Peu visible, le marché des moteurs d’avion génère pourtant des milliards de dollars. Le continent attire les leaders mondiaux, qui s’appuient aussi sur les contrats de maintenance.
Face aux transporteurs internationaux, les compagnies africaines s’organisent à travers des partenariats pour préserver leurs parts de marché et se développer sur les liaisons intercontinentales.
Un an après avoir dévoilé son ambitieux plan de développement quinquennal, la compagnie nationale poursuit sa restructuration et tente de pallier les insuffisances qui nuisent à son image.
Ouverture en cascade de nouvelles destinations africaines (Kigali et Bata fin octobre, Monrovia et Pretoria l’année prochaine) et renforcement des fréquences sur les lignes existantes : Air France-KLM, bousculé sur le continent par la conccurence sur les prix par d’autres compagnies, riposte.
Le « guide » libyen Mouammar Kadhafi envisage le retour de certains membres éminents de l’ancien Conseil de commandement de la révolution à des postes clés du régime.
Jusque-là, les Indiens, emmenés par ONGC, n’ont pas eu la main heureuse en exploration et en production de pétrole sur le continent. La production d’hydrocarbures est pourtant un enjeu vital pour ce pays, qui importe 80 % de ses besoins.
Vingt journalistes égyptiens, libyens et tunisiens appartenant au groupe de presse de Seif el-Islam Kadhafi ont été arrêtés par les autorités libyennes. Les propositions du fils du « Guide » dérangent visiblement bon nombre de conservateurs.
L’Égypte, la Tunisie et la Libye veulent suivre le chemin tracé par l’Algérie, 6e producteur mondial de gaz, pour satisfaire une demande nationale en progression et exporter vers l’Europe, selon des experts et des industriels réunis mercredi à Vienne.
Le Tchad a cédé mardi 60 % du capital de la Société des télécommunications du Tchad (Sotel-Tchad, nationale) à une filiale du fonds d’investissement libyen Libyan African Investment Portfolio (LAP). L’acquéreur s’est engagé à investir entre 50 et 100 milliards de F CFA.
Lors de la clôture du 8e Forum sur le développement durable à N’Djamena, le 31 octobre, plusieurs chefs d’État africains (Libye, Sénégal, Centrafrique, Tchad, Nigeria) se sont engagés à renforcer leurs efforts pour lutter contre l’assèchement du lac Tchad.
Deux mois après la décision unilatérale de la Libye de fermer son poste frontière avec la Tunisie, les deux pays ont signé une série d’accords portant sur la création d’une zone économique franche au niveau de leur frontière. Toutes les restrictions et entraves à la libre circulation seront levées.
La perspective du référendum d’autodétermination, prévu le 9 janvier 2011, est lourde de menaces pour le pays. Cette chronique d’une partition annoncée constitue aussi un accroc majeur à l’intangibilité des frontières sur le continent.
Les chiffres publiés par l’institution soulignent le retour à une croissance de 5 % en 2010. Les politiques macroéconomiques saines mises en place par la plupart des États avant la crise n’y sont pas étrangères.
Déçu par l’Europe, Ankara se tourne vers les rives sud de la Méditerranée. Mais à Rabat, Tunis ou Alger, la conquérante puissance industrielle inquiète.
Pour la deuxième édition du sommet afro-arabe à Syrte (Libye), 33 ans après la première, les chefs d’État arabes et africains ont annoncé la mise en place d’un « partenariat stratégique ». Les leaders arabes se sont particulièrement inquiétés de la sécession probable du Sud-Soudan en 2011. Mouammar Kadhafi craint de voir ce type de problème se reproduire ; Abdoulaye Wade propose l’envoi de cinq chefs d’État.
À Tamanrasset, le 26 septembre, l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont décidé de renforcer la coordination de leurs armées face à la menace djihadiste. Une mobilsation qui se concrétisera trois jours plus tard, par la création d’un centre commun de renseignement.
L’Union européenne et la Libye ont signé un « agenda de coopération » sur le thème de la lutte contre l’immigration clandestine. D’après la délégation européenne, Tripoli ne réclame pas la somme de cinq milliards d’euros pour elle-même mais pour le développement de toute l’Afrique.
La Libye a renouvelé sa demande de 5 milliards d’euros par an à l’Union européenne pour « stopper définitivement » l’immigration clandestine à partir de ses côtes, à l’occasion d’une visite d’une délégation européenne à Tripoli.
À la tête d’un cabinet de coaching en Tunisie, Olfa Khalil Arem fait découvrir aux businessmen tunisiens cette technique de perfectionnement personnel et professionnel.
Élue en mars 2009 à la présidence de l’Organisation de la femme arabe, la première dame de la Tunisie, Leïla Ben Ali, s’est beaucoup investie pour le rayonnement de l’OFA.
La commission des Affaires étrangères du Sénat a examiné les circonstances de la libération d’Abdel Basset el-Megrahi, condamné dans l’attentat contre le contre le vol Pan Am en 1988, dans lequel 189 Américains ont péri.
Vinci a perdu sa place de leader mondial du BTP au profit de deux mastodontes de l’empire du Milieu, China Railway Construction Corporation (CRCC) et China Railway Group (CRG).
En cumulant les parts de deux investisseurs libyens, Tripoli est désormais l’actionnaire principal du groupe bancaire italien UniCredit. Ce qui ne manque pas d’inquiéter de l’autre côté des Alpes.