Europe mais, en Libye, il pourrait être une arme de cyber-résistance très efficace. C’est en tout cas ce qu’ont imaginé deux Français initiateurs de l’ « opération 56K ». Objectif : récolter des vieux modems et les envoyer en Libye afin de connecter à internet les villes isolées du pays et de permettre aux habitants de partager leur quotidien.
Jusqu’à présent, aucun chef d’État ne s’était rendu dans la capitale des insurgés libyens. Tranchant avec la frilosité de l’Union africaine, le président sénégalais Abdoulaye Wade a franchi le pas, le 9 juin.
Le gouvernement tunisien serait prêt à accepter une demande de reconnaissance du CNT libyen et fustige le régime Kadhafi, dont les tirs d’obus touchent la Tunisie.
L’historien et spécialiste du Maghreb publie un livre d’entretien autour du « printemps arabe ». Un bouleversement radical qu’il juge irréversible et qui traduit la volonté des citoyens de prendre enfin en main leur propre destin.
En visite à Addis-Abeba, Hillary Clinton a appelé l’Union africaine à marquer son rejet du régime de Tripoli. Lequel est chaque jour plus isolé, comme en témoigne la reconnaissance par l’Allemagne du CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen.
De multiples poches d’insurrection se seraient développées à l’ouest de la Libye, selon la rébellion et l’Otan. Mais Kadhafi rejette toujours l’idée même de quitter le pouvoir ou le pays pour y ramener la paix.
Le chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré a déclaré dimanche souhaiter l’arrêt des bombardements de l’Otan en Libye et le début de discussions politiques entre les parties en conflit afin de trouver une issue à la crise qui secoue ce pays depuis mi-février.
Les combats ont repris samedi et dimanche dans la ville rebelle de Zawiyah (ouest), théâtre en février et mars de violents affrontements meurtriers entre les insurgés et les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi, ont indiqué des sources rebelles.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a alerté vendredi les membres de l’Alliance atlantique sur leur manque d’investissement militaire et de volonté politique pour mener à bien l’intervention en Libye. Une preuve de la faiblesse de la coalition internationale ?
À l’occasion de la réédition de son roman « Murambi, le livre des ossements », consacré au génocide tutsi, l’écrivain sénégalais revient sur le Rwanda, mais aussi sur le « printemps arabe », la crise ivoirienne, l’élection présidentielle prévue dans son pays en 2012… En bon polémiste.
Le groupe de contact sur la Libye qui se réunissait jeudi à Abou Dhabi, a annoncé la création d’un fonds d’aide financière pour les rebelles du CNT. Bilan des promesses de dotation : près de 900 millions d’euros.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a affirmé détenir des preuves que Mouammar Kadhafi avait organisé des campagnes de viols. Et même qu’il avait fait distribuer à ses soldats du Viagra pour les stimuler sexuellement.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade devient le premier chef d’État à se rendre dans la capitale des insurgés libyens depuis le début de la crise qui touche ce pays. Cette visite illustre le revirement d’une partie des chefs d’État du continent sur la possibilité pour Mouammar Kadhafi de rester en place.