Divisions entre le président du parlement et le chef de l’ALN, revers militaires de Haftar… autant de facteurs qui pourraient pousser Moscou à trouver une alternative au maréchal, dont l’étoile a singulièrement pâli ces dernières semaines.
Le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé ce lundi que ses forces avaient repris à l’Armée nationale libyenne (ANL) la base aérienne stratégique d’Al-Watiya, située à 140 km au sud-ouest de la capitale.
Du 8 au 10 mai, très loin du regard des médias obsédés par la pandémie de coronavirus, une centaine de missiles se sont abattus sur Tripoli. Des tirs provenant tous de l’armée d’un seul homme, aveuglé par son orgueil : Khalifa Haftar.
En difficulté militairement, Khalifa Haftar s’est autoproclamé seul dirigeant de la Libye lors d’une allocution télévisée, le 27 avril. Un coup de bluff qui semble avoir fait flop, aussi bien à l’étranger que dans le pays.
Libérons-nous de deux entraves qui nous lient les mains en Libye. La première : on y a déjà tout tenté, sans succès. La seconde : en pleine pandémie, ce n’est vraiment pas le moment. Paradoxalement, c’est le contraire qui est vrai.
Des vidéos affirment que des centaines de Tunisiens ont forcé le passage au poste de Ras Jédir, au soir du 20 avril, pour fuir la Libye. Que s’est-il passé précisément ? Qui sont ces individus ? Ont-ils été placés sous surveillance ? Les réponses de Jeune Afrique.
Alors que sa nomination comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye était sur le point d’être bouclée, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a définitivement renoncé au poste.
Entre angoisse sécuritaire et errements diplomatiques, Tunis éprouve bien des difficultés à se positionner sur la crise en Libye, alors que sur le terrain la situation évolue rapidement.
Les forces loyales au GNA ont réalisé une importante percée à l’ouest de Tripoli en début de semaine. Un tournant dans la guerre pour le contrôle de la capitale libyenne ?
Dans la capitale et aux alentours, plus de deux millions de Libyens subissent depuis une semaine d’importantes coupures d’eau et d’électricité. L’ONU dénonce une « arme de guerre », le GNA de Fayez al-Sarraj accuse les troupes du maréchal Khalifa Haftar.
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, devait être nommé en mars dernier envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien de deux capitales arabes. Explications.
L’épidémie de Covid-19 a fait des dizaines de milliers de morts et forcé la moitié de la population mondiale au confinement. Ses conséquences sur les guerres en cours au Moyen-Orient restent encore incertaines.
Lancée le 31 mars, la nouvelle mission européenne destinée à faire respecter l’embargo sur les armes en Libye est déjà très contestée. Tour d’horizon des principaux griefs.
L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington. Tour d’horizon des réseaux d’influence américains du Gouvernement d’union nationale et de Khalifa Haftar.
Un premier cas de Covid-19 a été officiellement déclaré en Libye, un pays déchiré par la guerre où le système de santé est déjà au bord de l’effondrement.
Officiellement, Paris reconnaît la légitimité du gouvernement de Tripoli et soutient le processus politique. Mais, dans les faits, c’est au controversé Khalifa Haftar que vont ses faveurs. Genèse d’une relation aussi privilégiée que risquée.
Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.
La première réunion du groupe de contact Union africaine-ONU s’est tenue à Oyo, au Congo-Brazzaville, les 12 et 13 mars. Il y a notamment été question de la nomination du prochain émissaire de l’ONU pour la Libye.
Réunis durant deux jours à Oyo sous l’égide du président congolais Denis Sassou N’Guesso, les représentants de l’ONU et les chefs d’État africains ont convenu des modalités d’organisation d’une conférence interlibyenne en juillet prochain à Addis-Abeba.
Le maréchal Khalifa Haftar a été reçu par Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Lors de ce rendez-vous, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président français, l’homme fort de l’est de la Libye, aurait assuré être prêt à signer le cessez-le-feu, mais indiqué qu’il fallait que les milices le respectent aussi.
Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.
Le médiateur de l’ONU pour la Libye a fini par renoncer à sa charge. Pour raisons médicales, officiellement. Mais le manque de bonne volonté des médiateurs pourrait avoir eu raison de sa patience.
Après près de trois ans à son poste, l’émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a annoncé sur son compte personnel Twitter sa démission pour des « raisons de santé ».
Après l’échec de plusieurs initiatives diplomatiques, les positions des différentes parties libyennes paraissent moins compatibles que jamais. A l’occasion de son passage à Paris, le ministre libyen des Affaires étrangères du gouvernement de l’Est (pro-Haftar), Abdulhadi Lahouij, fait le point avec JA.
Alger, Addis-Abeba, Berlin, Paris… Depuis 2017, une dizaine de sommets se sont tenus pour tenter de mettre fin à la crise en Libye. Sans résultat, les rivalités entre médiateurs ayant (presque) éclipsé les dissensions entre les Libyens eux-mêmes.
Ce mardi, les négociations de la Commission militaire mixte sur la Libye reprennent à Genève dans un contexte tendu. Seul un accord pour un cessez-le-feu stable garantira la tenue du sommet politique prévu le 26 février prochain.
Depuis le lancement de l’offensive de Haftar il y a dix mois, la capitale est sous la menace d’un déluge de feu. Mais la vie continue, comme si de rien n’était… ou presque.
Des combats ont opposé jeudi 13 février les deux camps rivaux au sud de Tripoli, faisant de nouvelles victimes civiles, malgré l’adoption la veille d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU réclamant « un cessez-le-feu durable » en Libye.
Un rapport de l’ONU fait l’autopsie du meurtre de masse commis en juillet 2019 contre un centre pour migrants en Libye sans dévoiler l’identité des coupables. Aux yeux des spécialistes, ces précautions cachent un secret de polichinelle : les Émirats arabes unis et les avions vendus à Abou Dhabi par la France de Nicolas Sarkozy seraient responsables de ce massacre.