Changement de tonalité à Tripoli. Dans une interview diffusée sur Nesma TV, Mouammar Kadhafi ne jette plus la pierre aux Tunisiens, dont il déclare désormais comprendre la révolution.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Après deux années de chute de la demande, Alger, Le Caire, Tripoli et désormais Tunis entendent développer leur potentiel et exporter vers l’Europe et l’Asie. Au risque de se concurrencer.
En matière de pétrole et de gaz, l’Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Dans un discours solennel, le chef de l’État libyen Mouammar Kadhafi a fait la leçon au peuple tunisien. Et en fustigeant le changement de régime à Tunis, où le président Ben Ali a été destitué de fait, il a également réussi à faire la promotion de son système de gouvernement. Avis aux amateurs…
Difficile de démêler le vrai du faux en Tunisie, alors que le manque d’information donnée par les autorités sur les membres de l’ancien pouvoir favorise les rumeurs de toutes sortes. On a cependant appris l’arrestation – non encore officielle – d’un des gendres de ben Ali, Slim Chiboub.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.
L’émergence de grands centres commerciaux est un boulevard pour les grandes marques. Toutefois, les marques locales trouvent leur place dans les grandes surfaces.
Remercié fin décembre, Diego Garzitto (60 ans) ne sera resté que trois mois à la tête du Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC, Maroc). L’ancien entraîneur du TP Mazembe (RD Congo) a du mal à comprendre cette éviction alors que le WAC occupait la septième place du championnat.
Compter ses amis, diviser ses adversaires… L’heure est au calcul pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui n’envisage pas de céder sa place. Autour du « camarade Laurent », les rangs s’éclaircissent.
Manne pétrolière et climat plus stable obligent, de nombreux projets et opportunités d’affaires émergent dans tous les secteurs, et, avec eux, de nouveaux partenaires.
Confirmations, déceptions, révélations… Le classement 2010 des équipes africaines que Jeuneafrique.com vous propose en exclusivité fait le bilan des péripéties du football continental. Une manière de se remémorer les exploits des équipes et des joueurs qui ont marqué l’année. Et d’attaquer 2011 en beauté.
Avec le classement 2010 des équipes africaines que jeuneafrique.com a réalisé, nous vous proposons également le rappel des résultats de tous les matchs des sélections continentales.
La mise en place du Fonds monétaire africain, dont l’idée date pourtant de 1963, se fait encore désirer. Si le projet a été approuvé à l’unanimité durant la troisième conférence extraordinaire des ministres chargés de l’Économie et des Finances des pays membres de l’Union africaine, la question polémique des statuts a été renvoyée en mars 2011.
L’Égyptien Hosni Moubarak, le Libyen Mouammar Kadhafi et le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz se sont réunis pour un minisommet avec leur homologue soudanais Omar el-Béchir mardi. Salva Kiir, le président de la région du Sud-Soudan, qui pourrait choisir la sécession lors d’un référendum en janvier, s’est joint aux discussions.
Partenariat tuniso-libyen pour la construction d’une raffinerie, coopération tuniso-algérienne renforcée en matière de gaz, d’électricité et de prospection pétrolière… Il est au moins un domaine où l’intégration progresse.
Non seulement le « Guide » n’a pas obtenu l’intégralité des cinq milliards d’euros qu’il réclamait pour lutter contre l’immigration clandestine en direction de l’Europe, mais Tripoli est dénoncée par Amnesty International pour le non respect des droits des clandestins qui transitent par le territoire libyen.
Les soixante-trois ambassadeurs de la RDC (et leurs conseillers) se sont retrouvés à l’occasion de la conférence diplomatique, onzième du genre, qui s’est tenue à Kinshasa du 29 novembre au 4 décembre.
L’association caritative de Seif el-Islam Kadhafi, l’un des fils du « Guide » libyen, vient de rendre son rapport sur la situation des droits de l’homme en Libye. Si certains dossiers ont connu une réelle amélioration au regard de l’année précédente, de nombreuses autres dérives continuent d’être observées.
Chaque jour, le site de Julian Assange met en ligne – et livre en pâture à l’opinion – de nouveaux extraits de la correspondance diplomatique des États-Unis. Aucun pays, aucun dirigeant n’est épargné. Zoom sur le continent.
Sur le continent, les révélations du site WikiLeaks s’étendent à des régions et des dirigeants politiques jusque-là épargnés. Laissant penser qu’on est encore loin de la fin de ce grand déballage.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi juge WikiLeaks « très utile » car mettant fin à « l’hypocrisie américaine ». Lui-même écorché par les révélations, il a toutefois affirmé que le site ne devrait pas porter atteinte « à l’image des gens ».
Décideurs politiques, hauts fonctionnaires, patrons, avocats, journalistes, hommes de culture… Ils incarnent la passerelle entre les deux rives de la Méditerranée. Une histoire d’amitié, de rivalités, de business et de petits secrets.
Son procès devant la Cour pénale internationale s’est ouvert le 22 novembre. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien vice-président de la RDC joue son avenir politique. Et compte se défendre pied à pied.