Plusieurs soulèvements populaires ont eu lieu jeudi dans différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient. En quarante-huit heures, on dénombre une vingtaine de mort et des dizaines de blessés. Bilan.
À travers le Maghreb et le Moyen-Orient, des mouvements de contestation populaire, d’abord timides, se sont radicalisés ces dernières semaines. La chute des régimes tunisien et égyptien a inspiré la jeunesse du Yémen, de la Libye, ou encore de Bahreïn. Les manifestants demandent plus de liberté, de meilleurs conditions de vie, voire même le départ de leurs dirigeants.
Alors que les appels à manifester ce jeudi en Libye se multiplient, notamment sur la Toile, des affrontements ont déjà fait au moins quatre mort mercredi.
Psychanalyste, anthropologue des religions et philosophe algérien, Malek Chebel aujourd’hui établi en France a enseigné dans plusieurs universités à travers le monde, dont celle de Constantine. En marge de la 17e édition du Maghreb des livres à Paris, il a accepté de commenter pour jeuneafrique.com l’actualité brûlante qui secoue le monde arabe.
Plusieurs appels à manifester pour la journée de jeudi 17 février contre le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi ont été lancés sur Facebook. Inquiet, cerné par deux révolutions – l’une en Tunisie et l’autre en Égypte -, le régime tente de discréditer la mobilisation en maniant la carotte et le bâton.
Le dirigeant libyen a exhorté les « réfugiés palestiniens » à marcher sur la Palestine en s’inspirant du « mouvement révolutionnaire arabe », lors d’un discours prononcé à l’occasion de la célébration de la naissance du prophète Mohammed.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Les évêques catholiques d’Afrique du Nord ont tenu leur réunion annuelle, du 29 janvier au 2 février, à Alger. Ils ont longuement parlé des événements qui bouleversent la Tunisie et l’Égypte.
Frasques et abus d’autorité ne sont pas l’apanage de la progéniture de Mouammar Kadhafi. En Jamahiriya, les mauvais agissements des « fils de » sont légion.
La radio panafricaine fait face à des difficultés financières récurrentes et peine à redresser la barre. Elle s’apprête à investir 8,5 millions d’euros et à lancer de nouveaux programmes pour reconquérir les auditeurs du continent.
De la fuite de Ben Ali jusqu’à la débandade de la « famille » en passant par la reddition de la garde présidentielle… Récit exclusif des événements qui ont fait basculer la Tunisie.
Même parcours initiatique, même ténacité… Depuis vingt ans, quatre grands acteurs dominent la scène politique nigérienne. Trois d’entre eux – Mahamadou Issoufou, Hama Amadou et Mahamane Ousmane – tiendront l’affiche au premier tour de l’élection présidentielle qui a lieu ce 31 janvier. Cette année, seul manquera l’ancien chef de l’État, Mamadou Tandja.
Libertés confisquées, régimes autocratiques, chômage des jeunes… Au nord et au sud du Sahara, les ingrédients d’un soulèvement populaire sont souvent réunis, même s’il faut se garder des analogies hâtives.
Changement de tonalité à Tripoli. Dans une interview diffusée sur Nesma TV, Mouammar Kadhafi ne jette plus la pierre aux Tunisiens, dont il déclare désormais comprendre la révolution.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Après deux années de chute de la demande, Alger, Le Caire, Tripoli et désormais Tunis entendent développer leur potentiel et exporter vers l’Europe et l’Asie. Au risque de se concurrencer.
En matière de pétrole et de gaz, l’Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Dans un discours solennel, le chef de l’État libyen Mouammar Kadhafi a fait la leçon au peuple tunisien. Et en fustigeant le changement de régime à Tunis, où le président Ben Ali a été destitué de fait, il a également réussi à faire la promotion de son système de gouvernement. Avis aux amateurs…
Difficile de démêler le vrai du faux en Tunisie, alors que le manque d’information donnée par les autorités sur les membres de l’ancien pouvoir favorise les rumeurs de toutes sortes. On a cependant appris l’arrestation – non encore officielle – d’un des gendres de ben Ali, Slim Chiboub.
Meilleur représentant du royaume, le groupe Attijariwafa Bank a ravi la deuxième place à la Banque extérieure d’Algérie. De son côté, le secteur tunisien est en pleine modernisation.
L’émergence de grands centres commerciaux est un boulevard pour les grandes marques. Toutefois, les marques locales trouvent leur place dans les grandes surfaces.
Remercié fin décembre, Diego Garzitto (60 ans) ne sera resté que trois mois à la tête du Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC, Maroc). L’ancien entraîneur du TP Mazembe (RD Congo) a du mal à comprendre cette éviction alors que le WAC occupait la septième place du championnat.
Compter ses amis, diviser ses adversaires… L’heure est au calcul pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui n’envisage pas de céder sa place. Autour du « camarade Laurent », les rangs s’éclaircissent.
Manne pétrolière et climat plus stable obligent, de nombreux projets et opportunités d’affaires émergent dans tous les secteurs, et, avec eux, de nouveaux partenaires.
Confirmations, déceptions, révélations… Le classement 2010 des équipes africaines que Jeuneafrique.com vous propose en exclusivité fait le bilan des péripéties du football continental. Une manière de se remémorer les exploits des équipes et des joueurs qui ont marqué l’année. Et d’attaquer 2011 en beauté.