La fin de la campagne pour l’élection présidentielle malgache du 7 novembre a été marquée par des accusations de fraudes de la part d’une partie des candidats. Certains assurent même avoir des preuves de l’existence d’électeurs fictifs.
Le 7 novembre, cinq ans après la dernière élection, à laquelle ils n’avaient pu participer, les anciens présidents Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina en découdront dans les urnes. Pour pimenter le tout, Hery Rajaonarimampianina et Didier Ignace Ratsiraka seront aussi de la partie.
Les trois favoris à la présidentielle malgache ont tenu meeting pour le dernier week-end de la campagne. L’occasion pour eux de vanter leurs mesures phares.
Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, deux des principaux candidats au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar ont réuni samedi 3 novembre des dizaines de milliers de partisans chacun dans la capitale Antananarivo à quatre jours du scrutin prévu le 7 novembre.
Le 7 septembre, Hery Rajaonarimampianina a officiellement démissionné de la présidence de la République de Madagascar, une condition sine qua non pour pouvoir briguer un second mandat, le 7 novembre.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour se déroule le 7 novembre, doit permettre d’enfin tourner la page de la crise ouverte en 2009. 36 candidats – dont les trois derniers chefs de l’État – s’y affrontent, dans une ambiance tendue.
Comme à chaque période préélectorale, la question de la restitution des îles Éparses – Europa, Bassas da India et Juan de Nova, dans le canal du Mozambique –, conservées par la France après l’indépendance de Madagascar, s’invite dans la campagne.
Le président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), revient pour Jeune Afrique sur les prises de position de la plus haute juridiction malgache, alors que le pays est plongé dans une crise politique depuis plusieurs mois.
Les candidats du littoral ont-ils une chance d’accéder à la magistrature suprême, pour la première fois depuis 2002 ? Oui, à condition de mettre leur ego de côté…
Le président sortant pourrait bien payer dans les urnes les promesses non tenues et les scandales de corruption à répétition. Ironie du sort : le pays se trouve de nouveau dans une bonne dynamique.
En novembre 2017, à la suite d’un processus engagé par la Banque mondiale, Air Madagascar – sorti en 2016 de la liste noire de l’UE – signait un partenariat stratégique avec la compagnie française Air Austral, implantée à La Réunion. Objectif : remettre à flot, en trois ans, le pavillon malgache, jadis « phare de l’océan Indien ».
Depuis que l’île est raccordée au reste du monde par des câbles sous-marins, les opérateurs s’y pressent. Et profitent de l’enthousiasme des jeunes actifs, nombreux à vouloir intégrer leurs centres d’appels.
Présidente du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), Joséphine Andriamamonjiarison donne sa vision des relations entre le pouvoir politique et les milieux économiques, à la veille de la présidentielle.
Jusqu’au 1er janvier, le Musée du quai Branly met en lumière les trésors du patrimoine artistique et culturel malgache. À la fois sur les bords de Seine et, grâce à la technologie, à Antananarivo.
Amateur d’art et mécène, le PDG d’Axian explique à Jeune Afrique l’importance de l’exposition Madagasc’Art qui se tient au Musée du quai Branly, à Paris, jusqu’au 1er janvier 2019.
Romazava royal de bœuf, zébu façon chateaubriand, huîtres de Fort-Dauphin… Les chefs de la capitale savent sublimer et revisiter les spécialités de l’île. Suivez le guide.
Le trio Rykala Vazo mélange les sonorités traditionnelles malgaches à des influences plus contemporaines pour créer un style unique qui les a propulsé sur le devant de la scène.
En 2017, Air Madagascar, en grave difficulté, s’était alliée avec Air Austral plutôt qu’avec Ethiopian Airlines. Aujourd’hui, la compagnie éthiopienne tient sa revanche, ayant obtenu des droits de trafic auprès des autorités malgaches. Cette nouvelle concurrence pourrait menacer la viabilité d’Air Madagascar.
Interdit par les autorités malgaches, le sondage polémique sur les intentions de vote à la présidentielle du 7 novembre, auquel JA a eu accès, donne l’ex-président Andry Rajoelina en tête. 47 % des personnes interrogées ne se sont néanmoins pas prononcées.
Dans son ouvrage « Par amour de la patrie », publié mi-septembre aux éditions Michel Lafon, l’ex-président de la Transition (2009-2014) et actuel leader de l’opposition malgache livre sa version de l’histoire récente de la Grande Île.
Au nom de la protection de « l’ordre public », le gouvernement de Madagascar a suscité mercredi 26 septembre la polémique en obtenant le retrait d’un sondage sur les intentions de vote des électeurs en vue du scrutin présidentiel de la fin de l’année.
Première grande exposition consacrée à la création malgache depuis 1946, « Madagascar, arts de la Grande Île », qui se tient au musée du quai Branly – Jacques Chirac jusqu’au 1er janvier 2019, invite à s’interroger sur l’émergence d’une culture originale au gré de multiples métissages.
Le ministre malgache de la Santé a assuré jeudi que la situation était « sous contrôle » après l’annonce des premiers cas confirmés de peste de la saison, disant que les leçons avaient été tirées du lourd bilan de l’an dernier.
Au moins une personne est morte et 37 ont été blessées dimanche dans une bousculade à l’entrée d’un stade de la capitale malgache Antananarivo avant le coup d’envoi d’un match de football entre Madagascar et le Sénégal.
Et de trois ! Après Jean Ravelonarivo le 4 août, puis Jean Omer Beriziki douze jours plus tard, c’est Olivier Mahafaly Solonandrasana qui, le 21 août, a confirmé sa candidature à la présidentielle de cette fin d’année.
La réapparition sur les réseaux sociaux d’une étude affirmant que les campagnes électorales à Madagascar figurent parmi les plus chères de la planète relance le débat sur le financement des partis politiques, à quelques semaines des élections générales.
Après avoir longtemps travaillé dans la finance, au Luxembourg, Serge Jovial Imbeh est de retour à Madagascar où il a présenté sa candidature à la présidentielle du 7 novembre prochain. Portrait de cet outsider, qui espère faire sa place entre Hery Rajaonarimampianina, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.
La Haute Cour constitutionnelle malgache a publié la liste des candidats au premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre 2018. Sur les 46 candidats, 36 ont été retenus. Parmi eux, les trois derniers chefs de l’État, dont le président sortant.