Réunis durant deux jours à Oyo sous l’égide du président congolais Denis Sassou N’Guesso, les représentants de l’ONU et les chefs d’État africains ont convenu des modalités d’organisation d’une conférence interlibyenne en juillet prochain à Addis-Abeba.
Le maréchal Khalifa Haftar a été reçu par Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Lors de ce rendez-vous, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président français, l’homme fort de l’est de la Libye, aurait assuré être prêt à signer le cessez-le-feu, mais indiqué qu’il fallait que les milices le respectent aussi.
Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.
Le médiateur de l’ONU pour la Libye a fini par renoncer à sa charge. Pour raisons médicales, officiellement. Mais le manque de bonne volonté des médiateurs pourrait avoir eu raison de sa patience.
Après près de trois ans à son poste, l’émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a annoncé sur son compte personnel Twitter sa démission pour des « raisons de santé ».
Après l’échec de plusieurs initiatives diplomatiques, les positions des différentes parties libyennes paraissent moins compatibles que jamais. A l’occasion de son passage à Paris, le ministre libyen des Affaires étrangères du gouvernement de l’Est (pro-Haftar), Abdulhadi Lahouij, fait le point avec JA.
Alger, Addis-Abeba, Berlin, Paris… Depuis 2017, une dizaine de sommets se sont tenus pour tenter de mettre fin à la crise en Libye. Sans résultat, les rivalités entre médiateurs ayant (presque) éclipsé les dissensions entre les Libyens eux-mêmes.
Ce mardi, les négociations de la Commission militaire mixte sur la Libye reprennent à Genève dans un contexte tendu. Seul un accord pour un cessez-le-feu stable garantira la tenue du sommet politique prévu le 26 février prochain.
Depuis le lancement de l’offensive de Haftar il y a dix mois, la capitale est sous la menace d’un déluge de feu. Mais la vie continue, comme si de rien n’était… ou presque.
Des combats ont opposé jeudi 13 février les deux camps rivaux au sud de Tripoli, faisant de nouvelles victimes civiles, malgré l’adoption la veille d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU réclamant « un cessez-le-feu durable » en Libye.
Un rapport de l’ONU fait l’autopsie du meurtre de masse commis en juillet 2019 contre un centre pour migrants en Libye sans dévoiler l’identité des coupables. Aux yeux des spécialistes, ces précautions cachent un secret de polichinelle : les Émirats arabes unis et les avions vendus à Abou Dhabi par la France de Nicolas Sarkozy seraient responsables de ce massacre.
Ce devait être le sommet de la Libye. Mais le grand rendez-vous annuel des États-membres de l’Union africaine n’a pas permis d’unifier la voix de l’Afrique sur la crise libyenne.
Chercheur au Clingendael Institute de La Haye, le politologue Jalel Harchaoui estime que l’Algérie d’Abdelmajid Tebboune peut jouer un rôle clé dans la résolution du conflit qui déchire son voisin de l’est. Voici ses arguments.
À l’issue de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine consacrée à la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’entente nationale (GNA) Mohamed Siyala a fait le point sur les négociations et la situation sur le terrain avec Jeune Afrique.
Les enjeux sécuritaires devraient dominer les débats du 33e sommet de l’Union africaine, les 9 et 10 février à Addis-Abeba. L’UA espère, enfin, proposer d’une seule voix une solution à la crise en Libye.
Personnage-clé dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, Alexandre Djouhri a été remis aux autorités françaises depuis Londres, où il avait été arrêté en janvier 2018.
Un nouveau sommet dédié à la crise libyenne s’est tenu dans la capitale congolaise, le 30 janvier. L’occasion de relancer la médiation africaine en Libye, alors que la feuille de route de Berlin peine à être appliquée et que les combats se sont intensifiés.
Chutant à 320 000 barils par jour (b/j), contre 1,2 million, la production de pétrole libyen est fortement affectée par le blocage des sites pétroliers par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, depuis le 18 janvier.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
Plusieurs fois reportée depuis octobre, la conférence de Berlin sur la paix en Libye a finalement eu lieu ce dimanche 19 janvier. Alors que l’escalade militaire a pris une nouvelle ampleur ces dernières semaines, les résultats affichés paraissent maigres.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
À la veille de la conférence de Berlin sur la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville plaide pour une solution africaine au conflit. Une réunion consacrée à la crise libyenne se tiendra le 30 janvier prochain dans la capitale congolaise.
La paix en Afrique se fera avec les Africains, ou ne se fera pas. L’Europe doit le comprendre et accepter la main tendue l’Union africaine, à l’heure où la Turquie s’apprête à s’engager militairement en Libye.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
La Tunisie se prépare à subir les conséquences d’une détérioration de la situation chez son voisin libyen. Le gouvernement a mis en place, conjointement avec des organisations nationales et internationales, un plan d’urgence en cas d’afflux à ses frontières de personnes fuyant les combats. Le point sur les scénarios prévus.