Le chavirage d’un bateau de pêche au large de la Libye a provoqué la disparition de 200 à 270 réfugiés qui tentaient de fuir vers l’île de Lampedusa. Quelque 600 personnes ont cependant pu être secourues par les autorités tunisiennes.
L’Afrique franchit un cap. Les milieux d’affaires en sont convaincus, et les chiffres le prouvent. Entre 2003 et 2010, les investissements directs étrangers ont bondi de 87 %. Et ce n’est qu’un début.
Selon le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, les récents attentats qui ont secoué l’Algérie ont été perpétrés avec des armes en provenance de Libye.
Une commission d’enquête a accusé Tripoli de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, réservant cette dernière qualification à quelques exactions commises par les rebelles. Parallèlement, le conflit semble s’enliser alors que les défections se multiplient dans le clan Kadhafi et qu’un attentat à la bombe a eu lieu à Benghazi.
L’Otan a décidé mercredi de prolonger jusqu’à fin septembre ses opérations en Libye. Les raids sur Tripoli, bastion du « Guide » Mouammar Kadhafi, se multiplient.
La coalition internationale a-t-elle envoyé des troupes au sol, en violation de la résolution de l’ONU ? Selon plusieurs sources, les militaires occidentaux qui ont été vus en Libye sont d’anciens commandos britanniques qui travaillent désormais pour des sociétés de sécurité privées. Ces dernières sont elles-mêmes employées comme services de renseignement… par des alliés arabes de l’Otan. Explications.
Remise en ordre du pays, relance de l’économie, situation politique… Le nouveau chef de l’État guinéen parle sans détour pour sa première grande interview. Volontariste et énergique, « sur tous les fronts », il promet « la fin de l’anarchie ».
La nouvelle médiation menée en Libye au nom de l’Union africaine par le président sud-africain Jacob Zuma ne devrait pas réussir à faire bouger les lignes. Mouammar Kadhafi s’est simplement engagé à respecter la feuille de route de l’UA, qui avait été rejetée par les insurgés. Pendant ce temps, les bombardements de l’Otan s’accentuent et les défections au régime du « Guide » se multiplient.
Les rebelles n’ont plus d’argent pour financer leur lutte contre le régime de Kadhafi. Leurs besoins prioritaires : de la nourriture, des médicaments et de l’électricité.
Que ce soit vis-à-vis de la Syrie ou de la Libye, où des révolutions populaires sont en cours, les dirigeants réunis en sommet à Deauville ont décidé d’appliquer une politique de fermeté. Mais les divisions demeurent.
Les dirigeants des huit pays les plus riches du monde (G8) se sont retrouvés à partir du jeudi 26 mai à Deauville en France pour un sommet de deux jours. Les révoltes dans le monde arabe sont inscrites au menu des discussions, notamment la situation en Libye et en Syrie.
Populaire, audacieux, très attaché au droit international, Nabil al-Arabi, le successeur d’Amr Moussa, réussira-t-il à sortir l’institution de sa léthargie ?
Les représentants de l’Union africaine favorisent toujours la voie diplomatique et tentent de donner un nouvel élan à la feuille de route qu’ils ont préparée pour une sortie de crise en Libye.
Soutien aux transitions démocratiques, promesses d’aide économique, appel à la reprise du processus de paix israélo-palestinien… Deux ans après le discours du Caire, le président américain relance la politique des États-Unis au Moyen-Orient et au Maghreb.
Les révolutions en cours offrent aux Arabes une occasion historique de surmonter leurs différends pour enfin se regrouper dans une union politique. Sauront-ils la saisir ?
Le quotidien britannique The Guardian l’affirme : les navires de l’Otan au large de la Libye auraient laissé périr 61 clandestins sur le point de faire naufrage. Mais tout n’est pas clair dans cette affaire.
Dès mardi à l’aube, l’Otan a repris les bombardements sur Tripoli. Auparavent, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, avait indiqué lundi à Bruxelles que la France allait envoyer des hélicoptères de combat en renfort.
Face à l’afflux de clandestins tunisiens et libyens, les gouvernements français et italien tentent de remettre en question la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen. À Bruxelles, ils se heurtent à de sérieuses résistances.
Avec la mort d’Oussama Ben Laden, les djihadistes sahéliens ont perdu leur chef charismatique. Si certains prédisent leur affaiblissement progressif, dans l’immédiat, ils pourraient se radicaliser davantage.
Ancien chef des informations de la radio française RTL, le journaliste Karim Fall pointe les limites de la légitimation d’une guerre menée principalement par la coalition occidentale contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Tout en prenant soin de préciser son indifférence quant au sort du « Guide » libyen.
La Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, s’est rendue à Benghazi pour apporter son soutien aux rebelles libyens et pour inaugurer une représentation européenne sur place.
L’épouse et la fille de Kadhafi ont-elles fui en Tunisie ? Non, selon les autorités tunisiennes et libyennes. Chokri Ghanem, un cacique du régime, a-t-il fait défection ? Possible, mais pas encore officiel.
Dans une interview à la chaîne CBS, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a affirmé que la femme de Mouammar Kadhafi, Safia, et sa fille, Aïcha, ont quitté la Libye pour la Tunisie. Une information qui reste pour le moment contredite par les autorités tunisiennes…
Dans un communiqué diffusé par le bureau de l’Alliance atlantique, il est précisé que des frappes de l’Otan ont fait couler huit navires de guerre appartenant à la flotte du colonel Kadhafi dans la nuit du jeudi au vendredi.
Ils sont libériens, maliens, soudanais, tchadiens, somaliens, sénégalais, nigérians… Chassés par la guerre en Libye, ils ont été pris entre deux feux. Victimes des obus de Kadhafi, mais aussi et surtout des exactions commises par des rebelles et des populations civiles de l’Est de la Libye. Ces derniers qui les prennent pour des mercenaires subsahariens du « Guide » en profitent pour exprimer violemment leur racisme ordinaire. Reportage.
Les autorités tunisiennes ont démenti jeudi l’information de l’agence Reuters selon laquelle la femme et la fille de Kadhafi seraient récemment arrivées en Tunisie.
Kadhafi peut encore compter sur ses anciens compagnons et sur ses enfants, avec une habile répartition des tâches. Mais aussi sur plusieurs tribus qui lui sont restées fidèles.