Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Les pays membres de la coalition ont décidé de déléguer une partie de leur autorité à l’Otan. Sur le terrain, Mouammar Kadhafi a prononcé une nouvelle allocution publique dans laquelle il a promis « la victoire » à ses partisans.
Les deux pilotes de l’avion de combat américain qui s’est écrasé près de Benghazi lundi soir sont saufs. Les frappes de la coalition doivent diminuer d’intensité, mais au sol, les combats font rage entre pro et anti-Kadhafi.
Les frappes aériennes de la coalition internationale se sont poursuivies en Libye dimanche. Les villes de Tripoli, Syrte et Sebha, fief du colonel Kadhafi, étaient notamment visées. L’armée libyenne continue sa répression à Misrata.
À l’instar de ce qui se passe en Libye, Alassane Ouattara demande à l’ONU une résolution pour autoriser le recours à la force en Côte d’Ivoire et protéger les civils de la guerre civile naissante. Tout en lui permettant d’accéder au pouvoir.
Après quarante-huit heures de frappes « ciblées », la coalition menée par les Anglo-Saxons et la France veut désormais priver de soutien logistique les forces de Kadhafi. Mais plusieurs voix s’élèvent pour que les frappes occidentales s’arrêtent et se limitent à la préservation de la zone d’exclusion aérienne.
En Algérie, les causes du mécontentement sont les mêmes qu’en Tunisie ou en Égypte : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé… Mais si l’embryon de révolte n’a pour l’instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.
Au lendemain de la révolution en Égypte, qui a vu l’énorme patrimoine culturel de ce pays exposé à des risques de pillage, l’Unesco a fait le bilan des quarante années d’existence de la Convention pour la lutte contre le trafic des biens culturels mise en place en 1970.
Selon la coalition internationale qui mène l’intervention en Libye, les défenses antiaériennes de l’armée libyenne ont été « fortement endommagées » et la zone d’exclusion aérienne est effective. Elle veut désormais s’en prendre au commandement et au ravitaillement des troupes.
Alors que la guerre civile menace la Côte d’Ivoire, l’Onuci est tentée de répondre à l’appel du président élu Alassane Ouattara et de se départir de sa neutralité dans la crise postélectorale. Mais le camp du président sortant Laurent Gbagbo compte sur l’implication des Casques bleus dans les combats pour provoquer un sursaut favorable à son régime.
Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué dimanche les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant qu’ils s’écartent « du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne ».
La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la capitale Tripoli dimanche avant l’aube, faisant 48 morts d’après des sources officielles libyennes. Le leader Mouammar Kadhafi est resté menaçant jurant de transformer la Méditerranée en « champ de bataille ».
La coalition internationale a lancé samedi une opération militaire en Libye avec le premier tir d’un avion français sur ce pays en proie à une insurrection réprimée depuis plus d’un mois dans le sang par le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi.
Des avions français survolent samedi la Libye pour empêcher des « attaques aériennes » des forces de Mouammar Kadhafi sur Benghazi et sont « prêts à intervenir contre des blindés », a déclaré samedi le président français Nicolas Sarkozy, à l’issue d’un sommet à Paris.
Des explosions ont été entendues toute la nuit de vendredi à samedi à Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Tripoli a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à l’ouest de Benghazi. Un avion de chasse a été abattu samedi matin au-dessus la ville.
C’est la saison des Oscars, Golden Globes et autres récompenses destinées aux professionnels du cinéma. Dans un bel esprit d’émulation, nous proposons ici de créer la Tomate d’or de la pire prestation télévisuelle de l’année. Deux films se détachent du lot, qui semblent pouvoir truster les Tomates d’or de toutes les catégories. Il s’agit des interventions hallucinantes des deux Kadhafi, il n’y a pas longtemps, à la télé.
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Mouammar Kadhafi pour comprendre que la menace de frappes aériennes de l’ONU contre l’aviation libyenne mettait en péril la survie de son régime. Son ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa a annoncé la fin des opérations militaires contre les insurgés.
Partisan d’un islam progressiste et dépoussiéré, il livre son analyse de la révolution égyptienne et revient sur le rôle que peuvent jouer les Frères musulmans dans un cadre démocratique.
Le gouvernement français a annoncé que des frappes militaires contre la Libye seraient mises en œuvre dans les prochaines heures et que son aviation y participerait. Le Qatar de son côté a déclaré sa participation à l’établissement de la zone d’exclusion aérienne.
Dans une résolution votée jeudi 17 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU autorise le recours à la force pour protéger les civils libyens. Aucune occupation militaire n’est prévue, mais une zone d’exclusion aérienne est créée tandis que la surveillance de l’embargo sur les armes est renforcée et qu’un gel des avoirs de toutes les autorités libyennes est institué. Le gouvernement de Kadhafi accuse le coup, se disant prêt à négocier un cessez-le-feu à certaines conditions.
Alors qu’elle est en route pour Benghazi, le fief de l’insurrection libyenne, l’armée de Mouammar Kadhafi a annoncé qu’elle allait arrêter ses opérations militaires à partir de dimanche. Les insurgés affirment avoir repoussé un raid aérien sur la ville, en abattant deux avions.
Les forces loyalistes se rapprochent du fief des insurgés en Libye et promettent un assaut imminent. La communauté internationale tarde à réagir, mais la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pourrait être décidée aujourd’hui à l’ONU.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Noureddine Zekri a été nommé entraîneur du MC Alger, Patrick Mboma a lancé un site internet sous forme de réseau social et Seydou Keita, le milieu du FC Barcelone, pourrait rejouer avec la sélection du Mali à la fin du mois de mars.
Le président français n’est plus dans les bonnes grâces de la Libye depuis qu’il a reconnu les révolutionnaires et soutenu une intervention étrangère. Seif el-Islam Kadhafi le qualifie de « clown » et lui demande de « rendre l’argent » qu’il aurait perçu pour sa campagne de 2007.
Si l’Europe et l’Amérique du Nord tentent de pister les avoirs illicites des clans Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les places financières d’Asie et du Moyen-Orient demeurent des refuges sûrs.
Les projets du groupe de télécommunications libyen Green Network pourraient bien être compromis par la situation politique en Libye. Et s’aggraver si Mouammar Kadhafi venait à quitter le pouvoir.