La guerre en Libye a déjà fait 10 000 morts et 55 000 blessés, selon le ministre italien des Affaires étrangères italien Franco Frattini, citant le chef du Conseil national de transition (CNT, insurgés), Moustapha Abdeljalil. Qui a annoncé qu’il souhaitait développer sa coopération en priorité avec l’Italie, la France et le Qatar.
Depuis un mois et demi, un millier de personnes ont trouvé la mort à Misrata, ville rebelle assiégée par les forces pro-Kadhafi. Le nombre de blessés civils est en augmentation, comme celui des candidats à l’exil.
Les rebelles libyens ont progressé samedi vers l’ouest depuis Ajdabiya à la faveur des raids aériens de l’Otan, tandis que le pilonnage se poursuivait à Misrata, où l’armée régulière utilise des bombes à sous-munitions.
Les affrontements et les pilonnages se sont poursuivis à Misrata, grande ville côtière de l’ouest de la Libye tenue par les insurgés, qui dans l’est du pays avancent depuis la localité stratégique d’Ajdabiya vers l’Ouest, à la faveur des raids aériens de l’Otan.
Khartoum profite de l’attention de la communauté internationale sur d’autres crises pour continuer son « génocide » au Darfour, accuse le chef de l’Armée de libération du Soudan (SLA), Abdelwahid Nour. Il réclame l’imposition d’une « zone d’exclusion aérienne », comme en Libye.
L’enquête du sociologue Smaïn Laacher sur les violences dont souffrent les Africaines sur le chemin de l’exil se base sur des témoignages bouleversants. Et lance un SOS pour rompre le silence qui entoure trop souvent le drame quotidien des migrantes.
Si l’intervention militaire en Libye ne fait pas l’unanimité au sein de l’Otan, les 28 pays membres ont réussi à transcender momentanément leurs divergences en réaffirmant leur objectif commun : la chute de Mouammar Kadhafi. Mais les Brics ont fait part de leur opposition à l’usage de la force en Libye.
Après la révolution, l’afflux massif de candidats au départ provoque des réactions différentes en Europe. Certains optent pour le dialogue, d’autres pour la surenchère électoraliste.
À l’heure où la France et l’Italie veulent rapatrier les clandestins tunisiens débarqués à Lampedusa, la Tunisie, en dépit d’une situation interne encore instable, a accueilli, depuis début mars, près de 90 000 réfugiés en provenance de Libye.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Un échec pour l’Union africaine (UA) qui n’a pas réussi à convaincre la rébellion libyenne de s’engager dans un cessez-le-feu avec Mouammar Kadhafi. Les insurgés refusent en bloc toute médiation ne prévoyant pas le départ du « Guide ».
Solidarité avec les insurgés, dénonciation du caractère néocolonial des frappes, louvoiements entre l’UA et l’ONU… Qu’il s’agisse des chefs d’État, des opinions publiques ou des intellectuels, l’intervention militaire divise et embarrasse les Africains.
Famille, caciques du régime et chefs de l’appareil sécuritaire… Ils sont dix-sept, avec le « Guide », à tomber sous le coup des sanctions des Nations unies. Certains sont aussi dans le viseur de la Cour pénale internationale.
D’un côté, des Occidentaux qui souhaitent renverser le « Guide ». De l’autre, un dictateur qui compte retourner l’opinion mondiale en sa faveur. Les premiers sont pressés d’en finir, le second mise sur l’enlisement. Qui aura le dernier mot ?
La France, encore et toujours. Ses ingérences dans les affaires africaines, les arrière-pensées qu’on lui prête, ses amis dictateurs qu’elle jette comme des kleenex…
Le « Guide » libyen a accepté dimanche la « feuille de route » qu’étaient venus lui proposer plusieurs chefs d’État africains pour mettre fin aux affrontements. Les représentants de l’Union africaine doivent maintenant tenter de convaincre les insurgés, ce qui paraît peu probable.
Les dirigeants africains mandatés par l’Union africaine (UA) pour une médiation en Libye sont arrivés dimanche à Tripoli, où ils vont tenter d’obtenir une cessation des hostilités. Parmi eux, les présidents congolais, malien, et sud-africain.
Les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi ont repoussé samedi à l’artillerie les rebelles vers Ajdabiya (est), malgré de nouvelles frappes de l’Otan et à la veille d’une nouvelle mobilisation diplomatique pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu.
Alors que la coalition internationale tergiverse sur l’aide à fournir aux insurgés libyens, les combats font rage à Misrata, la troisième ville du pays. Reportage au milieu des balles de snipers.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.