Les troupes du colonel Kadhafi ont poursuivi leur contre-offensive tout au long du week-end en Libye, mais avec des résultats peu probants. Des combats meurtriers les ont opposées dimanche aux insurgés dans la ville côtière de Ben Jawad.
Le régime libyen tentait de reprendre la main dimanche, avec des raids aériens contre les insurgés et des manifestation de « victoire » à Tripoli, affirmant avoir reconquis plusieurs villes, ce que l’insurrection dément bien qu’elle ait cédé du terrain.
Des tirs nourris d’armes automatiques résonnaient dimanche à l’aube dans le centre de Tripoli, où le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, a une nouvelle fois brandi les spectres de l’immigration massive et du terrorisme islamique.
Des forces du régime du colonel Mouammar Kadhafi ont mené une nouvelle offensive sur la ville de Zawiyah, à 60 km à l’ouest de Tripoli, où des chars ont investi les rues de la ville, tirant sur des habitations, a-t-on appris de sources concordantes.
Les insurgés libyens, maîtres de l’est du pays, se sont lancés à l’attaque de villes contrôlées par l’armée régulière du colonel Mouammar Kadhafi, alors que le « Conseil national » mis en place par l’opposition doit se réunir samedi pour la première fois. A Benghazi, fief de l’opposition, le bilan des deux explosions vendredi soir dans un dépôt d’armes est monté à au moins 27 morts et des dizaines de blessés.
Les Libyens partisans de la révolution se préparent à devoir affronter ceux qui sont restés fidèles à Mouammar Kadhafi. Après avoir conquis l’est du pays, ils sont déterminés à gagner du terrain.
Les associations caritatives égyptiennes et les organisations internationales ont redoublé d’efforts pour venir en aide aux populations touchées par la crise humanitaire de plus en plus grave qui frappe la Libye, où des flambées de violence ont forcé des centaines de milliers de personnes à se réfugier dans les pays voisins. « Les Libyens sont confrontés à l’épreuve la plus difficile qu’ils aient eue à surmonter depuis des années », a déclaré Shawki al-Haddad, membre de l’Arab Medical Association (AMA), un organisme cairote.
Pour sa première visite officielle à Paris le chef de l’État sud-africain a eu droit à tous les honneurs. Il a échangé avec Nicolas Sarkozy sur les crises qui secouent le continent sans oublier de parler business.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi et son « cercle rapproché » font l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité ». Les forces qui lui sont fidèles ont continué les bombardements des positions des insurgés dans l’Est.
Le Venezuela, qui entretient de bons rapports avec la Libye de Mouammar Kadhafi, a proposé la constitution d’une mission de paix pour tenter de résoudre le conflit qui oppose pouvoir et insurgés libyens depuis plus de deux semaines.
L’opposition libyenne le réclame, Les États-Unis et la Grande-Bretagne y sont favorables, mais l’ensemble de la communauté internationale peine à envisager un recours à la force pour faire stopper la sanglante répression que Kadhafi mène en Libye.
Le « Guide » Mouammar Kadhafi a réclamé l’appui de Touaregs maliens et nigériens pour contrer la révolte en Libye. Les élus locaux de ces pays craignent une déstabilisation régionale.
Les restrictions de pêche provoquent la colère d’Alger. Mais, calculées selon les prises de l’année précédente, elles révèlent surtout un secteur au point mort.
La ville de Brega, dans l’Est de la Libye, a été prise d’assaut par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, avec de violents combats. Elle était jusque-là contrôlée par les insurgés. Deux navires américains doivent arriver au large de la Libye dans les prochaines heures.
Les violents combats entre pro et anti-Kadhafi ont eu raison de la patience de la population. Les Libyens tentent de rejoindre en masse la frontière tunisienne pour se réfugier à l’étranger ou se faire soigner.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
Le colonel Kadhafi a lancé en vain ses troupes à la reconquête des fiefs aux mains de l’opposition. Il tente de convaincre l’opinion qu’il contrôle toujours la Libye.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Après des semaines de polémique, Nicolas Sarkozy a remanié dimanche les postes régaliens de son gouvernement, remplaçant Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay, afin de muscler sa politique étrangère, étrillée pour ses atermoiements face aux révolutions arabes.
Le leader libyen Mouammar Kadhafi s’accrochait au pouvoir dimanche 27 février malgré la pression de la rue, les sanctions de l’ONU et les appels à la démission des Occidentaux, alors que l’opposition préparait un gouvernement de transition dans l’est de la Libye.
Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kadhafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l’a appelé à faire cesser les violations des droits de l’Homme.
Alors que le « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, doit faire face à une révolte populaire sans précédent, les langues se délient au sein de la population et disent la peur et la lassitude après quarante années de ce régime.
Isolé sur la scène diplomatique, acculé dans son propre pays, Mouammar Kadhafi ne cède pas. En Libye, les manifestations continuent et la répression se poursuit, alors que le « Guide » appelle ses partisans à se battre pour lui.
Pendant que Mouammar Kadhafi massacre son peuple, les membres de la communauté libyenne en France ont pris possession de leur ambassade à Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Sous la pression, l’ambassadeur de Libye a démissionné, tout comme son homologue à l’Unesco.
L’insurrection libyenne continue son chemin. Après l’Est, c’est l’Ouest qui pourrait bientôt tomber aux mains des contestataires, alors que la troisième ville du pays serait déjà désertée par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi. Pendant ce temps, le « Guide » fait tirer sur les manifestants à Tripoli.
L’insurrection libyenne continue son chemin. Après l’Est, c’est l’Ouest qui pourrait bientôt tomber aux mains des contestataires. Pendant ce temps, le colonel Kadhafi dénonce une mainmise d’Al-Qaïda sur la jeunesse libyenne. Et fait tirer sur les manifestants à Tripoli.
Dans un message audio diffusé par la télévision libyenne, Mouammar Kadhafi répète que les opposants sont des drogués manipulés par l’étranger ou des djihadistes à la solde de Ben Laden. Et affirme qu’il n’a pas plus de pouvoir que… la reine d’Angleterre.
Alors que le socle du pouvoir de Kadhafi s’effrite, celui-ci va se replier sur sa base tribale. Son objectif : essayer grâce à ses mercenaires d’isoler géographiquement les tribus qui ont basculé contre lui.