La ville de Brega, dans l’Est de la Libye, a été prise d’assaut par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, avec de violents combats. Elle était jusque-là contrôlée par les insurgés. Deux navires américains doivent arriver au large de la Libye dans les prochaines heures.
Les violents combats entre pro et anti-Kadhafi ont eu raison de la patience de la population. Les Libyens tentent de rejoindre en masse la frontière tunisienne pour se réfugier à l’étranger ou se faire soigner.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
Le colonel Kadhafi a lancé en vain ses troupes à la reconquête des fiefs aux mains de l’opposition. Il tente de convaincre l’opinion qu’il contrôle toujours la Libye.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Après des semaines de polémique, Nicolas Sarkozy a remanié dimanche les postes régaliens de son gouvernement, remplaçant Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay, afin de muscler sa politique étrangère, étrillée pour ses atermoiements face aux révolutions arabes.
Le leader libyen Mouammar Kadhafi s’accrochait au pouvoir dimanche 27 février malgré la pression de la rue, les sanctions de l’ONU et les appels à la démission des Occidentaux, alors que l’opposition préparait un gouvernement de transition dans l’est de la Libye.
Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kadhafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l’a appelé à faire cesser les violations des droits de l’Homme.
Alors que le « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, doit faire face à une révolte populaire sans précédent, les langues se délient au sein de la population et disent la peur et la lassitude après quarante années de ce régime.
Isolé sur la scène diplomatique, acculé dans son propre pays, Mouammar Kadhafi ne cède pas. En Libye, les manifestations continuent et la répression se poursuit, alors que le « Guide » appelle ses partisans à se battre pour lui.
Pendant que Mouammar Kadhafi massacre son peuple, les membres de la communauté libyenne en France ont pris possession de leur ambassade à Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Sous la pression, l’ambassadeur de Libye a démissionné, tout comme son homologue à l’Unesco.
L’insurrection libyenne continue son chemin. Après l’Est, c’est l’Ouest qui pourrait bientôt tomber aux mains des contestataires, alors que la troisième ville du pays serait déjà désertée par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi. Pendant ce temps, le « Guide » fait tirer sur les manifestants à Tripoli.
L’insurrection libyenne continue son chemin. Après l’Est, c’est l’Ouest qui pourrait bientôt tomber aux mains des contestataires. Pendant ce temps, le colonel Kadhafi dénonce une mainmise d’Al-Qaïda sur la jeunesse libyenne. Et fait tirer sur les manifestants à Tripoli.
Dans un message audio diffusé par la télévision libyenne, Mouammar Kadhafi répète que les opposants sont des drogués manipulés par l’étranger ou des djihadistes à la solde de Ben Laden. Et affirme qu’il n’a pas plus de pouvoir que… la reine d’Angleterre.
Alors que le socle du pouvoir de Kadhafi s’effrite, celui-ci va se replier sur sa base tribale. Son objectif : essayer grâce à ses mercenaires d’isoler géographiquement les tribus qui ont basculé contre lui.
Malgré les menaces de « boucherie » proférées mardi par Mouammar Kadhafi, les opposants ont pris le contrôle de la côte orientale de la Libye. Des soldats ont également rejoint le soulèvement populaire contre le régime. Selon un nouveau bilan, la répression aurait fait plus de 640 morts.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a appelé la communauté internationale à se mobiliser pour sanctionner les responsables de la répression sanglante en Libye. Il souhaite des mesures judiciaires, économiques et diplomatiques.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a annoncé son intention de se battre jusqu’à sa « dernière goutte » de sang. Mais qui est susceptible de le suivre jusqu’au bout ?
Le discours prononcé mardi en direct sur la télévision nationale libyenne par Mouammar Kadhafi est d’une violence extrême. Le « Guide » vacille, mais il promet de faire de nombreuses victimes en tombant. Au risque d’allumer une guerre civile dans son pays.
La terrible répression menée par le régime libyen contre la contestation interne suscite une indignation quasi unanime de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion en urgence. Pendant ce temps, le « Guide » Mouammar Kadhafi, a affirmé lors d’une allocution télévisée, qu’il ne démissionnera pas. Il demande à ceux qui le soutiennent d’arrêter les manifestants.
Une répression meurtrière s’est abattue sur la Libye, alors que la contestation gagne du terrain. Plusieurs villes, dont Benghazi, sont aux mains des opposants. Fragilisé, Mouammar Kadhafi a démenti les rumeurs le disant parti au Venezuela. Est-il au crépuscule de son règne ?
Le journal libyen Kourina a annoncé la démission du ministre libyen de la Justice, Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil, qui condamne le « recours excessif à la violence contre les manifestants » au moment où Human Rights Watch a établi un bilan de 233 morts. Les protestations gagnent du terrain et touchent désormais Tripoli.
Seif el-Islam Kadhafi, le fils du « Guide » libyen Mouammar Kadhafi, s’est exprimé à la télévision libyenne tard dans la soirée de dimanche, alors que les troubles, sévèrement réprimés, ont gagné la capitale libyenne. Il s’est montré extrêmement ferme, affirmant que l’armée allait se battre derrière le leader libyen « jusqu’à la dernière balle ».
Au moins 104 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation mardi, a affirmé dimanche l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW), après de nouveaux heurts meurtriers samedi entre forces de sécurité et manifestants.
Les forces de sécurité gouvernementales ont tué au moins 84 personnes en Libye durant les trois jours de manifestations, a affirmé samedi l’organisation Human Rights Watch, en s’appuyant sur des témoignages de membres du personnel hospitalier et de témoins.
Le théologien Youssef al-Qardaoui, mentor des Frères musulmans, a exhorté les dirigeants arabes à ne pas réprimer les mouvements pro-démocratiques et à être plus à l’écoute de leurs peuples. Un prêche qui s’est tenu sur la place Al-Tahrir, noire de monde, une semaine après la chute de Moubarak et alors que le monde arabe est secoué par une vague de révoltes sans précédent.
L’appel sur Facebook à une « journée de la colère », jeudi, a été suivi dans plusieurs villes de Libye. La répression a fait entre neufs et 24 tués, selon les sources. Les affrontements risquent de se poursuivre vendredi, notamment à Benghazi où l’armée a été déployée.