En nommant le diplomate et prêtre sandiniste nicaraguayen Miguel d’Escoto Brockmann ambassadeur de Libye auprès de l’ONU, le colonel Kadhafi a encore suscité des commentaires aux Nations unies. Pendant ce temps, l’ancien représentant du « Guide » aux Nations unies, Abdurrahman Mohammed Shalgham, continue à assister aux réunions du Conseil de sécurité.
Un équilibre précaire s’est installé en Libye. Mouammar Kadhafi refuse de s’avouer vaincu et son armée pilonne toujours les insurgés, reprenant les villes gagnées par eux. Mais l’Otan a pris la tête des opérations alliées et la diplomatie s’active en coulisses.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Une nouvelle défection parmi les proches de Kadhafi, celle de son désormais ex-ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa, laisse à penser que le régime s’effondre peu à peu.
L’instabilité politique en Libye pourrait favoriser à terme la montée en puissance d’Aqmi. Ses membres ont semble-t-il déjà pioché dans les dépôts d’armes de Mouammar Kadhafi et auraient même prêté main forte aux insurgés. D’où la nécessité d’une guerre rapide pour les Occidentaux.
Après avoir abandonné mardi la ville de Ben Jawad, les rebelles libyens ont de nouveau reculé mercredi matin, laissant le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf aux forces loyalistes de Mouammar Kadhafi. Un revers pour les insurgés et leurs alliés occidentaux.
Après leur progression fulgurante de ces derniers jours, les insurgés libyens ont été stoppés par l’armée de Mouammar Kadhafi à la sortie de Ben Jawad, près de Ras Lanouf. La coalition internationale continue de les appuyer, une aide militaire directe étant même évoquée du bout des lèvres par certains responsables américains.
Les évènements en Afrique du Nord et la chute possible du régime de Kadhafi, le premier bailleur de l’UA, pourraient mettre à jour les difficultés financières de l’institution panafricaine. Les solutions proposées jusqu’à présent n’ont pas eu beaucoup de succès.
Le groupe de contact sur la Libye doit se réunir ce mardi, alors que sur place l’avancée des insurgés a ralenti et que le colonel Kadhafi appelle la coalition à cesser son offensive.
Après la prise d’Ajdabiya, les insurgés libyens ont rapidement repris le terrain qu’ils avaient réussi à gagner au début de leur révolte, avant de se heurter à l’armée de Mouammar Kadhafi. Ils mettent désormais le cap sur Syrte, la ville natale du « Guide », frappée par des bombardements de la coalition.
L’Alliance atlantique s’apprête à prendre la direction des opérations armées de la coalition internationale en Libye. Elle souhaite cadrer son rôle en limitant son action à des frappes de protection des populations civiles.
Ajdabiya, l’un des fiefs des insurgés libyens qui était retombé aux mains des pro-Kadhafi, est à nouveau sous contrôle rebelle. Puis c’est Brega qui a été regagnée quelques heures après par les révolutionnaires, qui continuent à présent leur progression vers l’Ouest.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
Alors que l’Union africaine se réunissait pour tenter de trouver une sortie de crise en Libye, la coalition internationale a estimé que les frappes aériennes pourraient durer « des semaines », voire « des mois ».
Au lendemain de la demande de la Cedeao pour un renforcement de l’Onuci en Côte d’Ivoire, le camp de Laurent Gbagbo continue ses critiques contre la mission onusienne et propose ses solutions de sortie de crise.
Après des jours de tergiversation, la coalition internationale s’est finalement mise d’accord pour confier le commandement des opérations militaires en Libye à l’Otan. La France affirme que le « pilotage politique » de l’opération restera hors de l’alliance militaire.
Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C’est raté. Alors qu’il s’apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le « Guide » libyen a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution autorisant le recours à la force… contre lui.
Les pays membres de la coalition ont décidé de déléguer une partie de leur autorité à l’Otan. Sur le terrain, Mouammar Kadhafi a prononcé une nouvelle allocution publique dans laquelle il a promis « la victoire » à ses partisans.
Les deux pilotes de l’avion de combat américain qui s’est écrasé près de Benghazi lundi soir sont saufs. Les frappes de la coalition doivent diminuer d’intensité, mais au sol, les combats font rage entre pro et anti-Kadhafi.
Les frappes aériennes de la coalition internationale se sont poursuivies en Libye dimanche. Les villes de Tripoli, Syrte et Sebha, fief du colonel Kadhafi, étaient notamment visées. L’armée libyenne continue sa répression à Misrata.
À l’instar de ce qui se passe en Libye, Alassane Ouattara demande à l’ONU une résolution pour autoriser le recours à la force en Côte d’Ivoire et protéger les civils de la guerre civile naissante. Tout en lui permettant d’accéder au pouvoir.
Après quarante-huit heures de frappes « ciblées », la coalition menée par les Anglo-Saxons et la France veut désormais priver de soutien logistique les forces de Kadhafi. Mais plusieurs voix s’élèvent pour que les frappes occidentales s’arrêtent et se limitent à la préservation de la zone d’exclusion aérienne.
En Algérie, les causes du mécontentement sont les mêmes qu’en Tunisie ou en Égypte : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé… Mais si l’embryon de révolte n’a pour l’instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.
Au lendemain de la révolution en Égypte, qui a vu l’énorme patrimoine culturel de ce pays exposé à des risques de pillage, l’Unesco a fait le bilan des quarante années d’existence de la Convention pour la lutte contre le trafic des biens culturels mise en place en 1970.
Selon la coalition internationale qui mène l’intervention en Libye, les défenses antiaériennes de l’armée libyenne ont été « fortement endommagées » et la zone d’exclusion aérienne est effective. Elle veut désormais s’en prendre au commandement et au ravitaillement des troupes.
Alors que la guerre civile menace la Côte d’Ivoire, l’Onuci est tentée de répondre à l’appel du président élu Alassane Ouattara et de se départir de sa neutralité dans la crise postélectorale. Mais le camp du président sortant Laurent Gbagbo compte sur l’implication des Casques bleus dans les combats pour provoquer un sursaut favorable à son régime.
Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué dimanche les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant qu’ils s’écartent « du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne ».