Populaire, audacieux, très attaché au droit international, Nabil al-Arabi, le successeur d’Amr Moussa, réussira-t-il à sortir l’institution de sa léthargie ?
Les représentants de l’Union africaine favorisent toujours la voie diplomatique et tentent de donner un nouvel élan à la feuille de route qu’ils ont préparée pour une sortie de crise en Libye.
Soutien aux transitions démocratiques, promesses d’aide économique, appel à la reprise du processus de paix israélo-palestinien… Deux ans après le discours du Caire, le président américain relance la politique des États-Unis au Moyen-Orient et au Maghreb.
Les révolutions en cours offrent aux Arabes une occasion historique de surmonter leurs différends pour enfin se regrouper dans une union politique. Sauront-ils la saisir ?
Le quotidien britannique The Guardian l’affirme : les navires de l’Otan au large de la Libye auraient laissé périr 61 clandestins sur le point de faire naufrage. Mais tout n’est pas clair dans cette affaire.
Dès mardi à l’aube, l’Otan a repris les bombardements sur Tripoli. Auparavent, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, avait indiqué lundi à Bruxelles que la France allait envoyer des hélicoptères de combat en renfort.
Face à l’afflux de clandestins tunisiens et libyens, les gouvernements français et italien tentent de remettre en question la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen. À Bruxelles, ils se heurtent à de sérieuses résistances.
Avec la mort d’Oussama Ben Laden, les djihadistes sahéliens ont perdu leur chef charismatique. Si certains prédisent leur affaiblissement progressif, dans l’immédiat, ils pourraient se radicaliser davantage.
Ancien chef des informations de la radio française RTL, le journaliste Karim Fall pointe les limites de la légitimation d’une guerre menée principalement par la coalition occidentale contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi. Tout en prenant soin de préciser son indifférence quant au sort du « Guide » libyen.
La Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, s’est rendue à Benghazi pour apporter son soutien aux rebelles libyens et pour inaugurer une représentation européenne sur place.
L’épouse et la fille de Kadhafi ont-elles fui en Tunisie ? Non, selon les autorités tunisiennes et libyennes. Chokri Ghanem, un cacique du régime, a-t-il fait défection ? Possible, mais pas encore officiel.
Dans une interview à la chaîne CBS, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a affirmé que la femme de Mouammar Kadhafi, Safia, et sa fille, Aïcha, ont quitté la Libye pour la Tunisie. Une information qui reste pour le moment contredite par les autorités tunisiennes…
Dans un communiqué diffusé par le bureau de l’Alliance atlantique, il est précisé que des frappes de l’Otan ont fait couler huit navires de guerre appartenant à la flotte du colonel Kadhafi dans la nuit du jeudi au vendredi.
Ils sont libériens, maliens, soudanais, tchadiens, somaliens, sénégalais, nigérians… Chassés par la guerre en Libye, ils ont été pris entre deux feux. Victimes des obus de Kadhafi, mais aussi et surtout des exactions commises par des rebelles et des populations civiles de l’Est de la Libye. Ces derniers qui les prennent pour des mercenaires subsahariens du « Guide » en profitent pour exprimer violemment leur racisme ordinaire. Reportage.
Les autorités tunisiennes ont démenti jeudi l’information de l’agence Reuters selon laquelle la femme et la fille de Kadhafi seraient récemment arrivées en Tunisie.
Kadhafi peut encore compter sur ses anciens compagnons et sur ses enfants, avec une habile répartition des tâches. Mais aussi sur plusieurs tribus qui lui sont restées fidèles.
Après deux mois de bombardements de l’Otan et cent jours d’une insurrection armée désormais encadrée par des conseillers militaires occidentaux, Kadhafi est toujours là.
Tandis que le ministre français de l’Intérieur effectue une visite en Tunisie, le Premier ministre tunisien est à Paris depuis mardi pour y rencontrer Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, le ministre libyen du Pétrole, Choukri Ghanem, est à Djerba, sans que les motifs de son séjour ne soient encore éclaircis.
Deux bâtiments administratifs situés dans le centre de Tripoli, étaient en feu mardi matin. Après la demande de mandats d’arrêts internationaux à l’encontre de Mouammar Kadhafi et son fils Seif el-Islam par le procureur de la CPI, l’Italie estime que les heures du régime libyen sont comptées.
Le procureur argentin de la CPI, Luis Moreno-Ocampo a demandé trois mandats d’arrêt contre Mouammar Kadhafi, son fils Seif el-Islam et le chef des services de renseignement Abdallah el-Senoussi. Aux juges de se prononcer maintenant sur cette requête.
Une source militaire tunisienne de haut rang a affirmé que ses soldats avaient repoussé des troupes de Mouammar Kadhafi, qui tentaient de s’introduire sur le territoire. Tripoli réclame à nouveau un cessez-le-feu ; l’armée britannique veut au contraire une intensification des bombardements.
Deux hommes suspectés d’appartenir à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été arrêtés en possession d’une ceinture d’explosifs à Nekrif dans la région de Tataouine (sud de la Tunisie), située à 130 km de la frontière avec la Libye, a annoncé la télévision nationale tunisienne dimanche.
En quête d’argent et d’armes, le numéro 2 de la rébellion libyenne Mahmoud Jibril a poursuivi sa tournée internationale par une visite samedi à Paris où il a rencontré le président français Nicolas Sarkozy, qui souhaite organiser une « conférence des amis de la Libye ». Pendant ce temps, l’envoyé spécial de l’ONU, Adbel-Elah al-Khatib, a annoncé qu’il se rendrait dimanche à Tripoli
Khaled Sid Mohand, journaliste algérien indépendant, a été libéré le 3 mai par les autorités syriennes, après trois semaines de détention. En conférence le 13 mai à Paris, il est revenu sur son expérience et son interprétation de la révolte syrienne.
Dans un bref message audio diffusé vendredi soir peu après que Rome eut évoqué la possibilité qu’il soit blessé et en fuite, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a affirmé que les bombardements de l’Otan ne l’atteindraient pas.
Dans son rapport 2011 sur la situation des droits de l’homme dans le monde, Amnesty international note que les changements historiques à l’œuvre dans le monde arabe restent « sur le fil du rasoir ». En matière de droits de l’homme, beaucoup reste donc à faire.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo va demander lundi que des mandats d’arrêt soient délivrés contre trois responsables présumés des crimes contre l’humanité commis en Libye. Le nom de Kadhafi – le « Guide » ou un de ses fils – est sur toutes les lèvres.