Dix ans après leur duel hors des urnes, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se retrouveront de nouveau face à face, cette fois-ci pour le second tour de l’élection présidentielle malgache. Après l’annonce des résultats de la première manche, samedi 17 novembre par la Ceni, retour sur les principaux enseignements du scrutin.
Fraudes, corruption, intimidations… les trois anciens présidents, qui attendent toujours les résultats officiels du premier tour de la présidentielle du 7 novembre, rivalisent d’arguments pour discréditer le scrutin.
Près d’une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle du mercredi 7 novembre, les équipes des trois candidats favoris s’opposent aux résultats encore partiels. Si personne n’a fait mention d’une future descente dans la rue, la tension monte.
Quatre jours après l’élection présidentielle à Madagascar, l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina reste en tête devant son rival, Marc Ravalomanana, selon les résultats encore partiels publiés ce dimanche par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Accusé de corruption par des candidats à la présidentielle du 7 novembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Yves Herinirina Rakotomanana est sorti de son silence samedi et a réclamé des preuves à ses accusateurs.
Deux des candidats favoris à l’élection présidentielle, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, sont donnés au coude-à-coude par les premiers résultats très provisoires publiés par la Commission électorale. L’ambiance était déjà à la fête dans leur QG dès la fin des votes.
Les Malgaches, qui se sont déplacés dans les bureaux de vote, disent leurs espoirs que l’issue de cette élection présidentielle les éloignera définitivement des crises politiques. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, quelques incidents ont ponctué la journée.
Dans les rues d’Antananarivo, entre les anciens présidents Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, deux des principaux candidats au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, classe populaire et classe aisée défendent leur favori. Reportage.
Les Malgaches ont commencé à voter le 7 novembre, pour le premier tour de la présidentielle, où trois anciens chefs de l’État font figure de favoris dans ce pays à l’histoire politique mouvementée.
La fin de la campagne pour l’élection présidentielle malgache du 7 novembre a été marquée par des accusations de fraudes de la part d’une partie des candidats. Certains assurent même avoir des preuves de l’existence d’électeurs fictifs.
Le 7 novembre, cinq ans après la dernière élection, à laquelle ils n’avaient pu participer, les anciens présidents Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina en découdront dans les urnes. Pour pimenter le tout, Hery Rajaonarimampianina et Didier Ignace Ratsiraka seront aussi de la partie.
Les trois favoris à la présidentielle malgache ont tenu meeting pour le dernier week-end de la campagne. L’occasion pour eux de vanter leurs mesures phares.
Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, deux des principaux candidats au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar ont réuni samedi 3 novembre des dizaines de milliers de partisans chacun dans la capitale Antananarivo à quatre jours du scrutin prévu le 7 novembre.
Le 7 septembre, Hery Rajaonarimampianina a officiellement démissionné de la présidence de la République de Madagascar, une condition sine qua non pour pouvoir briguer un second mandat, le 7 novembre.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour se déroule le 7 novembre, doit permettre d’enfin tourner la page de la crise ouverte en 2009. 36 candidats – dont les trois derniers chefs de l’État – s’y affrontent, dans une ambiance tendue.
Comme à chaque période préélectorale, la question de la restitution des îles Éparses – Europa, Bassas da India et Juan de Nova, dans le canal du Mozambique –, conservées par la France après l’indépendance de Madagascar, s’invite dans la campagne.
Le président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), revient pour Jeune Afrique sur les prises de position de la plus haute juridiction malgache, alors que le pays est plongé dans une crise politique depuis plusieurs mois.
Les candidats du littoral ont-ils une chance d’accéder à la magistrature suprême, pour la première fois depuis 2002 ? Oui, à condition de mettre leur ego de côté…
Le président sortant pourrait bien payer dans les urnes les promesses non tenues et les scandales de corruption à répétition. Ironie du sort : le pays se trouve de nouveau dans une bonne dynamique.
En novembre 2017, à la suite d’un processus engagé par la Banque mondiale, Air Madagascar – sorti en 2016 de la liste noire de l’UE – signait un partenariat stratégique avec la compagnie française Air Austral, implantée à La Réunion. Objectif : remettre à flot, en trois ans, le pavillon malgache, jadis « phare de l’océan Indien ».
Depuis que l’île est raccordée au reste du monde par des câbles sous-marins, les opérateurs s’y pressent. Et profitent de l’enthousiasme des jeunes actifs, nombreux à vouloir intégrer leurs centres d’appels.
Présidente du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), Joséphine Andriamamonjiarison donne sa vision des relations entre le pouvoir politique et les milieux économiques, à la veille de la présidentielle.
Jusqu’au 1er janvier, le Musée du quai Branly met en lumière les trésors du patrimoine artistique et culturel malgache. À la fois sur les bords de Seine et, grâce à la technologie, à Antananarivo.
Amateur d’art et mécène, le PDG d’Axian explique à Jeune Afrique l’importance de l’exposition Madagasc’Art qui se tient au Musée du quai Branly, à Paris, jusqu’au 1er janvier 2019.
Romazava royal de bœuf, zébu façon chateaubriand, huîtres de Fort-Dauphin… Les chefs de la capitale savent sublimer et revisiter les spécialités de l’île. Suivez le guide.
Le trio Rykala Vazo mélange les sonorités traditionnelles malgaches à des influences plus contemporaines pour créer un style unique qui les a propulsé sur le devant de la scène.
En 2017, Air Madagascar, en grave difficulté, s’était alliée avec Air Austral plutôt qu’avec Ethiopian Airlines. Aujourd’hui, la compagnie éthiopienne tient sa revanche, ayant obtenu des droits de trafic auprès des autorités malgaches. Cette nouvelle concurrence pourrait menacer la viabilité d’Air Madagascar.
Interdit par les autorités malgaches, le sondage polémique sur les intentions de vote à la présidentielle du 7 novembre, auquel JA a eu accès, donne l’ex-président Andry Rajoelina en tête. 47 % des personnes interrogées ne se sont néanmoins pas prononcées.