Tinariwen, Bombino, Toumast, Tamikrest, Terakaft, Abdallah Oumbadougou, Tartit… Les artistes touaregs sont de plus en plus nombreux à séduire le public occidental. Retour sur un phénomène qui prend de l’ampleur.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade est arrivé à Paris mercredi pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Il devait rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé et évoquer la Libye.
Membre de l’aile gauche du PS, il est candidat à la primaire pour la présidentielle de 2012. Comment juge-t-il la politique de la France en Afrique, continent pour lequel il nourrit un tropisme prononcé ?
Le « Guide », qui a fêté ses 69 ans hier en réaffirmant qu’il ne quitterait pas le pouvoir, a reçu une pluie de bombes de la part de l’Otan en guise de cadeau d’anniversaire. Pendant ce temps, le rapprochement des Russes et des Chinois avec les rebelles du CNT se poursuivait. Comme les défections à Tripoli…
Tirs de roquettes et incursions de brigades loyalistes libyennes, infiltration de groupes terroristes via la frontière avec l’Algérie… La population et les forces de sécurité sont sur le qui-vive en Tunisie.
Symbole de la vitalité du tourisme avant la révolution tunisienne, Djerba accueille aujourd’hui plus les réfugiés libyens que les touristes européens. Ce qui prive de leur gagne-pain les habitants de l’île aux maisons blanches et volets bleus.
Face à la coalition internationale qui durcit chaque jour ses frappes, le régime Kadhafi n’hésite pas à ouvrir les vannes de l’immigration clandestine vers l’Europe. D’où une recrudescence des naufrages et des disparitions en mer.
L’envoyé spécial du Kremlin en Libye, Mikhaïl Marguelov, ne devrait pas se rendre à Tripoli mais seulement à Benghazi pour y rencontrer les rebelles du CNT. Alors que l’Otan accentue la pression sur le régime de Kadhafi, Moscou se détourne ostensiblement du « Guide ».
Son dernier carré de fidèles n’y croit plus. Sa fille se serait réfugiée en Algérie. Ses troupes ne contrôlent plus guère que Tripoli. L’Otan intensifie ses raids aériens. Errant de bunkers en hôpitaux, Mouammar Kadhafi vit sans doute ses derniers jours au pouvoir.
Depuis plus d’un mois, la station panafricaine Africa n° 1, qui émettait depuis Libreville, s’est tue. Une conséquence de factures impayées à l’opérateur satellite Eutelsat, qui a coupé le signal. Pour combien de temps ?
Paris et Londres ont déployé samedi pour la première fois en Libye des hélicoptères de combat contre les forces de Mouammar Kadhafi, tandis que le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague s’est rendu à Benghazi pour soutenir la rébellion.
Ils ne se comptent plus que sur les doigts d’une main. Au fil des semaines, l’entourage du numéro un libyen s’est totalement délité. On le comprend : il y a péril sous la tente !
Des hélicoptères de combat de l’Otan sont pour la première fois entrés en action samedi en Libye. Au même moment, le Congrès américain exhorte Barack Obama de s’expliquer sur les opérations militaires en cours.
Pour la première fois depuis le début du conflit le 19 mars, la Chine a pris contact avec la rébellion libyenne regroupée autour du Conseil national de transition.
Le chavirage d’un bateau de pêche au large de la Libye a provoqué la disparition de 200 à 270 réfugiés qui tentaient de fuir vers l’île de Lampedusa. Quelque 600 personnes ont cependant pu être secourues par les autorités tunisiennes.
L’Afrique franchit un cap. Les milieux d’affaires en sont convaincus, et les chiffres le prouvent. Entre 2003 et 2010, les investissements directs étrangers ont bondi de 87 %. Et ce n’est qu’un début.
Selon le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, les récents attentats qui ont secoué l’Algérie ont été perpétrés avec des armes en provenance de Libye.
Une commission d’enquête a accusé Tripoli de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, réservant cette dernière qualification à quelques exactions commises par les rebelles. Parallèlement, le conflit semble s’enliser alors que les défections se multiplient dans le clan Kadhafi et qu’un attentat à la bombe a eu lieu à Benghazi.
L’Otan a décidé mercredi de prolonger jusqu’à fin septembre ses opérations en Libye. Les raids sur Tripoli, bastion du « Guide » Mouammar Kadhafi, se multiplient.
La coalition internationale a-t-elle envoyé des troupes au sol, en violation de la résolution de l’ONU ? Selon plusieurs sources, les militaires occidentaux qui ont été vus en Libye sont d’anciens commandos britanniques qui travaillent désormais pour des sociétés de sécurité privées. Ces dernières sont elles-mêmes employées comme services de renseignement… par des alliés arabes de l’Otan. Explications.
Remise en ordre du pays, relance de l’économie, situation politique… Le nouveau chef de l’État guinéen parle sans détour pour sa première grande interview. Volontariste et énergique, « sur tous les fronts », il promet « la fin de l’anarchie ».
La nouvelle médiation menée en Libye au nom de l’Union africaine par le président sud-africain Jacob Zuma ne devrait pas réussir à faire bouger les lignes. Mouammar Kadhafi s’est simplement engagé à respecter la feuille de route de l’UA, qui avait été rejetée par les insurgés. Pendant ce temps, les bombardements de l’Otan s’accentuent et les défections au régime du « Guide » se multiplient.
Les rebelles n’ont plus d’argent pour financer leur lutte contre le régime de Kadhafi. Leurs besoins prioritaires : de la nourriture, des médicaments et de l’électricité.
Que ce soit vis-à-vis de la Syrie ou de la Libye, où des révolutions populaires sont en cours, les dirigeants réunis en sommet à Deauville ont décidé d’appliquer une politique de fermeté. Mais les divisions demeurent.
Les dirigeants des huit pays les plus riches du monde (G8) se sont retrouvés à partir du jeudi 26 mai à Deauville en France pour un sommet de deux jours. Les révoltes dans le monde arabe sont inscrites au menu des discussions, notamment la situation en Libye et en Syrie.